Théo a bien géré son ride à Leucate
France, le 27 avril 2016. Le kite surf est une discipline relativement récente, inventée dans les années 60 puis développée progressivement lors des décennies suivantes pour se démocratiser dans les années 2000. Il y aurait environ 30 000 adeptes rien qu’en métropole.
Le kite surf exige d’être pratiqué sur des sites adaptés en terme d’espace permettant une pratique limitant les risques. Des accidents parfois mortels et la difficile coexistence avec les activités de baignade ont conduit à son interdiction sur quelques plages de métropole en période de forte fréquentation.
En ce qui concerne la Polynésie, malgré le marasme économique, la discipline est toujours purement et simplement interdite sur les trois spots les plus réputés de Moorea pour cette pratique sportive. Le bras de fer entre les défenseurs de ce sport et la Mairie de Moorea n’a pas encore abouti à un accord règlementant sa pratique. Moorea, grâce à son lagon exceptionnel, reste une destination de rêve pour la pratique de ce sport. SB
Le kite surf exige d’être pratiqué sur des sites adaptés en terme d’espace permettant une pratique limitant les risques. Des accidents parfois mortels et la difficile coexistence avec les activités de baignade ont conduit à son interdiction sur quelques plages de métropole en période de forte fréquentation.
En ce qui concerne la Polynésie, malgré le marasme économique, la discipline est toujours purement et simplement interdite sur les trois spots les plus réputés de Moorea pour cette pratique sportive. Le bras de fer entre les défenseurs de ce sport et la Mairie de Moorea n’a pas encore abouti à un accord règlementant sa pratique. Moorea, grâce à son lagon exceptionnel, reste une destination de rêve pour la pratique de ce sport. SB
Théo n'a pas oublié d'où il venait
Théo Lhostis au micro de Tahiti Infos :
Peux tu te présenter ?
« J'ai 17 ans, je m'appelle Théo Lhostis. J'ai vécu quelques belles années en Polynésie avec mes parents sur un catamaran sur lequel nous avons pu découvrir la Polynésie : les Tuamotu, les Marquises, les îles sous le vent.... que du bonheur. Je suis rentré en métropole il y a un an tout juste où j’ai pu faire mes premières compétitions nationales. »
« Dès les premières épreuves mes résultats ont été plutôt sympathiques malgré des conditions que je ne connaissais pas, ayant navigué essentiellement dans les eaux chaudes polynésiennes. Je suis depuis septembre 2015 en équipe de France « course-espoirs » ainsi qu’en équipe de France « vitesse ».
Comment as-tu commencé le kite surf ?
« J'ai commencé le kite à Moorea aux Tipaniers avec David Bourroux à l'âge de douze ans. Ensuite, c'est avec Niko de « l'atelier kite » de Moorea que ma progression a continué, Niko m'a beaucoup coaché, tout comme Tamatoa Gillot et mon copain Torea. Grâce à ce petit monde des Tipaniers, je suis arrivé à ce niveau sur l’eau. J'aime la liberté sur l'eau, la vitesse, la glisse et la course…mais j’aime aussi les vagues et surtout le vent fort. J'adore les conditions extrêmes. »
Peux tu te présenter ?
« J'ai 17 ans, je m'appelle Théo Lhostis. J'ai vécu quelques belles années en Polynésie avec mes parents sur un catamaran sur lequel nous avons pu découvrir la Polynésie : les Tuamotu, les Marquises, les îles sous le vent.... que du bonheur. Je suis rentré en métropole il y a un an tout juste où j’ai pu faire mes premières compétitions nationales. »
« Dès les premières épreuves mes résultats ont été plutôt sympathiques malgré des conditions que je ne connaissais pas, ayant navigué essentiellement dans les eaux chaudes polynésiennes. Je suis depuis septembre 2015 en équipe de France « course-espoirs » ainsi qu’en équipe de France « vitesse ».
Comment as-tu commencé le kite surf ?
