Tahiti, le 20 août 2023 - Du 31 août au 2 septembre prochain, Las Vegas se transformera en capital mondiale du jiu jitsu brésilien le temps d’un week-end, pour les Worlds Master et la Jiu Jitsu Con, deux compétitions organisées par l’International Brasilian Jiu Jitsu Federation, la ligue 1 du jiu jitsu brésilien.
Projection au sol, contrôle, puis soumission, le jiu jitsu brésilien s’est trouvé beaucoup d’adeptes en Polynésie française ces 15 dernières années. Un engouement qui aujourd’hui porte ses fruits : le Pays possède ses champions et ces derniers n’hésitent plus à se frotter à l’élite mondiale. Las Vegas propose chaque année deux compétitions de prestige, le même week-end, au même endroit. D’un côté les Worlds Master, réservés aux athlètes de plus de 30 ans, et de l’autre la Jiu Jitsu Con, ouverte à tous les niveaux et à tous les âges. Plusieurs milliers d’athlètes sont attendus. Le challenge attise bon nombre de clubs du fenua.
Isolé, le club Arimat de Raiatea s’est toujours assuré de ne pas se faire oublier de la scène locale, proposant à chaque compétition son lot de ‘aito. Et cette fois encore, il n’hésite pas à poser ses nouvelles cartes : “Mon objectif c’est de gagner”, déclare le jeune Rainui Otomimi, 17 ans, combattant originaire de l’Île sacrée. “Cela ne fait qu’un an que je pratique le Jiu Jitsu mais je me suis préparé durement pour participer à la Jiu Jitsu Con de Las Vegas.” Le jeune homme pourra compter sur ses frères d’armes tel que Tamatoa Temauri, 22 ans, tout aussi prêt à en découdre : “On y va pour l’or, la couronne, avec la team ! Arimat, dans le cœur !” Et si les athlètes ne cachent pas leurs ambitions, c’est parce que la préparation fut rude. Kenny Liaut, athlète chevronné du club, témoigne : “Nous avons passé 25 semaines à nous préparer matin et soir.”
De leur côté, les “pitbulls” de Tahitian Top Team (TTT) affichent un calme à toute épreuve. Historiquement, le club s’est déjà livré à de nombreuses batailles à l’international, dont ces compétitions de Las Vegas : Manatea Couraud, Taihia Maitere et Hoanui Vana’a, figures de proue de la TTT, ayant déjà posé le pied sur les plus hautes marches du podium au Convention Center. Et cette année, le club compte profiter de l’événement pour aiguiser ses couteaux, notamment sur les différents tableaux féminins, comme l’explique Kahealani Walker, pionnière sur la scène locale en jiu jitsu brésilien : “Je suis sereine. Je me suis bien préparée physiquement et mentalement. Ça va bien se passer. Cette année, nous sommes quelques filles du club à partir. Ça sera l’occasion aussi pour moi de les aider, étant la plus ancienne je pense pouvoir les conseiller et faire en sorte que l’on aille toutes au bout de ces Worlds Master.”
Chez les Seasiders, on envoie l’artillerie lourde. Vainqueur l’an passé dans sa catégorie des +100 kg en ceinture bleue, Loïc Tautu tentera l’exploit de réaliser le doublé en Master. “Même si j’ai gagné l’année dernière, là je repars de zéro”, explique le colosse de Seasiders. “Cette fois, j’y vais mieux préparé. L’année dernière c’était un peu comme un test. Là je sais à quoi m’attendre et je connais certains de mes adversaires, donc on va pouvoir y aller un peu plus à fond. Sachant que l’objectif, c’est de remporter ma catégorie mais aussi les Open.” Et pour cette édition, Loïc Tautu se réjouit du nombre de Polynésiens inscrits : “L’année dernière nous n’étions pas nombreux. Cette année il y aura une bonne délégation, ça fait plaisir. Dans chaque club le niveau monte et il y a vraiment moyen de taper fort à l’international désormais. De chez nous, tout le monde a ses chances. Il faut juste que l’on se donne les moyens.”
