La photo de famille avec les représentants de la CWM et de l'Eglise Protestante Maohi.
PAPEETE, le 4 mars 2015 – Alors que la Polynésie va fêter demain l'arrivée de l'Évangile à Tahiti grâce à des missionnaires protestants, l'Église Protestante Maohi qui était née dans la foulée de cet événement historique se prépare de son côté à rejoindre toutes les autres églises créées à travers le monde par la London Missionary Society (40 pays et 21 millions de fidèles).
Pour se faire, ce sont 6 invités de marque venant du Conseil Mondial en Mission qui sont sur le Territoire pour parler théologie, mais aussi processus de décision, développement durable, changement climatique, inégalités économiques, discutions inter-religieuses, militarisation du monde…
Pour comprendre toute cette excitation intellectuelle et religieuse, il faut retourner en 1975. La London Missionary Society (qui a armé le Duff venu apporter les évangiles en Polynésie) décide alors de se renommer Conseil Mondial en Mission (ou CWM en anglais) et de donner leur autonomie à la plupart de ses églises d'Afrique, d'Asie et d'Océanie. Mais celle de Polynésie est restée sous domination de l'église de France jusqu'en 1977 et n'a pas pu rejoindre cette communauté… Depuis son indépendance, elle pense à rejoindre la CWM. Ce sera chose faite à la prochaine Assemblée Générale de l'organisation l'année prochaine.
Les envoyés arrivés sur le Territoire informent donc leurs coreligionnaires sur l'organisation, ses actions et les débats qui la traversent. En particulier, le CWM s'implique fortement et publiquement pour plus d'égalité sociale et pour lutter contre le changement climatique.
À ce titre, le témoignage du pasteur Tafue Lusama, directeur des commissions du CWM mais surtout un insulaire de Tuvalu, est poignant : "La semaine dernière par exemple, une marée exceptionnelle de 3,8 mètres a recouvert les terres. Ça arrive de plus en plus souvent, et détruit les terres agricoles. Nous sommes obligés de monter toutes nos maisons sur pilotis, par sécurité… C'est pour ça qu'il faut accepter le mouvement du CWM contre le réchauffement climatique, et nous appelons aussi tous les chrétiens du monde à se tenir solidairement à nos côtés, pour permettre à notre peuple de continuer à vivre sur ses terres ancestrales."
Pour se faire, ce sont 6 invités de marque venant du Conseil Mondial en Mission qui sont sur le Territoire pour parler théologie, mais aussi processus de décision, développement durable, changement climatique, inégalités économiques, discutions inter-religieuses, militarisation du monde…
Pour comprendre toute cette excitation intellectuelle et religieuse, il faut retourner en 1975. La London Missionary Society (qui a armé le Duff venu apporter les évangiles en Polynésie) décide alors de se renommer Conseil Mondial en Mission (ou CWM en anglais) et de donner leur autonomie à la plupart de ses églises d'Afrique, d'Asie et d'Océanie. Mais celle de Polynésie est restée sous domination de l'église de France jusqu'en 1977 et n'a pas pu rejoindre cette communauté… Depuis son indépendance, elle pense à rejoindre la CWM. Ce sera chose faite à la prochaine Assemblée Générale de l'organisation l'année prochaine.
Les envoyés arrivés sur le Territoire informent donc leurs coreligionnaires sur l'organisation, ses actions et les débats qui la traversent. En particulier, le CWM s'implique fortement et publiquement pour plus d'égalité sociale et pour lutter contre le changement climatique.
À ce titre, le témoignage du pasteur Tafue Lusama, directeur des commissions du CWM mais surtout un insulaire de Tuvalu, est poignant : "La semaine dernière par exemple, une marée exceptionnelle de 3,8 mètres a recouvert les terres. Ça arrive de plus en plus souvent, et détruit les terres agricoles. Nous sommes obligés de monter toutes nos maisons sur pilotis, par sécurité… C'est pour ça qu'il faut accepter le mouvement du CWM contre le réchauffement climatique, et nous appelons aussi tous les chrétiens du monde à se tenir solidairement à nos côtés, pour permettre à notre peuple de continuer à vivre sur ses terres ancestrales."
