Tiputini, Equateur | AFP | mercredi 07/09/2016 - L'Equateur a démarré mercredi l'exploitation de pétrole dans un bloc situé en partie dans le parc amazonien Yasuni, réserve mondiale de la biosphère, suscitant les critiques d'écologistes et de défenseurs des droits des indigènes.
Après des années de débat sur l'exploitation ou non de pétrole dans cette région, l'entreprise d'Etat Petroamazonas a commencé à pomper du brut du bloc ITT, qui compte 1,7 milliard des 4 milliards de barils de réserves prouvées de l'Equateur, plus petit membre de l'Organisation des pays exportateurs et producteurs de pétrole (Opep).
"Aujourd'hui commence une nouvelle ère, un nouvel horizon pétrolier pour tous les Equatoriens", a déclaré à la presse le vice-président équatorien Jorge Glas.
"Actuellement nous atteignons les 23.000 barils par jour, bien plus que ce qui était prévu au départ", a-t-il ajouté.
Le président équatorien Rafael Correa avait tenté il y a quelques années une campagne mondiale visant à faire compenser par des aides extérieures de 3,6 milliards de dollars la non-exploitation du gisement au nom de la protection de l'environnement et des limitations des émissions des gaz à effet de serre.
Mais cette campagne s'était soldée par un échec et alors que le pays souffre de la chute des cours, les travaux de perforation dans le bloc ITT ont débuté en mars.
L'annonce du début de l'exploitation a été mal accueillie par les écologistes: "Les peuples isolés et la nature vont être plus vulnérables", a commenté à l'AFP la présidente d'Accion Ecologica, Esperanza Martinez.
"Le dégât est énorme", a-t-elle souligné.
Néanmoins, certaines communautés indigènes soutiennent cette nouvelle activité: "Nous voulons qu'ils continuent à travailler ici, mais aussi qu'ils nous donnent plus d'emplois", a indiqué à l'AFP Miguel Grefa, indigène quechua présent lors de la cérémonie d'inauguration.
Le pays prévoit d'atteindre une production de 300.000 barils par jour dans le bloc ITT d'ici 2022.
Après des années de débat sur l'exploitation ou non de pétrole dans cette région, l'entreprise d'Etat Petroamazonas a commencé à pomper du brut du bloc ITT, qui compte 1,7 milliard des 4 milliards de barils de réserves prouvées de l'Equateur, plus petit membre de l'Organisation des pays exportateurs et producteurs de pétrole (Opep).
"Aujourd'hui commence une nouvelle ère, un nouvel horizon pétrolier pour tous les Equatoriens", a déclaré à la presse le vice-président équatorien Jorge Glas.
"Actuellement nous atteignons les 23.000 barils par jour, bien plus que ce qui était prévu au départ", a-t-il ajouté.
Le président équatorien Rafael Correa avait tenté il y a quelques années une campagne mondiale visant à faire compenser par des aides extérieures de 3,6 milliards de dollars la non-exploitation du gisement au nom de la protection de l'environnement et des limitations des émissions des gaz à effet de serre.
Mais cette campagne s'était soldée par un échec et alors que le pays souffre de la chute des cours, les travaux de perforation dans le bloc ITT ont débuté en mars.
L'annonce du début de l'exploitation a été mal accueillie par les écologistes: "Les peuples isolés et la nature vont être plus vulnérables", a commenté à l'AFP la présidente d'Accion Ecologica, Esperanza Martinez.
"Le dégât est énorme", a-t-elle souligné.
Néanmoins, certaines communautés indigènes soutiennent cette nouvelle activité: "Nous voulons qu'ils continuent à travailler ici, mais aussi qu'ils nous donnent plus d'emplois", a indiqué à l'AFP Miguel Grefa, indigène quechua présent lors de la cérémonie d'inauguration.
Le pays prévoit d'atteindre une production de 300.000 barils par jour dans le bloc ITT d'ici 2022.