Tahiti, le 11 juin 2023 - Vahine Fierro et Kauli Vaast ont été accueillis en grande pompe, vendredi matin, à l'aéroport de Faa'a. Qualifiés pour les épreuves olympiques de surf de Teahupo'o en 2024, les deux prodiges du surf tahitien vont pouvoir savourer cette première victoire avec leurs proches. Avant de repartir début juillet en Afrique du Sud pour reprendre leur saison sur les Challenger series.
Quelle est ta réaction après avoir appris ta qualification pour les JO à Teahupo'o ?
“C'était une longue compétition. On a surfé non-stop pendant sept jours avec deux à trois séries par jour. C'était beaucoup de pression mais il ne fallait pas le montrer parce qu'il fallait rester concentré et aller le plus loin possible. C'était l'objectif. Il fallait que j'aille plus loin que l'Espagnol [Gonzalo Guttierez, NDLR]. Je suis éliminé de ma série des repêchages mais je termine devant lui au niveau du score et je gagne cette place pour les JO. C'était beaucoup d'émotions parce que c'était mon rêve de me qualifier pour les JO. Et il s'est réalisé. Après la série j'ai relâché la pression et c'est incroyable.”
Tu vas surfer à domicile sur une vague tu connais parfaitement. Est-ce-que tu as plus de chance de faire un gros résultat ?
“J'ai la chance de connaitre Teahupo'o et c'est mon spot préféré : c'est à la maison. Je pense que l'on est avantagé d'être un local du spot là-bas. Après il va falloir voir au fur et à mesure des entrainements. En plus Vahine s'est aussi qualifiée donc ça rajoute encore plus de confiance. Mais peut-être qu'un autre Tahitien pourra encore se qualifier.”
Avec Vahine Fierro vous faites certainement parti des cinq meilleurs surfeurs sur cette vague de Teahupo'o...
“Après en compétition c'est très aléatoire, surtout au surf. Il va falloir être concentré, bien surfer et c'est une compétition comme toutes les autres. C'est la compétition, peut-être que ça se passera mal ou très bien mais on est vraiment super prêts pour essayer de rapporter une médaille.”
Les JO c'est dans un peu plus d'un an. Quel va être ton programme pour arriver en pleine forme pour cette compétition ?
“Suivre déjà toutes les compétitions des Challenger series cette année. Et puis quand j'ai du temps, rentrer à la maison entre deux compétitions et aller surfer à Teahupo'o. Il n'y pas de secrets, il va falloir s'entrainer dur.”
Pour éviter les blessures est-ce qu'on ne te verra plus surfer lors des gros swell ?
“Non pas du tout. Si je suis à Tahiti pendant un swell je serai à l'eau c'est sûr.”
Quelle est ta réaction après avoir appris ta qualification pour les JO à Teahupo'o ?
“C'était une longue compétition. On a surfé non-stop pendant sept jours avec deux à trois séries par jour. C'était beaucoup de pression mais il ne fallait pas le montrer parce qu'il fallait rester concentré et aller le plus loin possible. C'était l'objectif. Il fallait que j'aille plus loin que l'Espagnol [Gonzalo Guttierez, NDLR]. Je suis éliminé de ma série des repêchages mais je termine devant lui au niveau du score et je gagne cette place pour les JO. C'était beaucoup d'émotions parce que c'était mon rêve de me qualifier pour les JO. Et il s'est réalisé. Après la série j'ai relâché la pression et c'est incroyable.”
Tu vas surfer à domicile sur une vague tu connais parfaitement. Est-ce-que tu as plus de chance de faire un gros résultat ?
“J'ai la chance de connaitre Teahupo'o et c'est mon spot préféré : c'est à la maison. Je pense que l'on est avantagé d'être un local du spot là-bas. Après il va falloir voir au fur et à mesure des entrainements. En plus Vahine s'est aussi qualifiée donc ça rajoute encore plus de confiance. Mais peut-être qu'un autre Tahitien pourra encore se qualifier.”
Avec Vahine Fierro vous faites certainement parti des cinq meilleurs surfeurs sur cette vague de Teahupo'o...
“Après en compétition c'est très aléatoire, surtout au surf. Il va falloir être concentré, bien surfer et c'est une compétition comme toutes les autres. C'est la compétition, peut-être que ça se passera mal ou très bien mais on est vraiment super prêts pour essayer de rapporter une médaille.”
Les JO c'est dans un peu plus d'un an. Quel va être ton programme pour arriver en pleine forme pour cette compétition ?
“Suivre déjà toutes les compétitions des Challenger series cette année. Et puis quand j'ai du temps, rentrer à la maison entre deux compétitions et aller surfer à Teahupo'o. Il n'y pas de secrets, il va falloir s'entrainer dur.”
Pour éviter les blessures est-ce qu'on ne te verra plus surfer lors des gros swell ?
“Non pas du tout. Si je suis à Tahiti pendant un swell je serai à l'eau c'est sûr.”
