PARIS, 13 nov 2012 (AFP) - L'Encyclopaedia Universalis, encyclopédie de référence en langue française, tourne définitivement la page du papier après près de cinquante ans de publication et plus de 700.000 collections vendues, pour devenir tout numérique et se centrer sur l'éducation.
Avant ce basculement tout numérique, "nous lançons une ultime édition papier +collector+ en 30 volumes, avec un tirage de 999 exemplaires numérotés, accompagnés de la préface du père de l'encyclopédie Claude Grégory et d'un portfolio d'illustrations de la 1ère édition, pour 1.494 euros", a précisé mardi Hervé Rouanet, directeur général d'Encyclopaedia Universalis.
"Avec 48 collaborateurs et un chiffre d'affaires de 6 millions d'euros, Encyclopaedia Universalis est une entreprise rentable déjà majoritairement numérique", a-t-il souligné.
Le numérique représente plus de 50% du chiffre d'affaires et c'est le plus grand fonds encyclopédique certifié sur internet en français.
M. Rouanet a ajouté "viser en 2013 un chiffre d'affaires de 7 millions d'euros". L'entreprise a aussi une activité de commerce en ligne.
"Il ne s'agit pas d'un revirement stratégique mais d'une inflexion majeure centrée sur le monde de l'éducation", a-t-il relevé.
Un partenariat a ainsi été développé depuis 1999 avec l'Education nationale pour mettre à la disposition des établissements scolaires (primaire, collège, lycée) et des universités une version adaptée du fonds encyclopédique sur des sites dédiés, ainsi qu'une banque d'images de plus de 2 millions de photos.
Aujourd'hui, Encyclopaedia Universalis connecte plus de deux millions d'élèves et d'étudiants en France et autant dans les pays francophones. Quelque 1.000 lycées sont abonnés sur 3.500.
Les collectivités territoriales sont de plus en plus intéressées: "des négociations sont en cours avec les régions françaises. Ile-de-France. PACA et Rhône-Alpes sont déjà acquises", a précisé M. Rouanet.
Du côté des particuliers, "notre compétiteur, c'est tout le web ! Mais ce qui nous différencie de Wikipedia, ce sont nos éditeurs".
Le site www.universalis.fr génère un million de visiteurs uniques par mois et compte 10.000 abonnés. "Nous visons le double sur deux ou trois ans".
L'entreprise publie aussi des ouvrages numériques (dictionnaires, grands articles, fiches de lecture).
Jusqu'à présent, Universalis sortait une nouvelle version de son encyclopédie papier tous les 3 ou 4 ans.
Le premier volume de l'Encyclopaedia Universalis était paru en France en 1968, sous la direction de Claude Grégory, décédé en avril 2010 à 89 ans.
L'encyclopédie Britannica, partenaire historique d'Universalis, avait elle-même annoncé en mars la fin de son édition papier. La Britannica est la plus ancienne encyclopédie de langue anglaise, continuellement mise à jour.
cha/fm
Avant ce basculement tout numérique, "nous lançons une ultime édition papier +collector+ en 30 volumes, avec un tirage de 999 exemplaires numérotés, accompagnés de la préface du père de l'encyclopédie Claude Grégory et d'un portfolio d'illustrations de la 1ère édition, pour 1.494 euros", a précisé mardi Hervé Rouanet, directeur général d'Encyclopaedia Universalis.
"Avec 48 collaborateurs et un chiffre d'affaires de 6 millions d'euros, Encyclopaedia Universalis est une entreprise rentable déjà majoritairement numérique", a-t-il souligné.
Le numérique représente plus de 50% du chiffre d'affaires et c'est le plus grand fonds encyclopédique certifié sur internet en français.
M. Rouanet a ajouté "viser en 2013 un chiffre d'affaires de 7 millions d'euros". L'entreprise a aussi une activité de commerce en ligne.
"Il ne s'agit pas d'un revirement stratégique mais d'une inflexion majeure centrée sur le monde de l'éducation", a-t-il relevé.
Un partenariat a ainsi été développé depuis 1999 avec l'Education nationale pour mettre à la disposition des établissements scolaires (primaire, collège, lycée) et des universités une version adaptée du fonds encyclopédique sur des sites dédiés, ainsi qu'une banque d'images de plus de 2 millions de photos.
Aujourd'hui, Encyclopaedia Universalis connecte plus de deux millions d'élèves et d'étudiants en France et autant dans les pays francophones. Quelque 1.000 lycées sont abonnés sur 3.500.
Les collectivités territoriales sont de plus en plus intéressées: "des négociations sont en cours avec les régions françaises. Ile-de-France. PACA et Rhône-Alpes sont déjà acquises", a précisé M. Rouanet.
Du côté des particuliers, "notre compétiteur, c'est tout le web ! Mais ce qui nous différencie de Wikipedia, ce sont nos éditeurs".
Le site www.universalis.fr génère un million de visiteurs uniques par mois et compte 10.000 abonnés. "Nous visons le double sur deux ou trois ans".
L'entreprise publie aussi des ouvrages numériques (dictionnaires, grands articles, fiches de lecture).
Jusqu'à présent, Universalis sortait une nouvelle version de son encyclopédie papier tous les 3 ou 4 ans.
Le premier volume de l'Encyclopaedia Universalis était paru en France en 1968, sous la direction de Claude Grégory, décédé en avril 2010 à 89 ans.
L'encyclopédie Britannica, partenaire historique d'Universalis, avait elle-même annoncé en mars la fin de son édition papier. La Britannica est la plus ancienne encyclopédie de langue anglaise, continuellement mise à jour.
cha/fm