Jean-Pierre Beaury, ministre polynésien de la Jeunesse et des Sports a été reçu longuement lundi à Paris par Chantal Jouanno, nommée récemment ministre des sports au sein du gouvernement Fillon. Le ministre polynésien était accompagné de Hinatea Bernardino et Taaroa Dubois, tous deux champions du monde de Va’a, ainsi que par Maeva Salmon, Déléguée de la Polynésie française.
« Monsieur le ministre m’a présenté tous ses projets, notamment pour 2019 mais pas seulement. Nous avons plein de choses à faire ensemble. Car tout ce qui est fait pour la préparation des jeux, en matière de lutte contre le dopage, pour l’insertion, le développement du sport s’inscrit complètement dans ce que nous souhaitons faire aussi » a souligné Chantal Jouanno au terme d’une réunion de plus d’une heure avec le ministre des sports polynésien.
Pour sa part Jean-Pierre Beaury s’est dit pleinement satisfait par la teneur de cet entretien : « Je voulais savoir si ce qui avait été décidé il y a quelques temps tenait toujours. Il s’avère que c’est dans la pleine continuité ».
Stratégie et politique sportive convergentes
De retour de Monaco où il a pu, durant une semaine participer à un forum international sur la paix et le sport, le ministre avait manifesté la volonté de s’entretenir avec la nouvelle ministre. L’occasion de lui faire part des dossiers déjà en cours et de lui présenter le monde du sport de la Polynésie française.
Des sujets qui n’avaient pas pu être abordés précédemment l’ont été à cette occasion : « Nous avons énormément de points convergents au niveau de la stratégie et de la politique sportive » s’est-il réjoui avant que de souligner qu’il s’agissait d’ « un moment important pour la Polynésie car nous rencontrons rarement les ministres de la Nation ».
Un partenariat innovant
Tous deux ont fait un état de l’existant, tant en matière d’actions que d’infrastructures. Outre la candidature polynésienne pour les jeux du Pacifique en 2019, les deux ministres ont notamment évoqué le projet de loi du Pays sur la protection de la Santé et la lutte antidopage.
Jean-Pierre Beaury s’est attaché à sensibiliser Chantal Jouanno sur les différents aspects de certains dossiers, de manière à ce qu’en février prochain, période qui voit chaque année le ministre des sports de Polynésie se rendre en métropole afin de renouveler le partenariat existant, « nous puissions avoir un vrai débat».
Le Va’a, «sport du Pacifique »
Le schéma directeur des équipements sportifs a aussi été au cœur de leurs échanges. La Polynésie française a fait savoir, en effet, par le biais du Comité Olympique de Polynésie Française (COPF) qu’elle était candidate à l’organisation des Jeux du Pacifique en 2019. La candidature doit être officiellement déposée l’an prochain, aux Jeux du Pacifique à Nouméa. Dans cette perspective, Jean-Pierre Beaury a étudié, avec la ministre des Sports, la liste des infrastructures qui devront être édifiées et le dispositif envisagé : « ce que nous lui avons proposé lui plaît énormément car c’est très innovant : il s’agit d’un partenariat privé public pour le fonctionnement de l’après jeu ».
Chantal Jouanno a dit espérer que le Va’a devienne discipline olympique : « Nous y serions extrêmement favorable au regard du nombre de médailles que les Polynésiens pourraient ramener. Ce serait formidable. Nous n’y verrions que des avantages. Maintenant, la décision ne nous appartient pas directement. Ce serait bien parce que c’est le sport du Pacifique ».
Le sport polynésien produit de grands champions
Interrogé sur les affaires de corruption au sein de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) le ministre polynésien a tenu à préciser que « le sport polynésien continue à montrer qu’il est actif et produit de grands champions. Il ne faut pas l’oublier. Le sport polynésien n’a pas à souffrir de ce qui se dit un peu partout dans le monde. La Polynésie n’a pas à avoir honte de quoi que ce soit et doit continuer à promouvoir le sport, et dans le Pacifique et dans le monde » a-t-il martelé.
