"Nous utilisons le SIG pour gérer le patrimoine invisible, c'est-à-dire, tout ce qui est canalisations, compteurs invisibles sous terre", indique Mehiata Riaria.
PIRAE, le 22 mars 2019 - Des stands d'information ont été installés sur le parking du marché de Pirae, ce vendredi. Dans le cadre de la journée mondiale de l'eau, la Polynésienne des eaux a mis trois de leurs outils de travail en avant, afin que le public et les étudiants apprennent un peu plus sur les missions de la société.
L'eau est à l'honneur ce vendredi. La Polynésienne des eaux a choisi, pour cette journée spéciale, de mettre en avant certains de leurs outils de travail. Trois ateliers ont donc été installés sur le parking du marché de Pirae.
Le public a ainsi pu découvrir le logiciel "SIG" (Système d'information géographique) utilisé par la société. "Nous utilisons le SIG pour gérer le patrimoine invisible, c'est-à-dire, tout ce qui est canalisations, compteurs invisibles sous terre, et nous avons aussi les infos sur les branchements incendie et tous les compteurs des abonnés", explique Mehiata Riaria, chargée de communication, avant de rajouter : "Toutes ces données sont gérées par un collaborateur qui va sur le terrain avec ces appareils pour tracer les canalisations. C'est un logiciel très important pour nos agents techniques lorsqu'ils doivent intervenir ou remplacer une canalisation, cela leur permet de préparer le matériel avant de se rendre sur le site."
Autres outils mis en avant, les compteurs intelligents (radio-relève et télé-relève). "La télé-relève a déjà été déployée sur Bora Bora. Aujourd'hui, nous sommes à 1 900 compteurs posés. Ils permettent aux clients d'être au courant en temps réel de leur consommation d'eau. Ils peuvent même se rendre sur leur agence en ligne, et noter des seuils de consommation, et au-delà de ces seuils, ils reçoivent une alerte par mail ou par sms. Sur Tahiti, ce sera plutôt la radio-relève, c'est-à-dire que chaque compteur est muni d'un capteur où toutes les données sont stockées. Elles sont ensuite récupérées par un agent, alors que la télé-relève, les données sont récoltées du bureau", indique Mehiata Riaria.
Le troisième atelier "est destiné à la recherche des fuites. On fait des démonstrations avec des écoutes, pour entendre l'eau s'écouler dans la canalisation", précise la chargée de communication.
Pour cette journée dédiée à l'eau, 120 élèves du lycée Saint-Joseph étaient présents.
La Polynésienne des eaux intervient sur quatre communes : Papeete, Pirae, Moorea et Bora Bora. Les autres communes gèrent leur eau en régie.
L'eau est à l'honneur ce vendredi. La Polynésienne des eaux a choisi, pour cette journée spéciale, de mettre en avant certains de leurs outils de travail. Trois ateliers ont donc été installés sur le parking du marché de Pirae.
Le public a ainsi pu découvrir le logiciel "SIG" (Système d'information géographique) utilisé par la société. "Nous utilisons le SIG pour gérer le patrimoine invisible, c'est-à-dire, tout ce qui est canalisations, compteurs invisibles sous terre, et nous avons aussi les infos sur les branchements incendie et tous les compteurs des abonnés", explique Mehiata Riaria, chargée de communication, avant de rajouter : "Toutes ces données sont gérées par un collaborateur qui va sur le terrain avec ces appareils pour tracer les canalisations. C'est un logiciel très important pour nos agents techniques lorsqu'ils doivent intervenir ou remplacer une canalisation, cela leur permet de préparer le matériel avant de se rendre sur le site."
Autres outils mis en avant, les compteurs intelligents (radio-relève et télé-relève). "La télé-relève a déjà été déployée sur Bora Bora. Aujourd'hui, nous sommes à 1 900 compteurs posés. Ils permettent aux clients d'être au courant en temps réel de leur consommation d'eau. Ils peuvent même se rendre sur leur agence en ligne, et noter des seuils de consommation, et au-delà de ces seuils, ils reçoivent une alerte par mail ou par sms. Sur Tahiti, ce sera plutôt la radio-relève, c'est-à-dire que chaque compteur est muni d'un capteur où toutes les données sont stockées. Elles sont ensuite récupérées par un agent, alors que la télé-relève, les données sont récoltées du bureau", indique Mehiata Riaria.
Le troisième atelier "est destiné à la recherche des fuites. On fait des démonstrations avec des écoutes, pour entendre l'eau s'écouler dans la canalisation", précise la chargée de communication.
Pour cette journée dédiée à l'eau, 120 élèves du lycée Saint-Joseph étaient présents.
La Polynésienne des eaux intervient sur quatre communes : Papeete, Pirae, Moorea et Bora Bora. Les autres communes gèrent leur eau en régie.
Autres outils mis en avant, les compteurs intelligents (radio-relève et télé-relève).
Le troisième atelier "est destiné à la recherche des fuites. On fait des démonstrations avec des écoutes, pour entendre l'eau s'écouler dans la canalisation", précise Mehiata Riaria.
Mehiata Riaria
Chargée de communication
"On va construire une usine sur Haumi qui va permettre d'étendre la potabilité de l'eau"
"Moorea est un cas assez particulier. Par exemple, sur Papeete, il y a des rivières, des cascades, mais ils ont aussi des nappes phréatiques. Donc, ils ont plusieurs ressources en eau. Alors que sur Moorea, la plupart des captages sont en rivière, ça veut dire que lorsqu'il pleut, eh bien, la rivière est en crue et forcément, c'est cette eau marron que l'usine récupère. Et on a des seuils qui nous alertent et qui nous disent que l'eau est trop turbide. Du coup, les machines se mettent en arrêt parce que c'est saturé. Pour le moment, le secteur Nord de Moorea est potable et le secteur Sud ne l'est pas. Donc, très prochainement, on va construire une usine sur Haumi qui va permettre d'étendre la potabilité de l'eau sur Haumi et les communes avoisinantes. Il y a des réseaux annexes à construire, à renouveler. Une étude est en cours de recherches de ressources en eau, ça va nous aider à étendre la potabilité. L'usine de Haumi sera inaugurée au mois de juillet."
Chargée de communication
"On va construire une usine sur Haumi qui va permettre d'étendre la potabilité de l'eau"
"Moorea est un cas assez particulier. Par exemple, sur Papeete, il y a des rivières, des cascades, mais ils ont aussi des nappes phréatiques. Donc, ils ont plusieurs ressources en eau. Alors que sur Moorea, la plupart des captages sont en rivière, ça veut dire que lorsqu'il pleut, eh bien, la rivière est en crue et forcément, c'est cette eau marron que l'usine récupère. Et on a des seuils qui nous alertent et qui nous disent que l'eau est trop turbide. Du coup, les machines se mettent en arrêt parce que c'est saturé. Pour le moment, le secteur Nord de Moorea est potable et le secteur Sud ne l'est pas. Donc, très prochainement, on va construire une usine sur Haumi qui va permettre d'étendre la potabilité de l'eau sur Haumi et les communes avoisinantes. Il y a des réseaux annexes à construire, à renouveler. Une étude est en cours de recherches de ressources en eau, ça va nous aider à étendre la potabilité. L'usine de Haumi sera inaugurée au mois de juillet."