Papeete, le 4 septembre 2019 - Pour préparer la prochaine édition de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets, prévue du 16 au 24 novembre, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie organisait ce mercredi un séminaire afin d'aider les éventuels futurs porteurs de projets dans leurs démarches. Ils peuvent s'inscrire auprès de l'agence depuis le 4 septembre.
“On va proposer plusieurs ateliers comme des ateliers zéro déchet 'dans ma cuisine', 'dans ma salle de bain', 'je débute ma vie zéro déchet' ou encore 'Zéro déchet pour les fêtes' (…). Ces ateliers permettent de sensibiliser les personnes et surtout de leur donner des conseils, d'échanger des astuces pour réduire les déchets, car on ne sait pas toujours comment faire”, explique avec enthousiasme Sarah Dukan, qui va pour la seconde fois porter ce projet à la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (Serd).
Sarah Dukan participait avec plusieurs dizaines d'autres personnes au séminaire organisé ce mercredi par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) en vue de préparer la nouvelle édition de la Serd, qui aura lieu du 16 au 24 novembre prochain. Présente en Polynésie depuis plusieurs années, la Serd est l'occasion de sensibiliser la population locale à la réduction des déchets. L'an dernier, ce sont près d'une centaine d'actions qui ont été menées.
“On va proposer plusieurs ateliers comme des ateliers zéro déchet 'dans ma cuisine', 'dans ma salle de bain', 'je débute ma vie zéro déchet' ou encore 'Zéro déchet pour les fêtes' (…). Ces ateliers permettent de sensibiliser les personnes et surtout de leur donner des conseils, d'échanger des astuces pour réduire les déchets, car on ne sait pas toujours comment faire”, explique avec enthousiasme Sarah Dukan, qui va pour la seconde fois porter ce projet à la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (Serd).
Sarah Dukan participait avec plusieurs dizaines d'autres personnes au séminaire organisé ce mercredi par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) en vue de préparer la nouvelle édition de la Serd, qui aura lieu du 16 au 24 novembre prochain. Présente en Polynésie depuis plusieurs années, la Serd est l'occasion de sensibiliser la population locale à la réduction des déchets. L'an dernier, ce sont près d'une centaine d'actions qui ont été menées.
TOUT LE MONDE PEUT AGIR
L'idée de cette semaine est simple : Tout le monde peut agir. Un particulier, une entreprise, une association, un établissement scolaire, une administration publique… peut proposer un projet pour cette semaine consacrée à l'environnement. Si le projet correspond aux critères retenus par l'agence, il sera alors labellisé par l'Ademe, qui en retour, lui fournira tout un kit de communication. Ce kit aidera à promouvoir les actions tout au long de cette semaine.
Pour rentrer dans le cadre des projets retenus, pas besoin d'avoir des idées forcément révolutionnaires ou novatrices. L'Ademe est porteuse de tous les projets même petits qui concernent des actions de prévention des déchets (éco-conception, suremballage, produits jetables…), de prévention des déchets dangereux, de prévention du gaspillage alimentaire, de promotion du compostage ou encore de réemploi, de réparation ou de réutilisation.
“On essaye d'aider, de donner quelques clefs pour pérenniser les actions”, souligne avec simplicité l'Ademe, qui espère bien que le nombre de porteurs sera plus important cette année encore.
Pour rentrer dans le cadre des projets retenus, pas besoin d'avoir des idées forcément révolutionnaires ou novatrices. L'Ademe est porteuse de tous les projets même petits qui concernent des actions de prévention des déchets (éco-conception, suremballage, produits jetables…), de prévention des déchets dangereux, de prévention du gaspillage alimentaire, de promotion du compostage ou encore de réemploi, de réparation ou de réutilisation.
“On essaye d'aider, de donner quelques clefs pour pérenniser les actions”, souligne avec simplicité l'Ademe, qui espère bien que le nombre de porteurs sera plus important cette année encore.
Heiava Samg-Mouit
Chargée de mission déchets et économie circulaire à l’Ademe
”Il y a 40 ans, on produisait deux fois moins de déchets”
Quel est le but de cette journée ?
“C’est une journée préparatoire à la Semaine européenne de réduction des déchets. Cette journée est dédiée à présenter des retours d’expérience, à échanger entre porteurs d’actions afin qu’émergent de nouveaux projets cette année et que de nouvelles actions servent.”
Ce qui va être montré aujourd’hui va-t-il être développé dans la semaine ou les mois à venir ?
“Pas forcément, cela dépend du bon vouloir des personnes présentes. Cette journée est vraiment faite pour encourager les porteurs de projets à mener à bien leurs actions durant cette semaine-là. Le principe de la Serd est très simple, si l’on a envie de mener une action, il suffit de l’inscrire sur le site internet www.serd.fr et ainsi elle sera labellisée. Pour finir, toutes les actions inscrites seront répertoriées pour montrer la mobilisation de l’entreprise, de la collectivité... Tout le monde peut s’inscrire, tout le monde peut mener des actions Serd, que l’on soit professionnel, particulier, que l’on fasse partie d’une association ou d’une collectivité. Le but étant de nous sensibiliser à réduire nos déchets.”
L’année dernière, combien d’actions ont été inscrites ?
“L’année dernière, 94 actions ont été inscrites pour 34 acteurs de tous horizons. Il y a eu beaucoup d’établissements scolaires (comme chaque année) et des entreprises.”
