Paris, France | AFP | mercredi 10/07/2024 - La mairie de Paris va engager un recours en référé-suspension contre l'expérimentation de taxis volants pendant les Jeux olympiques et paralympiques, autorisée mardi par le gouvernement, a indiqué mercredi l'adjoint à la transition écologique.
Ce recours vise à "demander aux juges de suspendre en urgence cette décision", a dit Dan Lert lors du Conseil de Paris, au cours duquel la majorité de gauche a adopté un texte du groupe communiste réclamant d'"obtenir le démantèlement du vertiport du 13e arrondissement et l'abandon définitif du projet de taxis volants".
Mardi, le cabinet de la maire Anne Hidalgo avait indiqué à l'AFP étudier la possibilité d'un tel recours.
"Le gouvernement s'entête à ne pas écouter l'avis des élus parisiens", a déploré M. Lert, rappelant que le conseil municipal s'était exprimé contre le projet en novembre 2023, puis en mai dernier.
"Le projet de taxis volants était une aberration écologique pour ultrariches, c'est aujourd'hui un scandale démocratique: le gouvernement démissionnaire a choisi de passer en force", a encore tancé cet élu écologiste.
M. Lert a fustigé un "mode de déplacement 30 fois plus énergivore qu'un déplacement en métro et 45 fois plus émetteur en gaz à effets de serre", selon lui.
Le communiste Jean-Noël Aqua a dénoncé une "aberration sonore" dans une "zone dense" au coeur de l'agglomération parisienne.
Dans un arrêté publié mardi au Journal officiel, le ministère des Transports a autorisé la création d'une "hélistation" ou plateforme permettant le décollage et l'atterrissage de ces taxis volants située sur la Seine au niveau d'Austerlitz, au sud-est de la capitale, et son "ouverture à la circulation aérienne publique".
Le feu vert du gouvernement était attendu depuis plusieurs mois dans ce dossier controversé.
Le Groupe ADP (Aéroports de Paris) s'est associé dans ce projet à la région Ile-de-France, présidée par l'élue LR Valérie Pécresse, et à l'entreprise allemande Volocopter, qui fabrique le "Volocity", censé incarner les ambitions de verdissement de l'industrie aéronautique polluante.
Ce recours vise à "demander aux juges de suspendre en urgence cette décision", a dit Dan Lert lors du Conseil de Paris, au cours duquel la majorité de gauche a adopté un texte du groupe communiste réclamant d'"obtenir le démantèlement du vertiport du 13e arrondissement et l'abandon définitif du projet de taxis volants".
Mardi, le cabinet de la maire Anne Hidalgo avait indiqué à l'AFP étudier la possibilité d'un tel recours.
"Le gouvernement s'entête à ne pas écouter l'avis des élus parisiens", a déploré M. Lert, rappelant que le conseil municipal s'était exprimé contre le projet en novembre 2023, puis en mai dernier.
"Le projet de taxis volants était une aberration écologique pour ultrariches, c'est aujourd'hui un scandale démocratique: le gouvernement démissionnaire a choisi de passer en force", a encore tancé cet élu écologiste.
M. Lert a fustigé un "mode de déplacement 30 fois plus énergivore qu'un déplacement en métro et 45 fois plus émetteur en gaz à effets de serre", selon lui.
Le communiste Jean-Noël Aqua a dénoncé une "aberration sonore" dans une "zone dense" au coeur de l'agglomération parisienne.
Dans un arrêté publié mardi au Journal officiel, le ministère des Transports a autorisé la création d'une "hélistation" ou plateforme permettant le décollage et l'atterrissage de ces taxis volants située sur la Seine au niveau d'Austerlitz, au sud-est de la capitale, et son "ouverture à la circulation aérienne publique".
Le feu vert du gouvernement était attendu depuis plusieurs mois dans ce dossier controversé.
Le Groupe ADP (Aéroports de Paris) s'est associé dans ce projet à la région Ile-de-France, présidée par l'élue LR Valérie Pécresse, et à l'entreprise allemande Volocopter, qui fabrique le "Volocity", censé incarner les ambitions de verdissement de l'industrie aéronautique polluante.