BAY ISMOYO / POOL / AFP
Batam, Indonésie | AFP | mardi 18/09/2023 - Les premiers exercices militaires conjoints des pays de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) ont débuté mardi en Indonésie, en présence d'un représentant de la Birmanie malgré la mise à l'écart de la junte au pouvoir.
Les dix pays du bloc régional ont par le passé participé à des exercices militaires multinationaux mais ces opérations qui vont durer cinq jours sont les premières menées par l'Asean sans la participation d'autres puissances.
Ces manoeuvres qui interviennent dans un contexte de tensions accrues en mer de Chine méridionale ne prévoient pas d'entraînements au combat mais des exercices d'assistance humanitaire, des opérations de secours et des patrouilles maritimes conjointes, selon l'Indonésie.
"En nous unissant, nous pouvons maintenir la stabilité dans la région dans l'intérêt du peuple", a déclaré aux médias l'amiral Yudo Margono, commandant des forces armées indonésiennes, à l'issue de la cérémonie d'ouverture sur l'île de Batam.
Des forces militaires de l'ensemble des pays membres de l'Asean prennent part à ces manoeuvres, a ajouté M. Margono sans donner de précision sur la participation de la Birmanie, laquelle était représentée mardi par un attaché de défense.
La Birmanie ne participera à ces exercices qu'en tant qu'observateur, a précisé à l'AFP un responsable militaire indonésien, sous couvert d'anonymat.
Depuis un coup d'Etat en 2021, les militaires birmans ont mené une répression sanglante de toute opposition tandis que le plan de paix de l'Asean pour résoudre la crise birmane est dans l'impasse.
La semaine dernière, plusieurs hauts responsables militaires avaient boudé la conférence annuelle des chefs d'état-major de l'armée de l'air de l'Asean, organisée dans la capitale birmane.
Jakarta a rejeté l'idée selon laquelle ces exercices militaires visaient à s'opposer aux velléités croissantes de la Chine en mer de Chine méridionale.
La publication fin août par Pékin d'une nouvelle carte "standard" sur laquelle les zones maritimes revendiquées en mer de Chine méridionale chevauchent celles de plusieurs pays de l'Asean a déclenché une vague de réactions.
En réponse aux exercices, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré mardi que la position de Pékin sur la mer de Chine méridionale demeurait "cohérente".
Initialement les exercices devaient se tenir en mer de Natuna du Nord, située selon l'Indonésie à l'intérieur de sa zone économique exclusive (ZEE) mais où Pékin, qui en revendique la souveraineté, envoie régulièrement des patrouilles.
En juin, il avait été décidé de déplacer ces exercices en mer de Natuna du Sud, à distance de la zone disputée.
Les dix pays du bloc régional ont par le passé participé à des exercices militaires multinationaux mais ces opérations qui vont durer cinq jours sont les premières menées par l'Asean sans la participation d'autres puissances.
Ces manoeuvres qui interviennent dans un contexte de tensions accrues en mer de Chine méridionale ne prévoient pas d'entraînements au combat mais des exercices d'assistance humanitaire, des opérations de secours et des patrouilles maritimes conjointes, selon l'Indonésie.
"En nous unissant, nous pouvons maintenir la stabilité dans la région dans l'intérêt du peuple", a déclaré aux médias l'amiral Yudo Margono, commandant des forces armées indonésiennes, à l'issue de la cérémonie d'ouverture sur l'île de Batam.
Des forces militaires de l'ensemble des pays membres de l'Asean prennent part à ces manoeuvres, a ajouté M. Margono sans donner de précision sur la participation de la Birmanie, laquelle était représentée mardi par un attaché de défense.
La Birmanie ne participera à ces exercices qu'en tant qu'observateur, a précisé à l'AFP un responsable militaire indonésien, sous couvert d'anonymat.
Depuis un coup d'Etat en 2021, les militaires birmans ont mené une répression sanglante de toute opposition tandis que le plan de paix de l'Asean pour résoudre la crise birmane est dans l'impasse.
La semaine dernière, plusieurs hauts responsables militaires avaient boudé la conférence annuelle des chefs d'état-major de l'armée de l'air de l'Asean, organisée dans la capitale birmane.
Jakarta a rejeté l'idée selon laquelle ces exercices militaires visaient à s'opposer aux velléités croissantes de la Chine en mer de Chine méridionale.
La publication fin août par Pékin d'une nouvelle carte "standard" sur laquelle les zones maritimes revendiquées en mer de Chine méridionale chevauchent celles de plusieurs pays de l'Asean a déclenché une vague de réactions.
En réponse aux exercices, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré mardi que la position de Pékin sur la mer de Chine méridionale demeurait "cohérente".
Initialement les exercices devaient se tenir en mer de Natuna du Nord, située selon l'Indonésie à l'intérieur de sa zone économique exclusive (ZEE) mais où Pékin, qui en revendique la souveraineté, envoie régulièrement des patrouilles.
En juin, il avait été décidé de déplacer ces exercices en mer de Natuna du Sud, à distance de la zone disputée.
