NOUMEA, 18 avril 2011 (AFP) - Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, est attendu mardi en Nouvelle-Calédonie pour une visite de cinq jours, sur fond de crise politique, a-t-on appris auprès de l'UMP locale.
Lors de son séjour dont une partie est privée, M.Copé sera reçu au gouvernement et visitera le Centre culturel Tjibaou ainsi que l'usine métallurgique de nickel du géant brésilien Inco, dans le sud de l'archipel.
Mardi soir, il tiendra une réunion publique avec des sympathisants de l'UMP.
Selon des sources proches du Rassemblement-UMP, M.Copé devrait s'exprimer sur l'avenir politique de la Nouvelle-Calédonie qui, conformément à l'accord de Nouméa, doit choisir entre 2014 et 2018 de rompre ou pas ses liens avec la France. Il devrait évoquer la question des drapeaux, qui cristallise les tensions.
Le Rassemblement-UMP, ainsi qu'une partie des indépendantistes du FLNKS, sont favorables à l'adoption de deux drapeaux - tricolore et kanak - comme emblème de l'archipel, pour symboliser "la double légitimité".
En revanche, Calédonie Ensemble (CE, droite) prône la recherche d'un "drapeau commun qui rassemble", et a le soutien d'un autre courant du FLNKS.
En juillet 2010, malgré les divergences locales, François Fillon avait assisté à la levée officielle des deux drapeaux sur le haut-commissariat à Nouméa.
Les oppositions sur ce sujet sensible ont abouti mi-février au renversement du gouvernement, présidé par Philippe Gomes, qui a dégénéré en crise politique.
Dimanche à Nouméa, au terme de deux jours d'entretiens, Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-mer, a proposé une solution "politique et juridique", qui reste à concrétiser.
La Nouvelle-Calédonie a voté à près de 63% en faveur de Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle de 2007, mais la droite est traversée par de profondes divisions.
cw/aml/jmg
Lors de son séjour dont une partie est privée, M.Copé sera reçu au gouvernement et visitera le Centre culturel Tjibaou ainsi que l'usine métallurgique de nickel du géant brésilien Inco, dans le sud de l'archipel.
Mardi soir, il tiendra une réunion publique avec des sympathisants de l'UMP.
Selon des sources proches du Rassemblement-UMP, M.Copé devrait s'exprimer sur l'avenir politique de la Nouvelle-Calédonie qui, conformément à l'accord de Nouméa, doit choisir entre 2014 et 2018 de rompre ou pas ses liens avec la France. Il devrait évoquer la question des drapeaux, qui cristallise les tensions.
Le Rassemblement-UMP, ainsi qu'une partie des indépendantistes du FLNKS, sont favorables à l'adoption de deux drapeaux - tricolore et kanak - comme emblème de l'archipel, pour symboliser "la double légitimité".
En revanche, Calédonie Ensemble (CE, droite) prône la recherche d'un "drapeau commun qui rassemble", et a le soutien d'un autre courant du FLNKS.
En juillet 2010, malgré les divergences locales, François Fillon avait assisté à la levée officielle des deux drapeaux sur le haut-commissariat à Nouméa.
Les oppositions sur ce sujet sensible ont abouti mi-février au renversement du gouvernement, présidé par Philippe Gomes, qui a dégénéré en crise politique.
Dimanche à Nouméa, au terme de deux jours d'entretiens, Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-mer, a proposé une solution "politique et juridique", qui reste à concrétiser.
La Nouvelle-Calédonie a voté à près de 63% en faveur de Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle de 2007, mais la droite est traversée par de profondes divisions.
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