Les institutions, dont le Ministère de la Famille en charge de la condition féminine, les professionnels et associations du Pays seront présents cette année, dans les jardins de Paofai, pour lutter contre les violences faites aux femmes. Des stands d’information et de sensibilisation ainsi que des ateliers de prévention seront ouverts au grand public, vendredi 25 novembre 2011, dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Une course relais autour de l’île, où le Ministère a souhaité mobiliser et impliquer toutes les communes de Tahiti, se tiendra également. Organisée par une association de terrain, l’Association Utuafare Mataeinaa, les départs auront lieu à Teahupoo et Tautira pour une arrivée dans les jardins de Paofai. Un rassemblement symbolique fort demeure important pour sensibiliser le plus grand nombre.
Une action locale pour une lutte internationale
Le 17 décembre 1999, par sa résolution 54/134, l'Assemblée Générale a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, et a invité les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des activités conçues pour sensibiliser l'opinion au problème. Les militants en faveur des droits des femmes ont choisi en 1981 la date du 25 novembre comme journée de lutte contre la violence, en mémoire des trois sœurs Mirabal, militantes dominicaines brutalement assassinées sur les ordres du chef de l'État, Rafael Trujillo (1930-1961).
L'Assemblée générale a adoptée la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes (A/RES/48/104) le 20 décembre 1993.
Chaque année dans le monde entier la journée du 25 novembre se caractérise par l’organisation de plusieurs manifestations en faveur du public pour lutter contre les violences faites aux femmes, plus particulièrement aux femmes car les victimes de ces infractions restent dans la grande majorité des femmes, même si nous constatons également des violences commises par des femmes à l’encontre de leurs conjoints.
L’ampleur et la gravité du phénomène de violences faites aux femmes, en particulier en Polynésie française où une femme sur quatre subit des violences, physiques, sexuelles, psychologiques, verbales ou économiques au cours de sa vie ; ont appelé depuis plusieurs années une réponse forte de la part des pouvoirs publics.
Cette problématique est d’autant plus importante pour le Ministère car dans le contexte économique qui est le nôtre, les difficultés sociales et familiales s’en trouvent parfois aggravées. Il nous appartient donc à tous de se montrer d’autant plus vigilant et d’autant moins tolérant face à ces violences inacceptables. Les actions continueront à être menées afin de faire baisser le niveau de tolérance et augmenter le niveau de sensibilisation auprès de tous, aussi bien les victimes, les auteurs que les témoins.
Les professionnels et confessions religieuses se mobilisent
La journée de sensibilisation dans les jardins de Paofai sera animée par des stands d’information, des ateliers à l’attention des lycéens et du grand public, une exposition de messages et de témoignages, des courts-métrages, etc.
Seront présents : la Gendarmerie, la Direction de la sécurité publique (DSP), la Direction des affaires sociales (DAS), le Centre de consultations spécialisées de protection maternelle et infantile (CCSPMI), la Caisse de prévoyance sociale, l’Association polyvalente d’actions judiciaires (APAJ), le Centre d’information des droits des femmes et des familles de Polynésie (CIDFF), le foyer d’hébergement Pu o te hau, les associations Utuafare Mataeinaa, Rauhine, Vahine Orama, Vivre sans drogue, SOS suicide, Tahiti action globe.
Afin d’aller encore plus loin dans les actions de terrain menées par les professionnels, les institutions du Pays, de l’Etat, ainsi que les organisations non gouvernementales ont collaborés activement afin de réaliser un outil de travail visant à accompagner et soutenir les actions des professionnels de terrain auprès du public concerné par les problématiques de violences.
