PAPEETE, le 6 aout 2014 - Tout se met en place pour permettre l’ouverture d’une ligne directe entre la Chine et la Polynésie française. Mais une fois les problèmes administratifs écartés, il faudra encore convaincre une compagnie aérienne chinoise de la mettre en place.
Lors du conseil des ministres ce matin, le président Gaston Flosse a annoncé l’arrivée d’une délégation de l’Aviation Civile chinoise le 26 aout. Elle signera un accord avec le Pays pour autoriser les compagnies aériennes chinoises à venir en Polynésie française, et donc permettre l’ouverture d’une liaison aérienne directe entre la Chine continentale et nos îles. Le gouvernement chinois demanderait une autorisation pour opérer 14 vols par semaine à terme, soit deux par jour.
« Nous avons toujours des relations avec la Hainan Airlines, mais notre problème c’est le coût des trois hôtels qu’ils veulent acheter » explique Gaston Flosse. « Ce n’est toujours pas réglé, et ça devient plus difficile, évidemment. Le taux d’occupation des hôtels a bien augmenté, il a dépassé les 70%, donc les prix qu’ils avaient donnés au mois de janvier ne sont plus les même aujourd’hui. Mais Hainan Airlines ne lâche pas, ils sont toujours preneurs. Mais pour eux il faut absolument avoir des hôtels dès aujourd’hui pour commencer la ligne. » Les hôtels que visent ces investisseurs sont le Bora Bora Nui, le Hilton de Moorea et le Saint Regis de Bora Bora. Les autres hôtels potentiellement à vendre sur le territoire seraient soit trop petits, soit trop vieux.
L’autre piste pour augmenter la fréquence des vols, Hawaiian Airlines, est plus compliquée. La compagnie américaine rechigne surtout devant le coût de l’aéroport de Tahiti Faa’a, qui serait « cinq fois plus que ce qu’ils paient à Honolulu, dix fois plus qu’à Singapour. » Avec une taxe d’aéroport qui a encore augmenté en 2014, la situation n’est pas prête de se régler.
Lors du conseil des ministres ce matin, le président Gaston Flosse a annoncé l’arrivée d’une délégation de l’Aviation Civile chinoise le 26 aout. Elle signera un accord avec le Pays pour autoriser les compagnies aériennes chinoises à venir en Polynésie française, et donc permettre l’ouverture d’une liaison aérienne directe entre la Chine continentale et nos îles. Le gouvernement chinois demanderait une autorisation pour opérer 14 vols par semaine à terme, soit deux par jour.
« Nous avons toujours des relations avec la Hainan Airlines, mais notre problème c’est le coût des trois hôtels qu’ils veulent acheter » explique Gaston Flosse. « Ce n’est toujours pas réglé, et ça devient plus difficile, évidemment. Le taux d’occupation des hôtels a bien augmenté, il a dépassé les 70%, donc les prix qu’ils avaient donnés au mois de janvier ne sont plus les même aujourd’hui. Mais Hainan Airlines ne lâche pas, ils sont toujours preneurs. Mais pour eux il faut absolument avoir des hôtels dès aujourd’hui pour commencer la ligne. » Les hôtels que visent ces investisseurs sont le Bora Bora Nui, le Hilton de Moorea et le Saint Regis de Bora Bora. Les autres hôtels potentiellement à vendre sur le territoire seraient soit trop petits, soit trop vieux.
L’autre piste pour augmenter la fréquence des vols, Hawaiian Airlines, est plus compliquée. La compagnie américaine rechigne surtout devant le coût de l’aéroport de Tahiti Faa’a, qui serait « cinq fois plus que ce qu’ils paient à Honolulu, dix fois plus qu’à Singapour. » Avec une taxe d’aéroport qui a encore augmenté en 2014, la situation n’est pas prête de se régler.