A partir de quand les gens peuvent-ils s’inscrire ?
“Il est possible de s’inscrire depuis le 4 septembre jusqu’au 1er novembre.”
Combien d’actions espérez-vous cette année ?
“On espère au moins les doubler ! Le but premier n’est pas le nombre d’actions, même si on aimerait progresser, mais c’est le nombre de personnes visées et sensibilisées à cette thématique-là.”
Où en est-on en ce moment de la réduction des déchets en Polynésie par rapport à la métropole ?
“Il y a une prise de conscience de la part d’une partie de la population mais un grand nombre de personnes ne veulent pas changer leur mode de consommation ou n’y voient pas d’intérêt. La quantité de déchets produits a doublé depuis une quarantaine d’années. Il y a eu des années au cours desquelles la situation a empiré, d’autres où elle s’est améliorée, selon la conjoncture économique mondiale. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y a 40 ans, on produisait deux fois moins de déchets qu’aujourd’hui.”
Toute la population n’est donc pas sensibilisée ?
“Oui, une grande partie de la population n’est pas encore sensibilisée, il y a encore beaucoup de travail à faire car les gens pensent que le tri est suffisant et qu’il est l’acte environnemental par excellence. En fait, c’est faux, le mieux c’est de ne pas produire de déchets. 'Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas'. La gestion des déchets est extrêmement compliquée dans le monde, mais elle l’est particulièrement ici parce que nous habitons dans un contexte insulaire, dans une multitude de petites îles. Nous n’arrivons pas à valoriser en local pour plusieurs raisons comme par exemple, un manque d’usine adaptée.”
Quel serait le conseil à donner ?
“Faites des petits gestes au quotidien, essayez de sensibiliser les gens autour de vous, votre famille, vos collègues, chaque geste compte !”
PROPOS RECUEILLIS PAR CORALIE OBERTI
Chargée de mission déchets et économie circulaire à l’Ademe
”Il y a 40 ans, on produisait deux fois moins de déchets”
Quel est le but de cette journée ?
“C’est une journée préparatoire à la Semaine européenne de réduction des déchets. Cette journée est dédiée à présenter des retours d’expérience, à échanger entre porteurs d’actions afin qu’émergent de nouveaux projets cette année et que de nouvelles actions servent.”
Ce qui va être montré aujourd’hui va-t-il être développé dans la semaine ou les mois à venir ?
“Pas forcément, cela dépend du bon vouloir des personnes présentes. Cette journée est vraiment faite pour encourager les porteurs de projets à mener à bien leurs actions durant cette semaine-là. Le principe de la Serd est très simple, si l’on a envie de mener une action, il suffit de l’inscrire sur le site internet www.serd.fr et ainsi elle sera labellisée. Pour finir, toutes les actions inscrites seront répertoriées pour montrer la mobilisation de l’entreprise, de la collectivité... Tout le monde peut s’inscrire, tout le monde peut mener des actions Serd, que l’on soit professionnel, particulier, que l’on fasse partie d’une association ou d’une collectivité. Le but étant de nous sensibiliser à réduire nos déchets.”
L’année dernière, combien d’actions ont été inscrites ?
“L’année dernière, 94 actions ont été inscrites pour 34 acteurs de tous horizons. Il y a eu beaucoup d’établissements scolaires (comme chaque année) et des entreprises.”
A partir de quand les gens peuvent-ils s’inscrire ?
“Il est possible de s’inscrire depuis le 4 septembre jusqu’au 1er novembre.”
Combien d’actions espérez-vous cette année ?
“On espère au moins les doubler ! Le but premier n’est pas le nombre d’actions, même si on aimerait progresser, mais c’est le nombre de personnes visées et sensibilisées à cette thématique-là.”
Où en est-on en ce moment de la réduction des déchets en Polynésie par rapport à la métropole ?
“Il y a une prise de conscience de la part d’une partie de la population mais un grand nombre de personnes ne veulent pas changer leur mode de consommation ou n’y voient pas d’intérêt. La quantité de déchets produits a doublé depuis une quarantaine d’années. Il y a eu des années au cours desquelles la situation a empiré, d’autres où elle s’est améliorée, selon la conjoncture économique mondiale. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y a 40 ans, on produisait deux fois moins de déchets qu’aujourd’hui.”
Toute la population n’est donc pas sensibilisée ?
“Oui, une grande partie de la population n’est pas encore sensibilisée, il y a encore beaucoup de travail à faire car les gens pensent que le tri est suffisant et qu’il est l’acte environnemental par excellence. En fait, c’est faux, le mieux c’est de ne pas produire de déchets. 'Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas'. La gestion des déchets est extrêmement compliquée dans le monde, mais elle l’est particulièrement ici parce que nous habitons dans un contexte insulaire, dans une multitude de petites îles. Nous n’arrivons pas à valoriser en local pour plusieurs raisons comme par exemple, un manque d’usine adaptée.”
Quel serait le conseil à donner ?
“Faites des petits gestes au quotidien, essayez de sensibiliser les gens autour de vous, votre famille, vos collègues, chaque geste compte !”
PROPOS RECUEILLIS PAR CORALIE OBERTI
Pour toutes informations, rendez-vous sur la page Facebook de l'Ademe Polynésie française ou sur le site de l'Ademe.