PAPEETE, le 14 juin 2017 - Mercredi Jacques Raynal, le ministre de la Santé a présenté la stratégie de lutte contre le cancer adopté par le gouvernement en conseil des ministres. Le Plan cancer retient 8 axes, 29 objectifs, 48 orientations et 91 mesures.
Tous les ans environ 600 personnes déclarent un cancer en Polynésie, c'est presque deux personnes par jours. Par ailleurs, environ trois cents personnes meurent chaque année en Polynésie. Ainsi, le cancer est une maladie qui affecte une grande part de la population. C'est pourquoi le ministre de la Santé et le gouvernement ont décidé d'adopter mercredi une stratégie polynésienne de lutte contre le cancer.
Jacques Raynal, le ministre de la Santé regroupe l’ensemble des recommandations issues de travaux débutés en 2014 et qui ont rassemblé 240 personnes. " Pourquoi adopter le plan cancer ? Parce qu'il faut que l'on puisse avoir un schéma, une sorte de chemin de fer sur lequel on va fixer une déclinaison d'actions et ce plan cancer est élaboré sous la houlette du docteur Lutringer", indique le ministre.
L'objet de ce plan est de replacer le patient au centre, comme le dit le ministre : "le centre de l'action, c'est le patient." Les recommandations sont présentées selon huit axes qui couvrent tous les champs d’intervention de la lutte contre le cancer : la compréhension du patient, l’observation de la pathologie cancéreuse, la prévention et le dépistage, ou encore l’organisation des soins et l’accompagnement du patient.
"Ce plan a un coût estimé à 2 milliards et demie c'est le premier chiffrage de ce plan sur cinq ans, soit à peu près 500 millions par an. Nous allons avoir une amélioration de ce qui se fait déjà, mais la mise en place d'un certain nombre de possibilités comme le mammographe à Taioe, pour les dépistages du cancer du sein pour les femmes des Marquises et éviter les évasans. Ainsi que le positionnement du scanner à Uturoa. Ce sont des moyens qui seront mis en place sans compter les moyens supplémentaires pour le CHPF."
Les deux premiers axes de ce plan ont pour mission d'apprendre à connaître le patient polynésien et la façon dont ce dernier appréhende la maladie cancéreuse. Dans le domaine de la prévention, le plan prévoit de poursuivre les programmes existants, comme le programme de vaccination contre l’hépatite B, et la lutte contre le tabac. "La recherche de gain d’efficience au niveau du dépistage des cancers gynécologiques constitue également un point important. Elle passe par la réorganisation et le renforcement des campagnes avec une meilleure définition des populations cibles et l’instauration d’une politique d’invitation et de relance ", indique le gouvernement.
Enfin, l’organisation des soins reposera sur le concept de parcours qui vise à optimiser le suivi des patients depuis l’annonce de la maladie, jusqu’à l’accompagnement en soins palliatifs. Il s’agit de faire en sorte que les patients reçoivent les bons soins dispensés par les bons professionnels, dans les bonnes structures au bon moment, le tout au meilleur coût. Le document élaboré constitue un recensement intégral des 267 mesures proposées. Cet ensemble doit être appréhendé comme un cadre stratégique global pour les 10 années à venir.
Le Plan cancer de la Polynésie française pour la période 2018-2022 fixe les orientations, objectifs et actions prioritaires à cinq ans. Un comité de pilotage sera mis en place pour la mise en œuvre du Plan cancer. Il devrait se réunir deux fois par an, pour faire un point sur l’avancée de la mise en œuvre du Plan cancer.
Selon le ministre service d'oncologue devrait voir arriver un premier oncologue courant août et un deuxième oncologue courant octobre.
Tous les ans environ 600 personnes déclarent un cancer en Polynésie, c'est presque deux personnes par jours. Par ailleurs, environ trois cents personnes meurent chaque année en Polynésie. Ainsi, le cancer est une maladie qui affecte une grande part de la population. C'est pourquoi le ministre de la Santé et le gouvernement ont décidé d'adopter mercredi une stratégie polynésienne de lutte contre le cancer.
Jacques Raynal, le ministre de la Santé regroupe l’ensemble des recommandations issues de travaux débutés en 2014 et qui ont rassemblé 240 personnes. " Pourquoi adopter le plan cancer ? Parce qu'il faut que l'on puisse avoir un schéma, une sorte de chemin de fer sur lequel on va fixer une déclinaison d'actions et ce plan cancer est élaboré sous la houlette du docteur Lutringer", indique le ministre.
L'objet de ce plan est de replacer le patient au centre, comme le dit le ministre : "le centre de l'action, c'est le patient." Les recommandations sont présentées selon huit axes qui couvrent tous les champs d’intervention de la lutte contre le cancer : la compréhension du patient, l’observation de la pathologie cancéreuse, la prévention et le dépistage, ou encore l’organisation des soins et l’accompagnement du patient.
"Ce plan a un coût estimé à 2 milliards et demie c'est le premier chiffrage de ce plan sur cinq ans, soit à peu près 500 millions par an. Nous allons avoir une amélioration de ce qui se fait déjà, mais la mise en place d'un certain nombre de possibilités comme le mammographe à Taioe, pour les dépistages du cancer du sein pour les femmes des Marquises et éviter les évasans. Ainsi que le positionnement du scanner à Uturoa. Ce sont des moyens qui seront mis en place sans compter les moyens supplémentaires pour le CHPF."
Les deux premiers axes de ce plan ont pour mission d'apprendre à connaître le patient polynésien et la façon dont ce dernier appréhende la maladie cancéreuse. Dans le domaine de la prévention, le plan prévoit de poursuivre les programmes existants, comme le programme de vaccination contre l’hépatite B, et la lutte contre le tabac. "La recherche de gain d’efficience au niveau du dépistage des cancers gynécologiques constitue également un point important. Elle passe par la réorganisation et le renforcement des campagnes avec une meilleure définition des populations cibles et l’instauration d’une politique d’invitation et de relance ", indique le gouvernement.
Enfin, l’organisation des soins reposera sur le concept de parcours qui vise à optimiser le suivi des patients depuis l’annonce de la maladie, jusqu’à l’accompagnement en soins palliatifs. Il s’agit de faire en sorte que les patients reçoivent les bons soins dispensés par les bons professionnels, dans les bonnes structures au bon moment, le tout au meilleur coût. Le document élaboré constitue un recensement intégral des 267 mesures proposées. Cet ensemble doit être appréhendé comme un cadre stratégique global pour les 10 années à venir.
Le Plan cancer de la Polynésie française pour la période 2018-2022 fixe les orientations, objectifs et actions prioritaires à cinq ans. Un comité de pilotage sera mis en place pour la mise en œuvre du Plan cancer. Il devrait se réunir deux fois par an, pour faire un point sur l’avancée de la mise en œuvre du Plan cancer.
Selon le ministre service d'oncologue devrait voir arriver un premier oncologue courant août et un deuxième oncologue courant octobre.