Les îles apportent leur richesse culturelle
PIRAE, le 8 juillet 2014. La fédération tahitienne de jeux traditionnels avait convié les médias pour présenter le programme des ‘Tuaro Maohi’ qui sont organisés à Tahiti lors des festivités annuelles du mois de juillet. C’est la 9ème année consécutive que ces jeux sont organisés par la ‘Fédération Amuitahiraa Tu’aro Maohi’, ses 28 associations et ses 783 licenciés.
Les îles sont intimement liées à ces festivités, certaines disciplines comme le coprah disparaîtraient purement et simplement sans leur participation. Le lever de pierre pour Rurutu, le lancer de javelot pour les Tuamotu, les porteurs de fruits à Taha’a, chaque île apporte sa spécialité, sa richesse culturelle.
Samedi 12 juillet, rendez-vous à 15H aux jardins de Paofai pour la course de porteurs de fruits, suivie d’un spectacle traditionnel. Le lendemain dimanche, le programme continue à partir de 10H jusqu’à 16H au Musée des Iles avec le lancer de javelot, le coprah par équipe et le lever de pierre ‘léger’.
Le lendemain, lundi 14 juillet, le programme reprend à 11H avec le lancer de javelot ‘vahine’, le lancer de javelot ‘ia ora Farani’, le lever de pierre ‘lourd’, le coprah individuel et le grimper au cocotier, jusqu’à 16H. Les deux journées seront agrémentées de spectacles traditionnels et de ma’a Tahiti. (spécialités culinaires polynésiennes)
Le 26 juillet à ne pas rater, les régates de pirogue à voile traditionnelle prendront place à la pointe Vénus de Mahina, de 10h à 15H30.
Les îles sont intimement liées à ces festivités, certaines disciplines comme le coprah disparaîtraient purement et simplement sans leur participation. Le lever de pierre pour Rurutu, le lancer de javelot pour les Tuamotu, les porteurs de fruits à Taha’a, chaque île apporte sa spécialité, sa richesse culturelle.
Samedi 12 juillet, rendez-vous à 15H aux jardins de Paofai pour la course de porteurs de fruits, suivie d’un spectacle traditionnel. Le lendemain dimanche, le programme continue à partir de 10H jusqu’à 16H au Musée des Iles avec le lancer de javelot, le coprah par équipe et le lever de pierre ‘léger’.
Le lendemain, lundi 14 juillet, le programme reprend à 11H avec le lancer de javelot ‘vahine’, le lancer de javelot ‘ia ora Farani’, le lever de pierre ‘lourd’, le coprah individuel et le grimper au cocotier, jusqu’à 16H. Les deux journées seront agrémentées de spectacles traditionnels et de ma’a Tahiti. (spécialités culinaires polynésiennes)
Le 26 juillet à ne pas rater, les régates de pirogue à voile traditionnelle prendront place à la pointe Vénus de Mahina, de 10h à 15H30.
Enoch Laughlin, président de la fédération :
Des nouveautés cette année ?
« On a toujours les mêmes épreuves, on n’a pas de nouveauté. On a le projet de remettre à l’ordre du jour la course avec échasses mais on doit encore y travailler. On tient à ce que les athlètes respectent les coutumes, la tradition de lever de pierre par exemple. On s’est aperçu qu’en recherchant la performance, on déviait de l’aspect purement traditionnel, on a rectifié le tir. Les sages de Rurutu sont intervenus pour dire ‘attention, veillez à ce que l’aspect traditionnel et coutumier ne soit pas dévié. La pierre doit être positionnée droite et être levée en deux mouvements minimum.»
« Pour 2015, nous envisageons l’organisation d’un festival de sports ancestraux et nous avons, depuis plusieurs années déjà, pris contact avec des îles du Pacifique sud et je pense qu’ils répondront favorablement à notre invitation pour le prochain Heiva. Ils viendront par leurs propres moyens, ils nous ont simplement sollicités pour organiser leur accueil, leurs déplacements et leur hébergement sur place. Nous allons solliciter tout de suite l’Ijspf pour bloquer des chambres. »
Au niveau budget comme ça ce passe pour ce ‘Heiva Tuaro 2014’ :
« Aujourd’hui le budget de l’organisation est de 8 millions. 3,1 Mcp pour les prix et 2 Mcp réservés aux déplacements des athlètes des archipels, sachant que le reste des déplacements est pris en charge par eux-mêmes. L’année dernière, cela représentait un budget de 6 Mcp donc ils font d’énormes efforts pour participer à ce grand rassemblement qu’est le Heiva. »
Ces jeux sont importants, malgré les difficultés budgétaires ?
« Oui, tout à fait. Malgré la baisse des subventions, -on est conscients que le Pays traverse aussi des difficultés-, on se serre la ceinture pour que cela se passe dans de bonnes conditions. C’est surtout grâce à ces partenaires que sont la Banque Socredo, Sodiva à travers la marque Nissan, Arii Créations et Air Tahiti Nui que nous pouvons organiser un Heiva digne de ce nom. » SB
Des nouveautés cette année ?
« On a toujours les mêmes épreuves, on n’a pas de nouveauté. On a le projet de remettre à l’ordre du jour la course avec échasses mais on doit encore y travailler. On tient à ce que les athlètes respectent les coutumes, la tradition de lever de pierre par exemple. On s’est aperçu qu’en recherchant la performance, on déviait de l’aspect purement traditionnel, on a rectifié le tir. Les sages de Rurutu sont intervenus pour dire ‘attention, veillez à ce que l’aspect traditionnel et coutumier ne soit pas dévié. La pierre doit être positionnée droite et être levée en deux mouvements minimum.»
« Pour 2015, nous envisageons l’organisation d’un festival de sports ancestraux et nous avons, depuis plusieurs années déjà, pris contact avec des îles du Pacifique sud et je pense qu’ils répondront favorablement à notre invitation pour le prochain Heiva. Ils viendront par leurs propres moyens, ils nous ont simplement sollicités pour organiser leur accueil, leurs déplacements et leur hébergement sur place. Nous allons solliciter tout de suite l’Ijspf pour bloquer des chambres. »
Au niveau budget comme ça ce passe pour ce ‘Heiva Tuaro 2014’ :
« Aujourd’hui le budget de l’organisation est de 8 millions. 3,1 Mcp pour les prix et 2 Mcp réservés aux déplacements des athlètes des archipels, sachant que le reste des déplacements est pris en charge par eux-mêmes. L’année dernière, cela représentait un budget de 6 Mcp donc ils font d’énormes efforts pour participer à ce grand rassemblement qu’est le Heiva. »
Ces jeux sont importants, malgré les difficultés budgétaires ?
« Oui, tout à fait. Malgré la baisse des subventions, -on est conscients que le Pays traverse aussi des difficultés-, on se serre la ceinture pour que cela se passe dans de bonnes conditions. C’est surtout grâce à ces partenaires que sont la Banque Socredo, Sodiva à travers la marque Nissan, Arii Créations et Air Tahiti Nui que nous pouvons organiser un Heiva digne de ce nom. » SB
Chaque année, les jeux traditionnels plaisent beaucoup au public