Tokyo, Japon | AFP | vendredi 16/03/2017 - Une centaine de personnes ont participé vendredi dans une ville côtière du nord du Japon au premier exercice d'évacuation organisé par ce pays en cas d'attaque de missile par la Corée du Nord.
Cet entraînement mené à Oga intervient moins de deux semaines après le tir par Pyongyang de plusieurs engins en direction de l'archipel nippon, dont trois sont tombés au large de cette agglomération de près de 29.000 habitants.
Tokyo craint une agression sur son sol depuis qu'en 1998 un missile balistique de moyenne portée avait survolé le nord du pays avant de sombrer dans le Pacifique ouest, sans qu'aucun avertissement n'ait été donné.
Le rythme de développement de missiles par le régime reclus s'accélère et les projectiles tombent depuis l'an dernier plus près des côtes japonaises.
L'exercice de vendredi se basait sur l'hypothèse d'une frappe plus proche encore, dans les eaux territoriales du Japon, a indiqué à l'AFP un responsable du gouvernement central, c'est-à-dire jusqu'à 12 milles nautiques (22 km) de ses côtes.
Un total de 110 habitants d'Oga, dont des élèves du primaire, ont participé à cette mise en scène, a précisé un responsable de la préfecture d'Akita. La Corée du Nord n'était pas nommément citée mais il était fait référence à un "pays X".
"Un missile semble avoir été tiré. Il est possible qu'une partie de l'engin tombe. Il est tombé en mer du Japon", pouvait-on lire dans une série d'alertes factices envoyées par l'intermédiaire de la préfecture, notamment sur des téléphones cellulaires, a expliqué un responsable de la ville. Les habitants ont été appelés à se réfugier dans des locaux municipaux et dans une école élémentaire.
Cet entraînement était prévu depuis l'an dernier et n'a pas été mené du fait des récents tirs nord-coréens, ont affirmé les responsables.
Cet entraînement mené à Oga intervient moins de deux semaines après le tir par Pyongyang de plusieurs engins en direction de l'archipel nippon, dont trois sont tombés au large de cette agglomération de près de 29.000 habitants.
Tokyo craint une agression sur son sol depuis qu'en 1998 un missile balistique de moyenne portée avait survolé le nord du pays avant de sombrer dans le Pacifique ouest, sans qu'aucun avertissement n'ait été donné.
Le rythme de développement de missiles par le régime reclus s'accélère et les projectiles tombent depuis l'an dernier plus près des côtes japonaises.
L'exercice de vendredi se basait sur l'hypothèse d'une frappe plus proche encore, dans les eaux territoriales du Japon, a indiqué à l'AFP un responsable du gouvernement central, c'est-à-dire jusqu'à 12 milles nautiques (22 km) de ses côtes.
Un total de 110 habitants d'Oga, dont des élèves du primaire, ont participé à cette mise en scène, a précisé un responsable de la préfecture d'Akita. La Corée du Nord n'était pas nommément citée mais il était fait référence à un "pays X".
"Un missile semble avoir été tiré. Il est possible qu'une partie de l'engin tombe. Il est tombé en mer du Japon", pouvait-on lire dans une série d'alertes factices envoyées par l'intermédiaire de la préfecture, notamment sur des téléphones cellulaires, a expliqué un responsable de la ville. Les habitants ont été appelés à se réfugier dans des locaux municipaux et dans une école élémentaire.
Cet entraînement était prévu depuis l'an dernier et n'a pas été mené du fait des récents tirs nord-coréens, ont affirmé les responsables.