Les différentes formes de violences conjugales
La violence verbale et psychologique
La violence verbale et psychologique est une atteinte à l'intégrité psychique de l'autre. Elle joue principalement sur la peur et la dégradation de l'image de soi. D'une part les conjoints ou concubins violents instaurent un climat de tension et de peur par des cris, des ordres, des menaces. D'autre part, ils s'attaquent à l'identité de leur partenaire en critiquant ce qu'elle est : son physique, sa façon de s'habiller, ce qu'elle fait et ce qu'elle pense. La répétition de ces marques de mépris et de dénigrement, les insultes et les humiliations participent à la dégradation de l'image que la victime a d'elle-même. Cette forme de violence, très répandue, est insidieuse et ne laisse pas de traces apparentes. Pourtant elle est très destructrice. Elle conduit à l'anéantissement progressif des désirs et de la volonté des victimes, qui doivent céder la place aux exigences de l'agresseur tout-puissant. « Tu n'es bonne à rien. » « Si tu me quittes, je te fais la peau. » « Tu n'es qu'une folle, je vais te faire enfermer. »…
La violence économique
La violence économique se définit comme étant le contrôle économique et/ou professionnel de l'autre. Exercée différemment selon le milieu de la victime (allocations familiales jouées ou dépensées ; revenus déposés sur un compte joint dont seul l'auteur détient signature ; privation ou contrôle des ressources financières et matérielles : carnets de chèques et carte bancaire ; biens immobiliers de la victime qui disparaissent sous la gestion de l'auteur de violences conjugales...), elle aura pour objet de déposséder la victime de toute possibilité d'autonomie financière et de créer ainsi sa dépendance.
La violence physique
La violence physique, regroupe l'ensemble des atteintes au corps de l'autre. Il peut s'agir de : gifles, morsures, coups de poing, coups de pied, sévices, strangulation. Le conjoint violent peut également avoir recours à tout objet lors de l'agression : utilisation d'une cigarette pour brûler la victime, utilisation d'une arme telle qu'un couteau, un fusil, un outil ou tout autre objet en vue de blesser ou même de tuer. La violence physique peut, à l'extrême, conduire le conjoint violent à donner la mort à sa victime.
La violence sexuelle
Il y a violence sexuelle, lorsque la femme est obligée de subir des relations sexuelles contre son gré, sous la contrainte ou la menace. Ces violences sexuelles peuvent être accompagnées de brutalités physiques, d'insultes, de scénarii pornographiques humiliants, voire de viols collectifs. C'est en soit un viol de toute façon. Cette forme de violence est la moins évidente à percevoir compte tenu des relations de couple existantes. Ce type de violence est la plus difficile à exprimer pour les femmes. Elles doivent en effet lever à la fois le tabou des violences et celui de la sexualité.
Contacts :
Ministère de la culture, de l’artisanat et de la famille, en charge de la condition féminine
Bâtiment CGM rdc et 1er étage
Tél : 50 10 75 – Fax : 50 10 77
email : [email protected]
Délégation à la famille et à la condition féminine
Bâtiment D – Puurai Faaa à côté du dispensaire
Tél : 80 00 40 – Fax : 80 00 47
email : [email protected]
Direction des affaires sociales
Immeuble Te Hotu – Avenue du Prince Hinoï – Papeete
BP 1707 – 98713 Papeete
Tél: 46.58.46 – Fax: 43.89.20
Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles (CIDFF)
Rue Jacques Moerenhout - Faariipiti- Papeete
Téléphone : 45.01.20
email : [email protected]
Conseil des femmes
BP 3164 Papeete
Tél : 43.22.25
www.conseildesfemmes.pf
APAJ
Association de Polynésie française d’aide aux victimes d’infractions pénales et de médiation
Téléphone : 43.20.41 – 79.21.12 – 76.52.50 - Fax : 43.20.45
email : [email protected]
www.victimes.asso.pf
Utuafare Mataeina’a
AlexandraVANAA-DAVID
Lutte contre la violence faites aux femmes
Tél : 28.45.78
Vahine Orama
Elisabeth HERMANT
Tél : 28 16 86
Une course relais autour de l’île, où le Ministère a souhaité mobiliser et impliquer toutes les communes de Tahiti, se tiendra également. Organisée par une association de terrain, l’Association Utuafare Mataeinaa, les départs auront lieu à Teahupoo et Tautira pour une arrivée dans les jardins de Paofai. Un rassemblement symbolique fort demeure important pour sensibiliser le plus grand nombre.
