Tahiti, le 28 août 2023 - Ce week-end, du 25 au 27 août 2023, avait lieu la Roxy Vahine Cup à l'embouchure de Papara. Et cette année, l'événement incontournable du calendrier surf féminin a une fois de plus tenu toutes ses promesses : des conditions idéales, sublimées par le talent des meilleures surfeuses du fenua. Dominante durant toute la compétition, la jeune Kiara Goold remporte les catégories reines Junior et Open.
Ces dernières années, la Roxy Vahine Cup s'est imposée comme étant la compétition de référence du surf féminin local. Véritable bol d'air frais au calendrier fédéral, l'événement fédère. En effet, au-delà de la compétition, la Vahine Cup invite à la communion autour d'une passion commune : le fa'ahe'e. Pas de prise de tête, les compétitrices viennent pour partager et se faire plaisir. Et cette année, les surfeuses ont pu profiter de belles conditions de vagues de 1m à 1m50 pour déployer tout leur talent. Que ce soit en surfboard, longboard ou bodyboard, les filles ont fait preuve d'une technicité impressionnante. Et si la nouvelle génération a assuré le show, les “masters” n'étaient pas en reste pour autant.
Plaisir et nostalgie
En effet, un vent de nostalgie soufflait sur la mythique vague de Taharu'u ce week-end. À l'eau, en catégorie Master, Patricia Rossi a effectué un retour gagnant à la compétition. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la championne des années 90 et 2000 n'a rien perdu de sa superbe. Bottom turn, roller, et carve appuyés, tout le répertoire y était. Un plaisir pour le public de connaisseurs sur la plage, applaudissant la ‘aito vahine à chacune de ses vagues. Et la surfeuse a logiquement remporté la catégorie Master devant Prisca Amaru, Florence Simon et Ayo Ogunmakin. En Longboard master, Lovina Yin Sun et Prisca O'connor ont monopolisé les débats jusqu'à la finale où ce fut finalement Prisca qui tirait son épingle du jeu pour s'adjuger la victoire.
Toujours en longboard, mais en catégorie Junior, la jeune Kahili Simon s'est montrée intraitable en finale face à Soenne Faua, Takihei Ellacott et Ohine Natiki. Une prise de risque sans équivoque, assurée par de long hang five et saluée par les juges par un score de 16,83/20. Elle remporte la catégorie avec presque 10 points d'avance sur Soenne Faua qui finit deuxième. Dans la catégorie reine, Longboard open, la finale fut longue et monotone par manque de vagues. Pourtant, les surfeuses étaient prêtes à en découdre, affichant une excellente forme lors des tours précédents. Très alerte lors de cette finale, ce fut finalement Vaimiti Teiefitu qui tirait le meilleur des conditions offertes. La jeune femme remportait la finale in extremis devant la talentueuse Naheitea Leboucher, qui a bien failli jouer les trouble-fêtes à quelques secondes de la fin de la série. Les deux surfeuses ont toutefois régalé le public de par leur grâce respective.
Du côté du surf amateur, les compétitrices ont pu se faire plaisir dans des conditions clémentes et abordables. Si le niveau était beaucoup moins élevé, le plaisir, lui, était au rendez-vous. Et ce fut avec beaucoup de combativité que les surfeuses ont tenté de faire la différence. À l'exemple de Oliana Degage et Juliette Mallet qui ont dominé la catégorie et la finale. Plus appliquée et assurant un meilleur choix de vagues, Oliana Degage remportait cette 7e édition de la Roxy Vahine Cup en amateur. En bodyboard, difficile de s'exprimer dans ces conditions. Les compétitrices se démarquant essentiellement par des 360° dans la mousse, ou des ‘el rollo’ poussifs. Mais à ce jeu, c’est Ami Tauria qui a fini par prendre le dessus lors de la finale. Elle remporte la compétition face à Poemiti Casabianca, Heidi Yeung, et Linh Cao.
La relève a sonné
S'il y avait une chose à retenir de cette 7e édition de la Roxy Vahine Cup, ce fut la prise de pouvoir d'une génération dorée annoncée. Kiara Goold, Takihei Ellacott, Miliani Simon et Mikilani Pinson ont littéralement dominé la compétition en catégorie surf. Mikilani Pinson, proposant une ébauche d'un surf radical et engagé, s'est adjugée une victoire avec la manière chez les benjamines. Miliani Simon, fraîchement revenue de France avec de l'or dans ses valises, a fait preuve d'une maturité exemplaire dans la qualité de ses manœuvres ainsi que dans la stratégie de compétition. Elle s'est logiquement imposée chez les minimes. Du côté des cadettes, Takihei Ellacott s'est offert une victoire de taille dans une finale très relevée, l'opposant aux sœurs Simon et à la jeune prodige Kiara Goold. Avec caractère et détermination, la jeune athlète a montré que désormais il fallait compter sur elle pour les saisons à venir.
Mais au sommet, ce fut bel et bien la talentueuse Kiara Goold qui s'est emparée de toute l'attention du public et des juges. Avec une technique irréprochable et une approche ‘new school’ inégalée, la jeune surfeuse a assuré le spectacle en s'imposant à la fois chez les juniors, face à une Takihei Ellacott, pourtant en grande forme, et en Open face à la championne en titre Kohai Fierro. Off the lip, tail slide ou air reverse : Kiara Goold a été tout simplement un cran au-dessus. Un doublé mérité, à la hauteur du talent de la surfeuse qui remettra sans aucun doute son titre en jeu l'année prochaine. Une chose est sûre, le surf féminin local a de beaux jours devant lui.