« J'ai commencé le kite à Moorea aux Tipaniers avec David Bourroux à l'âge de douze ans. Ensuite, c'est avec Niko de « l'atelier kite » de Moorea que ma progression a continué, Niko m'a beaucoup coaché, tout comme Tamatoa Gillot et mon copain Torea. Grâce à ce petit monde des Tipaniers, je suis arrivé à ce niveau sur l’eau. J'aime la liberté sur l'eau, la vitesse, la glisse et la course…mais j’aime aussi les vagues et surtout le vent fort. J'adore les conditions extrêmes. »
Théo, le "rasta blond" de Moorea
Quelques mots sur ton entrainement ?
« Je m'entraine beaucoup avec le staff de l'équipe de France basé a Montpellier, avec de la préparation physique 3 fois par semaine au CREPS mais aussi beaucoup de temps sur l'eau, malgré l'eau froide ! J'ai la chance de beaucoup voyager à travers le monde avec mes parents et de pouvoir rider de méga spots. J'ai d’ailleurs commencé l'international au Mexique et je souhaite vraiment faire le maximum pour obtenir de bons résultats en bataillant avec les meilleurs de la planète. »
Tu es satisfait de ton dernier bon résultat ?
« Concernant mon résultat au Mondial du Vent, je suis très content car la vitesse est une discipline particulière, vraiment très physique et bourrée d’adrénaline. Je me suis donc qualifié pour les finales de la NASSI (ndlr North American Speed Sailing) à BOSTON, avec un titre de champion du monde junior de vitesse à la clé. Et pourquoi ne pas espérer une bonne place avec les séniors, d'ou la grosse préparation physique actuelle, pour être au top le jour de l'épreuve. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je voudrais remercier mes différent sponsors : Core, Blue Power Marine, merci également à Air Tahiti Nui avec qui je développe un partenariat et surtout un grand merci à mes parents qui sont mes premiers sponsors. J’espère devenir prochainement Pro Rider. Je pourrais ainsi me servir de ce statut pour pour soutenir tous mes copains de Moorea qui ne peuvent plus naviguer, personnellement je trouve cette situation vraiment absurde. »
« Je pense revenir dès que possible au Fenua pour continuer mes entrainements et faire découvrir au monde la Polynésie et ses spots magiques. Je souhaite remercier de tout cœur pour le soutien mes amis Marquisiens et Polynésiens qui sont toujours présents dans mon cœur. Un grand Mauruuru à tous de la part de Théo, le rasta blond. Et merci à Tahiti Infos. » SB
« Je m'entraine beaucoup avec le staff de l'équipe de France basé a Montpellier, avec de la préparation physique 3 fois par semaine au CREPS mais aussi beaucoup de temps sur l'eau, malgré l'eau froide ! J'ai la chance de beaucoup voyager à travers le monde avec mes parents et de pouvoir rider de méga spots. J'ai d’ailleurs commencé l'international au Mexique et je souhaite vraiment faire le maximum pour obtenir de bons résultats en bataillant avec les meilleurs de la planète. »
Tu es satisfait de ton dernier bon résultat ?
« Concernant mon résultat au Mondial du Vent, je suis très content car la vitesse est une discipline particulière, vraiment très physique et bourrée d’adrénaline. Je me suis donc qualifié pour les finales de la NASSI (ndlr North American Speed Sailing) à BOSTON, avec un titre de champion du monde junior de vitesse à la clé. Et pourquoi ne pas espérer une bonne place avec les séniors, d'ou la grosse préparation physique actuelle, pour être au top le jour de l'épreuve. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je voudrais remercier mes différent sponsors : Core, Blue Power Marine, merci également à Air Tahiti Nui avec qui je développe un partenariat et surtout un grand merci à mes parents qui sont mes premiers sponsors. J’espère devenir prochainement Pro Rider. Je pourrais ainsi me servir de ce statut pour pour soutenir tous mes copains de Moorea qui ne peuvent plus naviguer, personnellement je trouve cette situation vraiment absurde. »
« Je pense revenir dès que possible au Fenua pour continuer mes entrainements et faire découvrir au monde la Polynésie et ses spots magiques. Je souhaite remercier de tout cœur pour le soutien mes amis Marquisiens et Polynésiens qui sont toujours présents dans mon cœur. Un grand Mauruuru à tous de la part de Théo, le rasta blond. Et merci à Tahiti Infos. » SB
Théo avec Robert Teriitehau, 8e au général
Théo pratique le kite sous toutes ses fomes, vagues, vitesse ou même foil