Une action locale pour une lutte internationale
Le 17 décembre 1999, par sa résolution 54/134, l'Assemblée Générale a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, et a invité les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des activités conçues pour sensibiliser l'opinion au problème. Les militants en faveur des droits des femmes ont choisi en 1981 la date du 25 novembre comme journée de lutte contre la violence, en mémoire des trois sœurs Mirabal, militantes dominicaines brutalement assassinées sur les ordres du chef de l'État, Rafael Trujillo (1930-1961).
L'Assemblée générale a adoptée la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes (A/RES/48/104) le 20 décembre 1993.
Chaque année dans le monde entier la journée du 25 novembre se caractérise par l’organisation de plusieurs manifestations en faveur du public pour lutter contre les violences faites aux femmes, plus particulièrement aux femmes car les victimes de ces infractions restent dans la grande majorité des femmes, même si nous constatons également des violences commises par des femmes à l’encontre de leurs conjoints.
L’ampleur et la gravité du phénomène de violences faites aux femmes, en particulier en Polynésie française où une femme sur quatre subit des violences, physiques, sexuelles, psychologiques, verbales ou économiques au cours de sa vie ; ont appelé depuis plusieurs années une réponse forte de la part des pouvoirs publics.
Cette problématique est d’autant plus importante pour le Ministère car dans le contexte économique qui est le nôtre, les difficultés sociales et familiales s’en trouvent parfois aggravées. Il nous appartient donc à tous de se montrer d’autant plus vigilant et d’autant moins tolérant face à ces violences inacceptables. Les actions continueront à être menées afin de faire baisser le niveau de tolérance et augmenter le niveau de sensibilisation auprès de tous, aussi bien les victimes, les auteurs que les témoins.
Les professionnels et confessions religieuses se mobilisent
La journée de sensibilisation dans les jardins de Paofai sera animée par des stands d’information, des ateliers à l’attention des lycéens et du grand public, une exposition de messages et de témoignages, des courts-métrages, etc.
Seront présents : la Gendarmerie, la Direction de la sécurité publique (DSP), la Direction des affaires sociales (DAS), le Centre de consultations spécialisées de protection maternelle et infantile (CCSPMI), la Caisse de prévoyance sociale, l’Association polyvalente d’actions judiciaires (APAJ), le Centre d’information des droits des femmes et des familles de Polynésie (CIDFF), le foyer d’hébergement Pu o te hau, les associations Utuafare Mataeinaa, Rauhine, Vahine Orama, Vivre sans drogue, SOS suicide, Tahiti action globe.
Afin d’aller encore plus loin dans les actions de terrain menées par les professionnels, les institutions du Pays, de l’Etat, ainsi que les organisations non gouvernementales ont collaborés activement afin de réaliser un outil de travail visant à accompagner et soutenir les actions des professionnels de terrain auprès du public concerné par les problématiques de violences.