Mardi, Jean-Pierre Beaury doit être reçu par Denis Masseglia, président du Comité National Olylmpique du Sport Français.
« Monsieur le ministre m’a présenté tous ses projets, notamment pour 2019 mais pas seulement. Nous avons plein de choses à faire ensemble. Car tout ce qui est fait pour la préparation des jeux, en matière de lutte contre le dopage, pour l’insertion, le développement du sport s’inscrit complètement dans ce que nous souhaitons faire aussi » a souligné Chantal Jouanno au terme d’une réunion de plus d’une heure avec le ministre des sports polynésien.
Pour sa part Jean-Pierre Beaury s’est dit pleinement satisfait par la teneur de cet entretien : « Je voulais savoir si ce qui avait été décidé il y a quelques temps tenait toujours. Il s’avère que c’est dans la pleine continuité ».
Stratégie et politique sportive convergentes
De retour de Monaco où il a pu, durant une semaine participer à un forum international sur la paix et le sport, le ministre avait manifesté la volonté de s’entretenir avec la nouvelle ministre. L’occasion de lui faire part des dossiers déjà en cours et de lui présenter le monde du sport de la Polynésie française.
Des sujets qui n’avaient pas pu être abordés précédemment l’ont été à cette occasion : « Nous avons énormément de points convergents au niveau de la stratégie et de la politique sportive » s’est-il réjoui avant que de souligner qu’il s’agissait d’ « un moment important pour la Polynésie car nous rencontrons rarement les ministres de la Nation ».
Un partenariat innovant
Tous deux ont fait un état de l’existant, tant en matière d’actions que d’infrastructures. Outre la candidature polynésienne pour les jeux du Pacifique en 2019, les deux ministres ont notamment évoqué le projet de loi du Pays sur la protection de la Santé et la lutte antidopage.
Jean-Pierre Beaury s’est attaché à sensibiliser Chantal Jouanno sur les différents aspects de certains dossiers, de manière à ce qu’en février prochain, période qui voit chaque année le ministre des sports de Polynésie se rendre en métropole afin de renouveler le partenariat existant, « nous puissions avoir un vrai débat».
Le Va’a, «sport du Pacifique »
Le schéma directeur des équipements sportifs a aussi été au cœur de leurs échanges. La Polynésie française a fait savoir, en effet, par le biais du Comité Olympique de Polynésie Française (COPF) qu’elle était candidate à l’organisation des Jeux du Pacifique en 2019. La candidature doit être officiellement déposée l’an prochain, aux Jeux du Pacifique à Nouméa. Dans cette perspective, Jean-Pierre Beaury a étudié, avec la ministre des Sports, la liste des infrastructures qui devront être édifiées et le dispositif envisagé : « ce que nous lui avons proposé lui plaît énormément car c’est très innovant : il s’agit d’un partenariat privé public pour le fonctionnement de l’après jeu ».
Chantal Jouanno a dit espérer que le Va’a devienne discipline olympique : « Nous y serions extrêmement favorable au regard du nombre de médailles que les Polynésiens pourraient ramener. Ce serait formidable. Nous n’y verrions que des avantages. Maintenant, la décision ne nous appartient pas directement. Ce serait bien parce que c’est le sport du Pacifique ».
Le sport polynésien produit de grands champions
Interrogé sur les affaires de corruption au sein de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) le ministre polynésien a tenu à préciser que « le sport polynésien continue à montrer qu’il est actif et produit de grands champions. Il ne faut pas l’oublier. Le sport polynésien n’a pas à souffrir de ce qui se dit un peu partout dans le monde. La Polynésie n’a pas à avoir honte de quoi que ce soit et doit continuer à promouvoir le sport, et dans le Pacifique et dans le monde » a-t-il martelé.
Mardi, Jean-Pierre Beaury doit être reçu par Denis Masseglia, président du Comité National Olylmpique du Sport Français.
