PAPEETE, le 19 avril 2018. En Polynésie, dans les îles surtout ou certains endroits de Tahiti épargnés, la pollution lumineuse est quasiment inexistante. Mais elle est tout de même présente dans la zone urbaine. Ce qui perturbe un certain nombre d’espèces.
Aujourd’hui, un tiers de l’humanité ne peut jamais voir la Voie Lactée de là où il vit. Preuve, s’il fallait, de l’étendue de la pollution lumineuse sur le globe. La pollution lumineuse c’est la présence nocturne anormale ou gênante de lumière. Le terme désigne aussi les conséquences de l’éclairage artificiel nocturne sur le monde vivant car elle n’est pas anodine.
La pollution lumineuse est une gêne pour les astronomes et pour les amoureux du ciel nocturne. Ceux qui aiment regarder les astres la nuit. Car ils ne peuvent pas tout voir. Elle a un impact sur la faune (les animaux), la flore (les végétaux), les champignons, les écosystèmes ainsi que sur la santé de l’homme. Mais comment agit-elle ?
Elle peut par exemple troubler les sens des animaux qui utilisent la lumière de la lune et des étoiles pour s’orienter, chasser, fuir. Un grand nombre d’insectes sont attirés par les lumières la nuit, tu as dû t’en rendre compte. Ils finissent par mourir d’épuisement. Certains amphibiens (grenouilles…), aveuglés, ne peuvent plus distinguer leurs proies de leurs prédateurs. Les tortues marines ne retrouvent plus leur site de ponte.
Des végétaux sont eux aussi touchés. Ainsi, la chute des feuilles des arbres est retardée s’ils se trouvent à côté de réverbères. Chez l’homme, la lumière artificielle modifie son système hormonal, ce qui affecte son sommeil notamment.
En Polynésie, les pétrels (ce sont des oiseaux) sont eux aussi victimes. Attirés par l’éclairage du littoral, ils tombent. En effet, ils ont besoin du reflet de la lune et des étoiles sur le lagon pour se repérer la nuit. Avec les lampadaires et autres éclairages, ils sont perdus.
La pollution lumineuse est évaluée par une échelle numérique adaptée. On l’appelle échelle de Bortle. Elle a neuf niveaux et tient compte de l’observabilité des astres dans le ciel et la gêne causée. Avec cette échelle on peut suivre l’évolution de la pollution lumineuse. Conclusion : elle est en augmentation, tant pour l’intensité que pour l’étendue des zones touchées. Entre 2012 et 2016, elle a progressé de 2,2% à l’échelle mondiale.
Aujourd’hui, un tiers de l’humanité ne peut jamais voir la Voie Lactée de là où il vit. Preuve, s’il fallait, de l’étendue de la pollution lumineuse sur le globe. La pollution lumineuse c’est la présence nocturne anormale ou gênante de lumière. Le terme désigne aussi les conséquences de l’éclairage artificiel nocturne sur le monde vivant car elle n’est pas anodine.
La pollution lumineuse est une gêne pour les astronomes et pour les amoureux du ciel nocturne. Ceux qui aiment regarder les astres la nuit. Car ils ne peuvent pas tout voir. Elle a un impact sur la faune (les animaux), la flore (les végétaux), les champignons, les écosystèmes ainsi que sur la santé de l’homme. Mais comment agit-elle ?
Elle peut par exemple troubler les sens des animaux qui utilisent la lumière de la lune et des étoiles pour s’orienter, chasser, fuir. Un grand nombre d’insectes sont attirés par les lumières la nuit, tu as dû t’en rendre compte. Ils finissent par mourir d’épuisement. Certains amphibiens (grenouilles…), aveuglés, ne peuvent plus distinguer leurs proies de leurs prédateurs. Les tortues marines ne retrouvent plus leur site de ponte.
Des végétaux sont eux aussi touchés. Ainsi, la chute des feuilles des arbres est retardée s’ils se trouvent à côté de réverbères. Chez l’homme, la lumière artificielle modifie son système hormonal, ce qui affecte son sommeil notamment.
En Polynésie, les pétrels (ce sont des oiseaux) sont eux aussi victimes. Attirés par l’éclairage du littoral, ils tombent. En effet, ils ont besoin du reflet de la lune et des étoiles sur le lagon pour se repérer la nuit. Avec les lampadaires et autres éclairages, ils sont perdus.
La pollution lumineuse est évaluée par une échelle numérique adaptée. On l’appelle échelle de Bortle. Elle a neuf niveaux et tient compte de l’observabilité des astres dans le ciel et la gêne causée. Avec cette échelle on peut suivre l’évolution de la pollution lumineuse. Conclusion : elle est en augmentation, tant pour l’intensité que pour l’étendue des zones touchées. Entre 2012 et 2016, elle a progressé de 2,2% à l’échelle mondiale.