Paris, France | AFP | mardi 30/07/2024 - Pas d'or pour Clarisse Agbégnénou: la championne olympique de Tokyo a dû se contenter du bronze à Paris en individuel après son échec en demi-finale, un écueil franchi à l'inverse par l'épéiste Auriane Mallo-Breton et sa bande, en quête d'une deuxième médaille d'or pour l'escrime française.
Alors que Léon Marchand s'attaque à un défi monstre à la piscine de La Défense, la star de la gymnastique, l'Américaine Simone Biles, a elle l'occasion de décrocher sa première médaille de ces Jeux, sur cinq possibles, lors de l'épreuve par équipes.
. Agbégnénou doit se contenter du bronze
La double médaillée d'or en 2021 (individuel et par équipe) n'a pas réussi à conserver son titre en -63 kg, battue par la coriace Slovène Andreja Leski en demi-finale. Un waza-ari, validé par l'arbitrage vidéo, a fait pencher la balance du côté de son adversaire.
Mais Agbégnénou, 31 ans, a rebondi après son échec pour aller chercher le bronze, aux dépens de l'Autrichienne Lubjana Piovesana, et ramener du même coup une 17e médaille à la délégation française.
Emue après son succès dans la "petite finale", la judoka également six fois championne du monde a pris le temps de saluer ses proches et le public, sa petite fille dans les bras. Elle avait toutefois encore du mal à digérer sa défaite en demi-finale.
"C'est dur à avaler parce que, pour moi, j'étais au dessus", a-t-elle dit au micro de France 2, regrettant de ne pas avoir été "assez maline" et d'avoir voulu trop attaquer.
"Je pense que je m'en voudrai longtemps", a ajouté Agbégnénou, toutefois prête à relever un nouveau défi lors de l'épreuve par équipe mixte samedi.
. Les épéistes en or ou en argent
Pour l'escrime française, le tarif minimum depuis le début des JO, c'est au moins une médaille par jour. Après l'argent conquis par Auriane Mallo-Breton et Yannick Borel à l'épée samedi et dimanche, la soirée historique des sabreuses Manon Apithy-Brunet (or) et Sara Balzer (argent) lundi, les épéistes françaises visent l'or par équipes face à l'Italie dans la soirée (20h30)
Guidée par Mallo-Breton, les Bleues ont dominé les Polonaises en demi-finales, assurant ainsi une cinquième médaille à leur clan qui ambitionne d'en conquérir huit, dont quatre en or. Les tireuses tricolores ont déjà marqué l'histoire puisqu'elles n'avaient plus atteint une finale olympique dans cette arme depuis Atlanta en 1996.
. Double demie pour Marchand
En or sur 400 m 4 nages dimanche soir, Léon Marchand a attaqué avec brio son défi: réaliser le doublé 200 m brasse-200 m papillon. Il s'est hissé dans la matinée en demi-finale de chaque épreuve, qu'il disputera en soirée (avec un écart de 72 minutes entre les deux courses). S'il se qualifie, il disputera la première finale mercredi à 20h36, la seconde à 22h15. Le test réussi lors des Championnats de France en juin lui a ouvert l'appétit pour les Jeux.
. Androdias et Boucheron s'arrêtent en demies
Pas de doublé pour Matthieu Androdias et Hugo Boucheron. Les champions en titre du deux de couple ont été éliminés en demi-finales à Vaires-sur-Marne. Leur échec n'est toutefois pas une surprise au vu de leur débuts en série (3e place). Et si depuis leur sacre à Tokyo ils ont remporté un deuxième titre mondial, ils ont aussi eu du mal à digérer leur médaille d'or, Boucheron traversant même une période de dépression en 2022. Androdias a de son côté dû faire une croix sur la saison 2023 à cause d'un virus tenace. Depuis le début de l'année, il a collectionné les pépins physiques, notamment au dos.
. Première pour Biles ?
Simone Biles a l'occasion de remporter sa première médaille de ces Jeux, sur cinq possibles, lors de l'épreuve par équipes. En l'absence des Russes, les Américaines ont l'ambition de monter sur la plus haute marche du podium. Un titre serait le cinquième pour Biles, un retour éclatant aux Jeux trois ans après son effondrement mental à Tokyo.
. Le triathlon masculin reporté pour cause de pollution
L'épreuve masculine du triathlon a été reportée de mardi à mercredi, le même jour que l'épreuve féminine, en raison d'une eau de la Seine encore trop polluée au moment des dernières analyses, ont annoncé trois heures avant le départ les organisateurs. Les deux entraînements de "familiarisation" dans la Seine prévus dimanche et lundi, avaient déjà été annulés pour cause de pollution.