Projection au sol, contrôle, puis soumission, le jiu jitsu brésilien s’est trouvé beaucoup d’adeptes en Polynésie française ces 15 dernières années. Un engouement qui aujourd’hui porte ses fruits : le Pays possède ses champions et ces derniers n’hésitent plus à se frotter à l’élite mondiale. Las Vegas propose chaque année deux compétitions de prestige, le même week-end, au même endroit. D’un côté les Worlds Master, réservés aux athlètes de plus de 30 ans, et de l’autre la Jiu Jitsu Con, ouverte à tous les niveaux et à tous les âges. Plusieurs milliers d’athlètes sont attendus. Le challenge attise bon nombre de clubs du fenua.
Isolé, le club Arimat de Raiatea s’est toujours assuré de ne pas se faire oublier de la scène locale, proposant à chaque compétition son lot de ‘aito. Et cette fois encore, il n’hésite pas à poser ses nouvelles cartes : “Mon objectif c’est de gagner”, déclare le jeune Rainui Otomimi, 17 ans, combattant originaire de l’Île sacrée. “Cela ne fait qu’un an que je pratique le Jiu Jitsu mais je me suis préparé durement pour participer à la Jiu Jitsu Con de Las Vegas.” Le jeune homme pourra compter sur ses frères d’armes tel que Tamatoa Temauri, 22 ans, tout aussi prêt à en découdre : “On y va pour l’or, la couronne, avec la team ! Arimat, dans le cœur !” Et si les athlètes ne cachent pas leurs ambitions, c’est parce que la préparation fut rude. Kenny Liaut, athlète chevronné du club, témoigne : “Nous avons passé 25 semaines à nous préparer matin et soir.”
De leur côté, les “pitbulls” de Tahitian Top Team (TTT) affichent un calme à toute épreuve. Historiquement, le club s’est déjà livré à de nombreuses batailles à l’international, dont ces compétitions de Las Vegas : Manatea Couraud, Taihia Maitere et Hoanui Vana’a, figures de proue de la TTT, ayant déjà posé le pied sur les plus hautes marches du podium au Convention Center. Et cette année, le club compte profiter de l’événement pour aiguiser ses couteaux, notamment sur les différents tableaux féminins, comme l’explique Kahealani Walker, pionnière sur la scène locale en jiu jitsu brésilien : “Je suis sereine. Je me suis bien préparée physiquement et mentalement. Ça va bien se passer. Cette année, nous sommes quelques filles du club à partir. Ça sera l’occasion aussi pour moi de les aider, étant la plus ancienne je pense pouvoir les conseiller et faire en sorte que l’on aille toutes au bout de ces Worlds Master.”
Chez les Seasiders, on envoie l’artillerie lourde. Vainqueur l’an passé dans sa catégorie des +100 kg en ceinture bleue, Loïc Tautu tentera l’exploit de réaliser le doublé en Master. “Même si j’ai gagné l’année dernière, là je repars de zéro”, explique le colosse de Seasiders. “Cette fois, j’y vais mieux préparé. L’année dernière c’était un peu comme un test. Là je sais à quoi m’attendre et je connais certains de mes adversaires, donc on va pouvoir y aller un peu plus à fond. Sachant que l’objectif, c’est de remporter ma catégorie mais aussi les Open.” Et pour cette édition, Loïc Tautu se réjouit du nombre de Polynésiens inscrits : “L’année dernière nous n’étions pas nombreux. Cette année il y aura une bonne délégation, ça fait plaisir. Dans chaque club le niveau monte et il y a vraiment moyen de taper fort à l’international désormais. De chez nous, tout le monde a ses chances. Il faut juste que l’on se donne les moyens.”
En ceinture violette, Kahe Walker se prépare pour son grand retour sur les compétitions internationales.
Les aito de Raiatea ont dû se mobiliser pour financer leur voyage. Nul doute qu'ils sauront être à la hauteur de leur investissement personnel !