Tokyo, Japon | AFP | mercredi 10/01/2024 - Des vagues mesurant jusqu'à trois mètres de hauteur ont atteint, sans faire de dégâts, une centrale nucléaire hors service au Japon lorsqu'un tsunami s'est produit dans la foulée du séisme dévastateur du 1er janvier, a annoncé mercredi son exploitant.
Le tremblement de terre de magnitude 7,5 a ravagé la péninsule de Noto dans le centre de l'archipel nippon, faisant plus de 200 morts tandis que 52 personnes sont toujours portées disparues, selon un comptage encore provisoire des autorités.
Cette catastrophe a ravivé au Japon le douloureux souvenir de celle de mars 2011, au cours de laquelle un tsunami avait gravement endommagé la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi dans le nord-est, provoquant la fusion des coeurs de trois réacteurs.
Des vagues jusqu'à un mètre de haut ont commencé à arriver sur le site de la centrale nucléaire de Shika le 1er janvier vers 16H30 (07H30 GMT), environ 20 minutes après le séisme, selon son exploitant, Hokuriku Electric Power. Puis d'autres vagues plus importantes ont suivi.
"Notre analyse a indiqué que des vagues mesurant jusqu'à trois mètres ont atteint vers 17H45 la base de la centrale, qui est située sur la côte mais à 11 mètres au-dessus du niveau de la mer, a déclaré mercredi à l'AFP un porte-parole de la compagnie.
Cette centrale installée dans le sud de la péninsule de Noto est en outre protégée par une digue de quatre mètres de haut érigée après l'accident de Fukushima, a-t-il souligné.
Hokuriku Electric Power a eu connaissance de ces informations plus détaillées sur le raz-de-marée après avoir recueilli les données d'un capteur situé au large, qui avait cessé de transmettre ses mesures après le tremblement de terre.
Des dégâts mineurs ont été signalés dans d'autres centrales nucléaires le long du littoral de la mer du Japon après le séisme, notamment des fuites d'eau utilisée pour refroidir le combustible nucléaire et une coupure partielle de courant dans l'une de ces installations.
Leurs exploitants ont toutefois assuré que cela n'avait fait courir aucun risque de dommages environnementaux ou dans les infrastructures de production d'énergie nucléaire elles-mêmes.
Le Japon, l'un des pays les plus sujets aux tremblements de terre, a mis hors service ses plus de 30 réacteurs nucléaires après la catastrophe de 2011 mais une douzaine d'entre eux sont désormais de nouveau opérationnels.
Le tremblement de terre de magnitude 7,5 a ravagé la péninsule de Noto dans le centre de l'archipel nippon, faisant plus de 200 morts tandis que 52 personnes sont toujours portées disparues, selon un comptage encore provisoire des autorités.
Cette catastrophe a ravivé au Japon le douloureux souvenir de celle de mars 2011, au cours de laquelle un tsunami avait gravement endommagé la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi dans le nord-est, provoquant la fusion des coeurs de trois réacteurs.
Des vagues jusqu'à un mètre de haut ont commencé à arriver sur le site de la centrale nucléaire de Shika le 1er janvier vers 16H30 (07H30 GMT), environ 20 minutes après le séisme, selon son exploitant, Hokuriku Electric Power. Puis d'autres vagues plus importantes ont suivi.
"Notre analyse a indiqué que des vagues mesurant jusqu'à trois mètres ont atteint vers 17H45 la base de la centrale, qui est située sur la côte mais à 11 mètres au-dessus du niveau de la mer, a déclaré mercredi à l'AFP un porte-parole de la compagnie.
Cette centrale installée dans le sud de la péninsule de Noto est en outre protégée par une digue de quatre mètres de haut érigée après l'accident de Fukushima, a-t-il souligné.
Hokuriku Electric Power a eu connaissance de ces informations plus détaillées sur le raz-de-marée après avoir recueilli les données d'un capteur situé au large, qui avait cessé de transmettre ses mesures après le tremblement de terre.
Des dégâts mineurs ont été signalés dans d'autres centrales nucléaires le long du littoral de la mer du Japon après le séisme, notamment des fuites d'eau utilisée pour refroidir le combustible nucléaire et une coupure partielle de courant dans l'une de ces installations.
Leurs exploitants ont toutefois assuré que cela n'avait fait courir aucun risque de dommages environnementaux ou dans les infrastructures de production d'énergie nucléaire elles-mêmes.
Le Japon, l'un des pays les plus sujets aux tremblements de terre, a mis hors service ses plus de 30 réacteurs nucléaires après la catastrophe de 2011 mais une douzaine d'entre eux sont désormais de nouveau opérationnels.