Les différentes formes de violences conjugales
La violence verbale et psychologique
La violence verbale et psychologique est une atteinte à l'intégrité psychique de l'autre. Elle joue principalement sur la peur et la dégradation de l'image de soi. D'une part les conjoints ou concubins violents instaurent un climat de tension et de peur par des cris, des ordres, des menaces. D'autre part, ils s'attaquent à l'identité de leur partenaire en critiquant ce qu'elle est : son physique, sa façon de s'habiller, ce qu'elle fait et ce qu'elle pense. La répétition de ces marques de mépris et de dénigrement, les insultes et les humiliations participent à la dégradation de l'image que la victime a d'elle-même. Cette forme de violence, très répandue, est insidieuse et ne laisse pas de traces apparentes. Pourtant elle est très destructrice. Elle conduit à l'anéantissement progressif des désirs et de la volonté des victimes, qui doivent céder la place aux exigences de l'agresseur tout-puissant. « Tu n'es bonne à rien. » « Si tu me quittes, je te fais la peau. » « Tu n'es qu'une folle, je vais te faire enfermer. »…
La violence économique
La violence économique se définit comme étant le contrôle économique et/ou professionnel de l'autre. Exercée différemment selon le milieu de la victime (allocations familiales jouées ou dépensées ; revenus déposés sur un compte joint dont seul l'auteur détient signature ; privation ou contrôle des ressources financières et matérielles : carnets de chèques et carte bancaire ; biens immobiliers de la victime qui disparaissent sous la gestion de l'auteur de violences conjugales...), elle aura pour objet de déposséder la victime de toute possibilité d'autonomie financière et de créer ainsi sa dépendance.
La violence physique
La violence physique, regroupe l'ensemble des atteintes au corps de l'autre. Il peut s'agir de : gifles, morsures, coups de poing, coups de pied, sévices, strangulation. Le conjoint violent peut également avoir recours à tout objet lors de l'agression : utilisation d'une cigarette pour brûler la victime, utilisation d'une arme telle qu'un couteau, un fusil, un outil ou tout autre objet en vue de blesser ou même de tuer. La violence physique peut, à l'extrême, conduire le conjoint violent à donner la mort à sa victime.
La violence sexuelle
Il y a violence sexuelle, lorsque la femme est obligée de subir des relations sexuelles contre son gré, sous la contrainte ou la menace. Ces violences sexuelles peuvent être accompagnées de brutalités physiques, d'insultes, de scénarii pornographiques humiliants, voire de viols collectifs. C'est en soit un viol de toute façon. Cette forme de violence est la moins évidente à percevoir compte tenu des relations de couple existantes. Ce type de violence est la plus difficile à exprimer pour les femmes. Elles doivent en effet lever à la fois le tabou des violences et celui de la sexualité.
Contacts :
Ministère de la culture, de l’artisanat et de la famille, en charge de la condition féminine
Bâtiment CGM rdc et 1er étage
Tél : 50 10 75 – Fax : 50 10 77
email : [email protected]
Délégation à la famille et à la condition féminine
Bâtiment D – Puurai Faaa à côté du dispensaire
Tél : 80 00 40 – Fax : 80 00 47
email : [email protected]
Direction des affaires sociales
Immeuble Te Hotu – Avenue du Prince Hinoï – Papeete
BP 1707 – 98713 Papeete
Tél: 46.58.46 – Fax: 43.89.20
Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles (CIDFF)
Rue Jacques Moerenhout - Faariipiti- Papeete
Téléphone : 45.01.20
email : [email protected]
Conseil des femmes
BP 3164 Papeete
Tél : 43.22.25
www.conseildesfemmes.pf
APAJ
Association de Polynésie française d’aide aux victimes d’infractions pénales et de médiation
Téléphone : 43.20.41 – 79.21.12 – 76.52.50 - Fax : 43.20.45
email : [email protected]
www.victimes.asso.pf
Utuafare Mataeina’a
AlexandraVANAA-DAVID
Lutte contre la violence faites aux femmes
Tél : 28.45.78
Vahine Orama
Elisabeth HERMANT
Tél : 28 16 86
"Cours pour elle" autour de l'île de Tahiti le vendredi 25 novembre 2011
Bulletin d'inscription Cours pour Elles 2011 officiel.pdf
(251.03 Ko)
Règlement Cours pour elles.pdf (157.63 Ko)
Dossier presse Course relais 25nov 2011.pdf (1.92 Mo)
Règlement Cours pour elles.pdf (157.63 Ko)
Dossier presse Course relais 25nov 2011.pdf (1.92 Mo)