TOKYO, 3 octobre 2014 (AFP) - Tels des taureaux furieux, quelques honorables sénateurs japonais ont vu rouge mercredi lorsqu'une ministre a osé se présenter devant l'auguste assemblée avec un foulard de la même couleur.
Ministre de la justice, Midori Matsushima aurait selon ces irascibles élus de l'opposition commis un sacrilège vestimentaire en enfreignant un code vieux de dizaines d'années qui interdit aussi chapeaux et manteaux dans la salle plénière ou en commissions.
La bronca qui a suivi l'apparition de la ministre a retardé la session du lendemain matin de 20 minutes car il fallait d'abord et en urgence trancher une question cruciale: une ministre peut-elle porter un foulard ?
L'embarras fut tel que la télévision publique NHK, qui d'ordinaire retransmet les débats en direct, s'est empressée de diffuser un interminable interlude sur les poissons tropicaux pour éviter de montrer une salle désespérément vide.
La session plénière a finalement démarré, mais la commission n'a toujours pas tranché sur l'"affaire du foulard" et doit en rediscuter mardi prochain.
Quant à la ministre, une ancienne journaliste aux opinions très conservatrices, elle s'est dit "surprise" par l'ampleur du scandale.
"Un foulard est un accessoire ordinaire pour une femme ordinaire", a-t-elle dit à des journalistes.
Mme Matsushima est l'une des cinq femmes nommées le mois dernier au gouvernement par le Premier ministre Shinzo Abe, dont l'un des credo est de faire du Japon "un pays où brillent les femmes".
Ministre de la justice, Midori Matsushima aurait selon ces irascibles élus de l'opposition commis un sacrilège vestimentaire en enfreignant un code vieux de dizaines d'années qui interdit aussi chapeaux et manteaux dans la salle plénière ou en commissions.
La bronca qui a suivi l'apparition de la ministre a retardé la session du lendemain matin de 20 minutes car il fallait d'abord et en urgence trancher une question cruciale: une ministre peut-elle porter un foulard ?
L'embarras fut tel que la télévision publique NHK, qui d'ordinaire retransmet les débats en direct, s'est empressée de diffuser un interminable interlude sur les poissons tropicaux pour éviter de montrer une salle désespérément vide.
La session plénière a finalement démarré, mais la commission n'a toujours pas tranché sur l'"affaire du foulard" et doit en rediscuter mardi prochain.
Quant à la ministre, une ancienne journaliste aux opinions très conservatrices, elle s'est dit "surprise" par l'ampleur du scandale.
"Un foulard est un accessoire ordinaire pour une femme ordinaire", a-t-elle dit à des journalistes.
Mme Matsushima est l'une des cinq femmes nommées le mois dernier au gouvernement par le Premier ministre Shinzo Abe, dont l'un des credo est de faire du Japon "un pays où brillent les femmes".