Biarritz, France | AFP | lundi 15/07/2019 - Les sites de Hossegor-Seignosse-Capbreton (Landes) et Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) vont adresser des "lettres d'intention" distinctes pour accueillir les épreuves de surf des JO de Paris-2024, une double démarche controversée mais qui pourrait se muer en candidature commune après la visite du Comité d'organisation des Jeux.
Outre les sites basque et landais, la station balnéaire de Lacanau (Gironde), associée à Bordeaux-Métropole, le site breton de La Torche (Finistère), et l'île polynésienne de Tahiti et son célèbre spot de Teahupo'o sont en lice pour accueillir le surf aux JO-2024.
La ville de Biarritz et le département des Landes ont confirmé tous les deux l'envoi lundi, date-butoir, de lettres d'intention pour chacun des deux sites, que devrait visiter début août une mission du Comité d'organisation des Jeux Olympiques (COJO).
Pour Biarritz, cette "pré-candidature" séparée fait sens, les deux sites distants d'à peine 40 km, "n'ayant pas les mêmes atouts". Biarritz, spot historique du surf en France, avec "ses infrastructures, sa capacité hôtelière, son aéroport proche du centre-ville, des casinos", et Hossegor, site annuel d'une étape du circuit mondial masculin, "sans doute plus qualitatif en terme de vagues", estime l'adjoint au maire de Biarritz délégué au surf, Laurent Ortiz.
Une fois la visite du COJO passée, et "ses orientations et critères connus", "on se réunira autour de la table avec les Landais, pour une candidature commune derrière le spot avec lequel on a le plus de chances de gagner", estime M. Ortiz.
La date-butoir pour le dépôt des dossiers effectifs de candidature effectif est le 30 septembre, rappelle l'élu.
Mais ces pré-candidatures distinctes chiffonnent les Landais, pour qui elles "fragilisent le dossier plutôt qu'elles ne le renforcent, face à une concurrence relevée, avec en particulier Tahiti", estime Xavier Fortinon, président (PS) du département. Il rappelle que le spot landais avait fait le premier acte de candidature, dès 2017. Avant que Biarritz ne s'y joigne, et que les deux s'associent en 2018 pour un dossier commun. Puis que Biarritz, dernièrement, décide d'envoyer sa propre lettre.
A la genèse de cette "pré-candidature" se trouve le cahier des charges du COJO, qui exige que les compétitions hommes et femmes se déroulent au même endroit, excluant que Biarritz et les Landes se partagent les épreuves, comme ils avaient pu l'envisager, explique-t-on de source proche du dossier. Si le COJO penchait pour un des deux sites, il s'agirait alors de s'entendre pour se répartir la compétition proprement dite, et l'extra-sportif : animations, fan zone, retombées médiatiques, etc.
Les sites de Biarritz d'un côté, Hossegor-Seignosse-Capbreton de l'autre ont des "atouts complémentaires", convient-il, sans exclure tout à fait qu'à un moment donné ils puissent "redevenir candidature unique".
Outre les sites basque et landais, la station balnéaire de Lacanau (Gironde), associée à Bordeaux-Métropole, le site breton de La Torche (Finistère), et l'île polynésienne de Tahiti et son célèbre spot de Teahupo'o sont en lice pour accueillir le surf aux JO-2024.
La ville de Biarritz et le département des Landes ont confirmé tous les deux l'envoi lundi, date-butoir, de lettres d'intention pour chacun des deux sites, que devrait visiter début août une mission du Comité d'organisation des Jeux Olympiques (COJO).
Pour Biarritz, cette "pré-candidature" séparée fait sens, les deux sites distants d'à peine 40 km, "n'ayant pas les mêmes atouts". Biarritz, spot historique du surf en France, avec "ses infrastructures, sa capacité hôtelière, son aéroport proche du centre-ville, des casinos", et Hossegor, site annuel d'une étape du circuit mondial masculin, "sans doute plus qualitatif en terme de vagues", estime l'adjoint au maire de Biarritz délégué au surf, Laurent Ortiz.
Une fois la visite du COJO passée, et "ses orientations et critères connus", "on se réunira autour de la table avec les Landais, pour une candidature commune derrière le spot avec lequel on a le plus de chances de gagner", estime M. Ortiz.
La date-butoir pour le dépôt des dossiers effectifs de candidature effectif est le 30 septembre, rappelle l'élu.
Mais ces pré-candidatures distinctes chiffonnent les Landais, pour qui elles "fragilisent le dossier plutôt qu'elles ne le renforcent, face à une concurrence relevée, avec en particulier Tahiti", estime Xavier Fortinon, président (PS) du département. Il rappelle que le spot landais avait fait le premier acte de candidature, dès 2017. Avant que Biarritz ne s'y joigne, et que les deux s'associent en 2018 pour un dossier commun. Puis que Biarritz, dernièrement, décide d'envoyer sa propre lettre.
A la genèse de cette "pré-candidature" se trouve le cahier des charges du COJO, qui exige que les compétitions hommes et femmes se déroulent au même endroit, excluant que Biarritz et les Landes se partagent les épreuves, comme ils avaient pu l'envisager, explique-t-on de source proche du dossier. Si le COJO penchait pour un des deux sites, il s'agirait alors de s'entendre pour se répartir la compétition proprement dite, et l'extra-sportif : animations, fan zone, retombées médiatiques, etc.
Les sites de Biarritz d'un côté, Hossegor-Seignosse-Capbreton de l'autre ont des "atouts complémentaires", convient-il, sans exclure tout à fait qu'à un moment donné ils puissent "redevenir candidature unique".