Tahiti, le 27 mars 2025 - L'État a annoncé, ce jeudi, l'injection de 689 millions de francs pour les communes rurales, au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR). Ce fonds a pour objectif de soutenir les projets communaux.
Parmi les lignes budgétaires discrètes mais scrutées par les élus communaux, la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) fait figure de rendez-vous annuel entre l’État et les maires du Fenua. Ce jeudi, sous la présidence de Xavier Marotel, secrétaire général du haut-commissariat, la commission des élus a validé la répartition de 689 millions de francs, attribués à 69 projets communaux pour l’année 2025.
Une enveloppe en légère hausse (+0,83 %) par rapport à l’année précédente, dans un contexte pourtant marqué par la rigueur budgétaire imposée à l’ensemble des ministères de l'Hexagone. “C’est un effort remarquable, malgré un contexte national de restriction au niveau des dépenses de l’État, qui souligne le soutien indéfectible de l’État aux communes de Polynésie française”, écrit le haut-commissariat dans un communiqué.
Une manne budgétaire à fléchage strict
La DETR, pour mémoire, est une subvention d’État destinée à soutenir l’investissement communal, dans des proportions allant de 20 % à 80 % du montant hors taxes des opérations. En Polynésie, cette enveloppe fait figure d’exception : elle échappe, contrairement à la métropole, aux gels budgétaires qui amputent souvent les crédits disponibles. C’est là sans doute la principale avancée. Mais cet avantage ne compense bien sûr pas les obstacles matériels, humains et logistiques rencontrés dans la mise en œuvre locale des projets dans les îles éloignées.
Parmi les opérations retenues cette année, on retrouve des projets divers : une centrale hybride et des toitures renforcées à Raivavae (96,6 millions de francs), un camion-citerne pour Taha’a (46,7 millions) ou encore l’acquisition d’un simple véhicule pour la police municipale de Ua Pou (2,4 millions). Les montants traduisent la diversité des enjeux, mais aussi la disparité des capacités d’ingénierie et d’accès aux financements entre les communes.
Engager la transition écologique
Dans un souci d’alignement avec les engagements nationaux, 11 % des fonds distribués concernent des projets à visée écologique : gestion de l’eau, traitement des déchets ou lutte contre le réchauffement climatique. À titre d’exemples, la commune de Paea recevra 22,7 millions de francs pour un broyeur de végétaux et Fakarava 21,9 millions pour la rénovation de son éclairage public. Des efforts réels, mais encore loin d’un changement d’échelle.
La moitié des crédits (55 %) sont affectés, eux, aux communes dites “les plus rurales et les moins densément peuplées”.
Parmi les lignes budgétaires discrètes mais scrutées par les élus communaux, la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) fait figure de rendez-vous annuel entre l’État et les maires du Fenua. Ce jeudi, sous la présidence de Xavier Marotel, secrétaire général du haut-commissariat, la commission des élus a validé la répartition de 689 millions de francs, attribués à 69 projets communaux pour l’année 2025.
Une enveloppe en légère hausse (+0,83 %) par rapport à l’année précédente, dans un contexte pourtant marqué par la rigueur budgétaire imposée à l’ensemble des ministères de l'Hexagone. “C’est un effort remarquable, malgré un contexte national de restriction au niveau des dépenses de l’État, qui souligne le soutien indéfectible de l’État aux communes de Polynésie française”, écrit le haut-commissariat dans un communiqué.
Une manne budgétaire à fléchage strict
La DETR, pour mémoire, est une subvention d’État destinée à soutenir l’investissement communal, dans des proportions allant de 20 % à 80 % du montant hors taxes des opérations. En Polynésie, cette enveloppe fait figure d’exception : elle échappe, contrairement à la métropole, aux gels budgétaires qui amputent souvent les crédits disponibles. C’est là sans doute la principale avancée. Mais cet avantage ne compense bien sûr pas les obstacles matériels, humains et logistiques rencontrés dans la mise en œuvre locale des projets dans les îles éloignées.
Parmi les opérations retenues cette année, on retrouve des projets divers : une centrale hybride et des toitures renforcées à Raivavae (96,6 millions de francs), un camion-citerne pour Taha’a (46,7 millions) ou encore l’acquisition d’un simple véhicule pour la police municipale de Ua Pou (2,4 millions). Les montants traduisent la diversité des enjeux, mais aussi la disparité des capacités d’ingénierie et d’accès aux financements entre les communes.
Engager la transition écologique
Dans un souci d’alignement avec les engagements nationaux, 11 % des fonds distribués concernent des projets à visée écologique : gestion de l’eau, traitement des déchets ou lutte contre le réchauffement climatique. À titre d’exemples, la commune de Paea recevra 22,7 millions de francs pour un broyeur de végétaux et Fakarava 21,9 millions pour la rénovation de son éclairage public. Des efforts réels, mais encore loin d’un changement d’échelle.
La moitié des crédits (55 %) sont affectés, eux, aux communes dites “les plus rurales et les moins densément peuplées”.