"J'ai déjà vécu ça, d'avoir tout Tahiti qui était derrière moi et c'est une force incroyable"
Kauli Vaast au Salvador qui reçoit son ticket pour les JO du président de l'ISA, Fernando Aguerre. (photo : Pablo Franco/ISA)
Le surf est une discipline toute nouvelle aux JO. Est-ce-que tu te voyais un jour participer à un tel événement ?
“Quand j'ai commencé je ne me voyais pas aux JO parce que le surf n'y n'était pas encore. Après quand le surf est rentré je me suis posé des questions et puis apprendre que le surf pour Paris 2024 allait se faire à Teahupo'o forcément c'est devenu un objectif pour moi d'y participer. Ça a été une énorme motivation. J'y suis et maintenant il faut gagner.”
On se souvient de tout le soutien que tu as reçu lors du dernier Tahiti Pro et pour les JO il faudra s'attendre aussi à un énorme soutien de la population. C'est aussi un avantage ?
“J'ai déjà eu la chance de faire un bon résultat l'année dernière au Tahiti Pro. On peut dire que j'ai déjà vécu ça, d'avoir tout Tahiti qui était derrière moi et c'est une force incroyable. C'est ça qui peut nous motiver, nous amener à nous surpasser. C'est une bonne chose et c'est une bonne pression.”
Des intempéries et des inondations ont touché Teahupo'o le mois dernier. Est-ce-que tu n'avais pas peur que les JO se fassent ailleurs ?
“J'ai suivi ça de loin. J'étais en Australie à ce moment-là. Et puis peu importe que les JO se fassent ou non à Tahiti. Les JO pour un athlète c'est la plus grosse compétition qui soit. Donc rien que d'être qualifié pour les JO ça représente énormément pour moi. Après peu importe que ce soit ici ou ailleurs je vais donner le meilleur de moi-même.”
Quel est ton programme pour les prochaines semaines avant de repartir ?
“Je vais pêcher, aller fa'ahe'e, passer du temps avec ma famille et me reposer pour repartir plus fort sur les Challenger series. Mais là, niveau mental, je suis aux anges.”
On relâche la pression mais le prochain objectif maintenant c'est la qualification pour le prochain CT ?
“Se qualifier pour les JO c'était une première étape hyper dure et hyper compliquée. Ça a été une sacrée épreuve mais voilà je suis qualifié. Maintenant il faut se concentrer sur le reste de l'année. Le principal objectif c'est de me qualifier pour le CT. Il reste quatre grosses compétitions sur les Challenger series. Mais là ça fait du bien de rentrer à la maison. Je vais profiter pendant un mois avant de repartir.”
“Quand j'ai commencé je ne me voyais pas aux JO parce que le surf n'y n'était pas encore. Après quand le surf est rentré je me suis posé des questions et puis apprendre que le surf pour Paris 2024 allait se faire à Teahupo'o forcément c'est devenu un objectif pour moi d'y participer. Ça a été une énorme motivation. J'y suis et maintenant il faut gagner.”
On se souvient de tout le soutien que tu as reçu lors du dernier Tahiti Pro et pour les JO il faudra s'attendre aussi à un énorme soutien de la population. C'est aussi un avantage ?
“J'ai déjà eu la chance de faire un bon résultat l'année dernière au Tahiti Pro. On peut dire que j'ai déjà vécu ça, d'avoir tout Tahiti qui était derrière moi et c'est une force incroyable. C'est ça qui peut nous motiver, nous amener à nous surpasser. C'est une bonne chose et c'est une bonne pression.”
Des intempéries et des inondations ont touché Teahupo'o le mois dernier. Est-ce-que tu n'avais pas peur que les JO se fassent ailleurs ?
“J'ai suivi ça de loin. J'étais en Australie à ce moment-là. Et puis peu importe que les JO se fassent ou non à Tahiti. Les JO pour un athlète c'est la plus grosse compétition qui soit. Donc rien que d'être qualifié pour les JO ça représente énormément pour moi. Après peu importe que ce soit ici ou ailleurs je vais donner le meilleur de moi-même.”
Quel est ton programme pour les prochaines semaines avant de repartir ?
“Je vais pêcher, aller fa'ahe'e, passer du temps avec ma famille et me reposer pour repartir plus fort sur les Challenger series. Mais là, niveau mental, je suis aux anges.”
On relâche la pression mais le prochain objectif maintenant c'est la qualification pour le prochain CT ?
“Se qualifier pour les JO c'était une première étape hyper dure et hyper compliquée. Ça a été une sacrée épreuve mais voilà je suis qualifié. Maintenant il faut se concentrer sur le reste de l'année. Le principal objectif c'est de me qualifier pour le CT. Il reste quatre grosses compétitions sur les Challenger series. Mais là ça fait du bien de rentrer à la maison. Je vais profiter pendant un mois avant de repartir.”