Paris, France | AFP | lundi 22/07/2024 -La délégation israélienne, qui s'est envolée lundi pour Paris, est "bienvenue en France", a déclaré lundi le ministre des Affaires étrangères en réponse aux propos d'un député de gauche qui avait affirmé le contraire.
Avant de décoller de l'aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv, quatre jours avant une cérémonie d'ouverture sur la Seine sous haute surveillance, la présidente du Comité olympique israélien, Yaël Arad, a dit sa pleine "confiance dans l'organisation de la sécurité" des quelque 90 sportifs qui représenteront son pays.
"Je tenais à dire, au nom de la France, que la délégation israélienne est la bienvenue en France pour ces JO", a lancé depuis Bruxelles Stéphane Séjourné à son arrivée à une réunion des chefs de la diplomatie des 27 pays membres de l'UE.
Il réagissait aux propos tenus par le député LFI Thomas Portes samedi lors d'un rassemblement pro-palestinien à Paris, quelques jours de l'ouverture des compétitions et du match de football masculin qu'Israël disputera dès mercredi au Parc des Princes contre le Mali.
"Les sportifs israéliens ne sont pas les bienvenus aux Jeux olympiques à Paris", avait déclaré cet élu de Seine-Saint-Denis, département qui héberge le Village olympique et accueille une partie des épreuves, en particulier l'athlétisme. Le député avait appelé à utiliser "l'échéance" des JO et "tous les leviers pour créer des mobilisations" dans le contexte de la guerre à Gaza.
- "Cible dans le dos" -
Des propos "irresponsables et dangereux", a estimé le ministre français des Affaires étrangères alors que la France sort d'élections législatives où l'antisémitisme a été l'un des thèmes de la campagne.
Dès dimanche soir, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait fait part sur France 2 du "dégoût" que lui inspirait cette déclaration aux "relents d'antisémitisme", jugeant que le député mettait "une cible dans le dos des athlètes israéliens".
La police française protégera 24 heures sur 24 non seulement la délégation israélienne mais tous les responsables israéliens, dont le président, Isaac Herzog, qui sera à Paris pour la cérémonie d'ouverture vendredi.
Le président Emmanuel Macron a appelé de ses voeux une "trêve politique" dans un pays très fracturé, où un gouvernement démissionnaire est en place le temps qu'une majorité politique se dessine dans la foulée des élections législatives. "Nous sommes prêts et nous serons prêts tout le long des Jeux", a-t-il assuré en inaugurant le commissariat de police et la caserne des pompiers du Village olympique.
Il a également visité la résidence de l'équipe de France, dont la façade est aux couleurs bleu blanc rouge, s'entretenant avec le chef de mission de la délégation de l'équipe de France, l'ancien handballeur Jackson Richardson.
"C'est bon, tout le monde a la rage? Le moral est bon?", a lancé le chef de l'État au rugbyman Antoine Dupont, un des premiers Français à débuter les JO dès mercredi, deux jours avant l'ouverture officielle. Il a déjeuné ensuite avec plusieurs athlètes dont le plongeur Alexis Jandard, passé à la postérité après un plongeon loupé lors de l'inauguration du Centre aquatique olympique à Saint-Denis.
Ouvert jeudi, le Village se remplit petit à petit et comptera lundi soir 6.300 occupants, selon le comité d'organisation. Une partie de la trentaine de sportifs russes et bélarusses qui concourront sous bannière neutre sont déjà arrivés. Chez les Américains, la superstar du basket LeBron James, meilleur scoreur de l'histoire de la NBA, a été choisi comme porte-drapeau masculin, son homologue féminine devant être désignée mardi.
Le Comité international olympique (CIO), qui a ouvert lundi soir sa session, doit se décider dans les jours à venir sur le dossier des JO d'hiver 2030 pré-attribués à la France, avant que le dossier ne soit percuté par la dissolution et la crise politique.
- "Sérénité" -
Pendant ce temps-là, les préparatifs de la cérémonie d'ouverture sur la Seine se poursuivent, comme le déminage des bateaux qui paraderont vendredi soir.
"Toutes les délégations veulent défiler", a assuré dimanche Tony Estanguet. Plusieurs milliers d'athlètes sont attendus pour la parade, sans équivalent dans l'histoire olympique - à l'exception des sportifs russes et bélarusses qui eux n'ont pas le droit de défiler.
Le soleil et les prévisions météo des derniers jours ont décrispé les organisateurs, qui se prenaient la tête entre les mains en juin devant la pluie. L'eau de la Seine n'était alors pas baignable et le débit du fleuve était monté à des pics inhabituels.
