Nairobi, Kenya | AFP | lundi 03/09/2017 - Le ministre kényan de l'Education Fred Matiangi a annoncé lundi à la presse que l'incendie samedi d'un lycée pour filles de Nairobi était un acte criminel, dans lequel neuf lycéennes ont péri selon un nouveau bilan.
"La plupart des actes d'enquête sont terminés et je peux vous dire avec certitude - j'ai été informé par la police - que ceci n'était pas un accident (...). Il s'agissait d'un incendie volontaire", a déclaré M. Matiangi lors d'une conférence de presse au ministère de l'Education.
"La police nous a assuré qu'elle avait des pistes précises sur des suspects spécifiques et nous saurons en temps utile qui sont ces suspects", a-t-il ajouté.
M. Matiangi, qui est également ministre de l'Intérieur par intérim, a indiqué que le bilan du drame s'élevait désormais à "9 morts". Un premier bilan établi de source officielle samedi faisait état de 7 lycéennes tuées et d'une dizaine blessées.
Le sinistre s'était déclaré samedi à 02H00 du matin dans un dortoir du lycée Moi, un établissement renommé qui accueille environ 1.000 adolescentes âgées pour la plupart de 14 à 18 ans, dans le quartier de Kibera à Nairobi.
Le lycée a été fermé pour les deux prochaines semaines et les élèves, choquées pour nombre d'entre elles, ont été renvoyées dans leurs familles.
Lors du premier semestre 2016, le Kenya avait été confronté à une vague sans précédent d'incendies volontaires d'écoles publiques: entre juin et juillet 2016, plus de 110 écoles secondaires réparties aux quatre coins du pays avaient ainsi été partiellement détruites par le feu.
Quelque 150 élèves avaient alors été arrêtés et inculpés d'incendie criminel, tout comme dix enseignants.
Les causes de cette épidémie d'incendies avaient été difficiles à cerner par les autorités et la presse kényane s'était alors fait l'écho d'un éventail de possibles raisons: représailles d'un "cartel" associé au juteux trafic de sujets d'examens, grogne face à la modification du calendrier scolaire et fronde contre les méthodes perçues comme autoritaires de M. Matiangi.
Lundi, ce dernier a dénoncé le fait que des querelles portant sur tel ou tel proviseur et parfois alimentées par des défiances entre communautés locales débouchaient sur des actes criminels.
"Nous ne pouvons résoudre un conflit dans une école ou une dispute sur la direction d'une école en brûlant l'école", a martelé le ministre.
"Ce n'est pas bien, ce n'est pas juste et c'est irresponsable", a-t-il ajouté.
"La plupart des actes d'enquête sont terminés et je peux vous dire avec certitude - j'ai été informé par la police - que ceci n'était pas un accident (...). Il s'agissait d'un incendie volontaire", a déclaré M. Matiangi lors d'une conférence de presse au ministère de l'Education.
"La police nous a assuré qu'elle avait des pistes précises sur des suspects spécifiques et nous saurons en temps utile qui sont ces suspects", a-t-il ajouté.
M. Matiangi, qui est également ministre de l'Intérieur par intérim, a indiqué que le bilan du drame s'élevait désormais à "9 morts". Un premier bilan établi de source officielle samedi faisait état de 7 lycéennes tuées et d'une dizaine blessées.
Le sinistre s'était déclaré samedi à 02H00 du matin dans un dortoir du lycée Moi, un établissement renommé qui accueille environ 1.000 adolescentes âgées pour la plupart de 14 à 18 ans, dans le quartier de Kibera à Nairobi.
Le lycée a été fermé pour les deux prochaines semaines et les élèves, choquées pour nombre d'entre elles, ont été renvoyées dans leurs familles.
Lors du premier semestre 2016, le Kenya avait été confronté à une vague sans précédent d'incendies volontaires d'écoles publiques: entre juin et juillet 2016, plus de 110 écoles secondaires réparties aux quatre coins du pays avaient ainsi été partiellement détruites par le feu.
Quelque 150 élèves avaient alors été arrêtés et inculpés d'incendie criminel, tout comme dix enseignants.
Les causes de cette épidémie d'incendies avaient été difficiles à cerner par les autorités et la presse kényane s'était alors fait l'écho d'un éventail de possibles raisons: représailles d'un "cartel" associé au juteux trafic de sujets d'examens, grogne face à la modification du calendrier scolaire et fronde contre les méthodes perçues comme autoritaires de M. Matiangi.
Lundi, ce dernier a dénoncé le fait que des querelles portant sur tel ou tel proviseur et parfois alimentées par des défiances entre communautés locales débouchaient sur des actes criminels.
"Nous ne pouvons résoudre un conflit dans une école ou une dispute sur la direction d'une école en brûlant l'école", a martelé le ministre.
"Ce n'est pas bien, ce n'est pas juste et c'est irresponsable", a-t-il ajouté.