Le soleil est revenu depuis dimanche matin dans la capitale, avec de fortes chaleurs encore mardi, mais Météo France prévoit des orages en soirée, ce qui pourrait de nouveau dégrader la qualité de l'eau...
Alors que Léon Marchand s'attaque à un défi monstre à la piscine de La Défense, la star de la gymnastique, l'Américaine Simone Biles, a elle l'occasion de décrocher sa première médaille de ces Jeux, sur cinq possibles, lors de l'épreuve par équipes.
. Agbégnénou doit se contenter du bronze
La double médaillée d'or en 2021 (individuel et par équipe) n'a pas réussi à conserver son titre en -63 kg, battue par la coriace Slovène Andreja Leski en demi-finale. Un waza-ari, validé par l'arbitrage vidéo, a fait pencher la balance du côté de son adversaire.
Mais Agbégnénou, 31 ans, a rebondi après son échec pour aller chercher le bronze, aux dépens de l'Autrichienne Lubjana Piovesana, et ramener du même coup une 17e médaille à la délégation française.
Emue après son succès dans la "petite finale", la judoka également six fois championne du monde a pris le temps de saluer ses proches et le public, sa petite fille dans les bras. Elle avait toutefois encore du mal à digérer sa défaite en demi-finale.
"C'est dur à avaler parce que, pour moi, j'étais au dessus", a-t-elle dit au micro de France 2, regrettant de ne pas avoir été "assez maline" et d'avoir voulu trop attaquer.
"Je pense que je m'en voudrai longtemps", a ajouté Agbégnénou, toutefois prête à relever un nouveau défi lors de l'épreuve par équipe mixte samedi.
. Les épéistes en or ou en argent
Pour l'escrime française, le tarif minimum depuis le début des JO, c'est au moins une médaille par jour. Après l'argent conquis par Auriane Mallo-Breton et Yannick Borel à l'épée samedi et dimanche, la soirée historique des sabreuses Manon Apithy-Brunet (or) et Sara Balzer (argent) lundi, les épéistes françaises visent l'or par équipes face à l'Italie dans la soirée (20h30)
Guidée par Mallo-Breton, les Bleues ont dominé les Polonaises en demi-finales, assurant ainsi une cinquième médaille à leur clan qui ambitionne d'en conquérir huit, dont quatre en or. Les tireuses tricolores ont déjà marqué l'histoire puisqu'elles n'avaient plus atteint une finale olympique dans cette arme depuis Atlanta en 1996.
. Double demie pour Marchand
En or sur 400 m 4 nages dimanche soir, Léon Marchand a attaqué avec brio son défi: réaliser le doublé 200 m brasse-200 m papillon. Il s'est hissé dans la matinée en demi-finale de chaque épreuve, qu'il disputera en soirée (avec un écart de 72 minutes entre les deux courses). S'il se qualifie, il disputera la première finale mercredi à 20h36, la seconde à 22h15. Le test réussi lors des Championnats de France en juin lui a ouvert l'appétit pour les Jeux.
. Androdias et Boucheron s'arrêtent en demies
Pas de doublé pour Matthieu Androdias et Hugo Boucheron. Les champions en titre du deux de couple ont été éliminés en demi-finales à Vaires-sur-Marne. Leur échec n'est toutefois pas une surprise au vu de leur débuts en série (3e place). Et si depuis leur sacre à Tokyo ils ont remporté un deuxième titre mondial, ils ont aussi eu du mal à digérer leur médaille d'or, Boucheron traversant même une période de dépression en 2022. Androdias a de son côté dû faire une croix sur la saison 2023 à cause d'un virus tenace. Depuis le début de l'année, il a collectionné les pépins physiques, notamment au dos.
. Première pour Biles ?
Simone Biles a l'occasion de remporter sa première médaille de ces Jeux, sur cinq possibles, lors de l'épreuve par équipes. En l'absence des Russes, les Américaines ont l'ambition de monter sur la plus haute marche du podium. Un titre serait le cinquième pour Biles, un retour éclatant aux Jeux trois ans après son effondrement mental à Tokyo.
. Le triathlon masculin reporté pour cause de pollution
L'épreuve masculine du triathlon a été reportée de mardi à mercredi, le même jour que l'épreuve féminine, en raison d'une eau de la Seine encore trop polluée au moment des dernières analyses, ont annoncé trois heures avant le départ les organisateurs. Les deux entraînements de "familiarisation" dans la Seine prévus dimanche et lundi, avaient déjà été annulés pour cause de pollution.
Le soleil est revenu depuis dimanche matin dans la capitale, avec de fortes chaleurs encore mardi, mais Météo France prévoit des orages en soirée, ce qui pourrait de nouveau dégrader la qualité de l'eau...