Toutefois, selon les dernières prévisions de Météo-France, "une petite incertitude" demeure sur d'éventuelles averses le jour de la cérémonie.
Avant de décoller de l'aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv, quatre jours avant une cérémonie d'ouverture sur la Seine sous haute surveillance, la présidente du Comité olympique israélien, Yaël Arad, a dit sa pleine "confiance dans l'organisation de la sécurité" des quelque 90 sportifs qui représenteront son pays.
"Je tenais à dire, au nom de la France, que la délégation israélienne est la bienvenue en France pour ces JO", a lancé depuis Bruxelles Stéphane Séjourné à son arrivée à une réunion des chefs de la diplomatie des 27 pays membres de l'UE.
Il réagissait aux propos tenus par le député LFI Thomas Portes samedi lors d'un rassemblement pro-palestinien à Paris, quelques jours de l'ouverture des compétitions et du match de football masculin qu'Israël disputera dès mercredi au Parc des Princes contre le Mali.
"Les sportifs israéliens ne sont pas les bienvenus aux Jeux olympiques à Paris", avait déclaré cet élu de Seine-Saint-Denis, département qui héberge le Village olympique et accueille une partie des épreuves, en particulier l'athlétisme. Le député avait appelé à utiliser "l'échéance" des JO et "tous les leviers pour créer des mobilisations" dans le contexte de la guerre à Gaza.
- "Cible dans le dos" -
Des propos "irresponsables et dangereux", a estimé le ministre français des Affaires étrangères alors que la France sort d'élections législatives où l'antisémitisme a été l'un des thèmes de la campagne.
Dès dimanche soir, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait fait part sur France 2 du "dégoût" que lui inspirait cette déclaration aux "relents d'antisémitisme", jugeant que le député mettait "une cible dans le dos des athlètes israéliens".
La police française protégera 24 heures sur 24 non seulement la délégation israélienne mais tous les responsables israéliens, dont le président, Isaac Herzog, qui sera à Paris pour la cérémonie d'ouverture vendredi.
Le président Emmanuel Macron a appelé de ses voeux une "trêve politique" dans un pays très fracturé, où un gouvernement démissionnaire est en place le temps qu'une majorité politique se dessine dans la foulée des élections législatives. "Nous sommes prêts et nous serons prêts tout le long des Jeux", a-t-il assuré en inaugurant le commissariat de police et la caserne des pompiers du Village olympique.
Il a également visité la résidence de l'équipe de France, dont la façade est aux couleurs bleu blanc rouge, s'entretenant avec le chef de mission de la délégation de l'équipe de France, l'ancien handballeur Jackson Richardson.
"C'est bon, tout le monde a la rage? Le moral est bon?", a lancé le chef de l'État au rugbyman Antoine Dupont, un des premiers Français à débuter les JO dès mercredi, deux jours avant l'ouverture officielle. Il a déjeuné ensuite avec plusieurs athlètes dont le plongeur Alexis Jandard, passé à la postérité après un plongeon loupé lors de l'inauguration du Centre aquatique olympique à Saint-Denis.
Ouvert jeudi, le Village se remplit petit à petit et comptera lundi soir 6.300 occupants, selon le comité d'organisation. Une partie de la trentaine de sportifs russes et bélarusses qui concourront sous bannière neutre sont déjà arrivés. Chez les Américains, la superstar du basket LeBron James, meilleur scoreur de l'histoire de la NBA, a été choisi comme porte-drapeau masculin, son homologue féminine devant être désignée mardi.
Le Comité international olympique (CIO), qui a ouvert lundi soir sa session, doit se décider dans les jours à venir sur le dossier des JO d'hiver 2030 pré-attribués à la France, avant que le dossier ne soit percuté par la dissolution et la crise politique.
- "Sérénité" -
Pendant ce temps-là, les préparatifs de la cérémonie d'ouverture sur la Seine se poursuivent, comme le déminage des bateaux qui paraderont vendredi soir.
"Toutes les délégations veulent défiler", a assuré dimanche Tony Estanguet. Plusieurs milliers d'athlètes sont attendus pour la parade, sans équivalent dans l'histoire olympique - à l'exception des sportifs russes et bélarusses qui eux n'ont pas le droit de défiler.
Le soleil et les prévisions météo des derniers jours ont décrispé les organisateurs, qui se prenaient la tête entre les mains en juin devant la pluie. L'eau de la Seine n'était alors pas baignable et le débit du fleuve était monté à des pics inhabituels.
Toutefois, selon les dernières prévisions de Météo-France, "une petite incertitude" demeure sur d'éventuelles averses le jour de la cérémonie.