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KIT KAT KLUB: dernières représentations!


credit photo Ch. Durocher
credit photo Ch. Durocher
Il ne reste plus que 3 soirées pour assister au spectacle Berlin, KIT KAT KLUB, Décembre 1938 : NOUVEL AN DE FOLIE, D'ESPOIR ET DE MORT AU CABARET
Lancée dés le jeudi 13 octobre dernier et premier spectacle à habiter la nouvelle scène du grand théâtre de la Maison de la culture, la comédie musicale "Kit Kat Klub" en est déjà à sa seconde semaine. Trois ultimes représentations sont proposées au grand public les vendredi 21 et samedi 22 octobre (19h30) et le final, le dimanche 23 octobre (18h30).

LE SPECTACLE DE TOUS LES SUPERLATIFS

Ce spectacle est mené de main de maîtres : d'une part avec Gérald Mingo, irrésistible en maître de cérémonie hors du commun alternant provocation, humour et sensibilité, présence, improvisation, sens des personnages qu'il incarne. D'autre part avec Frédéric Rossoni, chef d'orchestre d'un Band d'une justesse et d'une incroyable maîtrise, donnant corps et vie à des personnages d'époque tous plus attachants les uns que les autres.

Moins facile d'accès qu'un spectacle grand public comme "Notre Dame de Paris", "Kit Kat Klub" est sans doute plus profond, plus vrai. Vrai par son ambiance délirante, vrai par la peur que les comédiens/chanteurs/danseurs ressentent, vrai par la multiplicité des défis à relever. Plus vrai car Gérald Mingo y glisse, dans sa démesure artistique, un cri d'espoir.

Défi du rythme, tout d'abord : à cet égard, aucun temps mort. La scène est sans cesse occupée, les numéros de ... cabaret se succèdent, aidés en cela par une écriture musicale sur mesure que Frédéric Rossoni a peaufinée avec caractère et sensibilité, avec cette connaissance unique des univers musicaux de jadis et d'aujourd'hui.

Des voix, ensuite : le "Kit Kat Klub" reste comme tous les cabarets un espace ouvert aux artistes, et de Christine à Laurie Casula - 14 ans, un phénomène - en passant par l'omniprésent maître des cérémonies, tout ou presque se dit, se sent par le chant. Les voix, différentes, sont superbes. De grands titres chantées par de grands noms - La vie est un grand cabaret, Mein Herr, Wilcommen in Cabaret, Ne dires rien à Maman - et c'est tout un passé qui resurgit.

De la danse, enfin. Autour de Sandrine Bourdiec, Miranda Giau et Laurie Casula donnent dans les canons de l'époque avec tendresse, humour, provocation et style. Souriantes, aguicheuses mais jamais vulgaires, les "filles" du cabaret semblent à la fois proches et lointaines. Tourbillonnant comme des étoiles insaisissables, elles parsèment la scène de lumière et de ce bonheur qu'il convient d'acheter pour y croire un instant.

Avec un final d'une émotion sans pareille, rappelant, comme l'a souhaité Mingo lui même, l'horreur sans retour des dictatures inhumaines. De la piste de danse le cabaret se transforme, in fine, en une drôle d'arène. Un train, une mimique, un drôle d'uniforme.

Le public est unanime, ce spectacle offre des moments d'exception avec une troupe d'une générosité incroyable, un staff technique très au point, un pari artistique déjà gagné.
Plus que trois représentations : vendredi 21 octobre à 19h30, du samedi 22 octobre à la même heure et du dimanche 23 octobre, à 18h30.

Réservations : guichet de la Maison de la culture, tel 544 544 et une heure avant les spectacles.

Rédigé par CAPF le Lundi 17 Octobre 2011 à 14:50 | Lu 759 fois