Ces dernières années, la Roxy Vahine Cup s'est imposée comme étant la compétition de référence du surf féminin local. Véritable bol d'air frais au calendrier fédéral, l'événement fédère. En effet, au-delà de la compétition, la Vahine Cup invite à la communion autour d'une passion commune : le fa'ahe'e. Pas de prise de tête, les compétitrices viennent pour partager et se faire plaisir. Et cette année, les surfeuses ont pu profiter de belles conditions de vagues de 1m à 1m50 pour déployer tout leur talent. Que ce soit en surfboard, longboard ou bodyboard, les filles ont fait preuve d'une technicité impressionnante. Et si la nouvelle génération a assuré le show, les “masters” n'étaient pas en reste pour autant.
Plaisir et nostalgie
En effet, un vent de nostalgie soufflait sur la mythique vague de Taharu'u ce week-end. À l'eau, en catégorie Master, Patricia Rossi a effectué un retour gagnant à la compétition. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la championne des années 90 et 2000 n'a rien perdu de sa superbe. Bottom turn, roller, et carve appuyés, tout le répertoire y était. Un plaisir pour le public de connaisseurs sur la plage, applaudissant la ‘aito vahine à chacune de ses vagues. Et la surfeuse a logiquement remporté la catégorie Master devant Prisca Amaru, Florence Simon et Ayo Ogunmakin. En Longboard master, Lovina Yin Sun et Prisca O'connor ont monopolisé les débats jusqu'à la finale où ce fut finalement Prisca qui tirait son épingle du jeu pour s'adjuger la victoire.
Toujours en longboard, mais en catégorie Junior, la jeune Kahili Simon s'est montrée intraitable en finale face à Soenne Faua, Takihei Ellacott et Ohine Natiki. Une prise de risque sans équivoque, assurée par de long hang five et saluée par les juges par un score de 16,83/20. Elle remporte la catégorie avec presque 10 points d'avance sur Soenne Faua qui finit deuxième. Dans la catégorie reine, Longboard open, la finale fut longue et monotone par manque de vagues. Pourtant, les surfeuses étaient prêtes à en découdre, affichant une excellente forme lors des tours précédents. Très alerte lors de cette finale, ce fut finalement Vaimiti Teiefitu qui tirait le meilleur des conditions offertes. La jeune femme remportait la finale in extremis devant la talentueuse Naheitea Leboucher, qui a bien failli jouer les trouble-fêtes à quelques secondes de la fin de la série. Les deux surfeuses ont toutefois régalé le public de par leur grâce respective.
Du côté du surf amateur, les compétitrices ont pu se faire plaisir dans des conditions clémentes et abordables. Si le niveau était beaucoup moins élevé, le plaisir, lui, était au rendez-vous. Et ce fut avec beaucoup de combativité que les surfeuses ont tenté de faire la différence. À l'exemple de Oliana Degage et Juliette Mallet qui ont dominé la catégorie et la finale. Plus appliquée et assurant un meilleur choix de vagues, Oliana Degage remportait cette 7e édition de la Roxy Vahine Cup en amateur. En bodyboard, difficile de s'exprimer dans ces conditions. Les compétitrices se démarquant essentiellement par des 360° dans la mousse, ou des ‘el rollo’ poussifs. Mais à ce jeu, c’est Ami Tauria qui a fini par prendre le dessus lors de la finale. Elle remporte la compétition face à Poemiti Casabianca, Heidi Yeung, et Linh Cao.
La relève a sonné
S'il y avait une chose à retenir de cette 7e édition de la Roxy Vahine Cup, ce fut la prise de pouvoir d'une génération dorée annoncée. Kiara Goold, Takihei Ellacott, Miliani Simon et Mikilani Pinson ont littéralement dominé la compétition en catégorie surf. Mikilani Pinson, proposant une ébauche d'un surf radical et engagé, s'est adjugée une victoire avec la manière chez les benjamines. Miliani Simon, fraîchement revenue de France avec de l'or dans ses valises, a fait preuve d'une maturité exemplaire dans la qualité de ses manœuvres ainsi que dans la stratégie de compétition. Elle s'est logiquement imposée chez les minimes. Du côté des cadettes, Takihei Ellacott s'est offert une victoire de taille dans une finale très relevée, l'opposant aux sœurs Simon et à la jeune prodige Kiara Goold. Avec caractère et détermination, la jeune athlète a montré que désormais il fallait compter sur elle pour les saisons à venir.
Mais au sommet, ce fut bel et bien la talentueuse Kiara Goold qui s'est emparée de toute l'attention du public et des juges. Avec une technique irréprochable et une approche ‘new school’ inégalée, la jeune surfeuse a assuré le spectacle en s'imposant à la fois chez les juniors, face à une Takihei Ellacott, pourtant en grande forme, et en Open face à la championne en titre Kohai Fierro. Off the lip, tail slide ou air reverse : Kiara Goold a été tout simplement un cran au-dessus. Un doublé mérité, à la hauteur du talent de la surfeuse qui remettra sans aucun doute son titre en jeu l'année prochaine. Une chose est sûre, le surf féminin local a de beaux jours devant lui.