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J-J Queyranne tente de séduire des maires et les syndicats


J-J Queyranne tente de séduire des maires et les syndicats
La dernière journée de Jean-Jack Queyranne à Tahiti, aura été l’occasion de rencontrer certains maires, l’association Moruroa e tatou et l’intersyndicale des fonctionnaires. Il a pu revenir sur les promesses électorales faites par François Hollande notamment en matière éducative. Pour les autres points, il a pris note, ne pouvant prendre d’engagement tant que les élections présidentielles n’auront pas désigné le président de la République. Il repart avec un courrier de doléances adressées à François Hollande.

Lors de sa rencontre avec une poignée de maires, il a tenu à leur rappeler qu’ils jouent un rôle essentiel dans la cohésion sociale et dans la représentation des populations. Les élus communaux l’ont interrogé sur le CGCT, concernant notamment la réalisation et l’application des budgets annexes. Les maires s’inquiètent de la répercussion sur les habitants avec la date fatidique des 5 ans. Jean Jack Queyranne estime qu’il faut revoir cette question pour lisser, voir repousser la période afin qu’il y ait une adaptation plus longue. « Et non, on ne peut pas non plus pénaliser la population qui ne paiera pas les services », a-t-il ajouté. La prise de conscience est générale, il est essentiel qu’il y ait des progrès de fait dans ce domaine"
Interrogé sur le personnel communal, il a répondu que selon lui il ne faut pas que la date du premier mai soit considérée comme une date couperet, il faut ouvrir le dialogue et prendre en compte ce qui est dit par la représentation syndicale. Il a d’ailleurs en fin de journée reçu l’intersyndicale des fonctionnaires qui est revenue sur ce sujet.

Ils ont également parlé du cas des professeurs-stagiaires, de la suppression de postes, et de la volonté des fonctionnaires de rester sous le régime d’Etat. Jean-Jack Queyranne leur a rappelé que François Hollande s’engageait à créer 60 000 postes dans le secteur de l’éducation et que la Polynésie ne serait pas oubliée. Le dossier de l’ITR et le régime de retraite complémentaire a soulevé la nécessite de ré-ouvrir le dialogue sur le sujet, selon le représentant socialiste. Enfin la surpopulation carcérale et l’évacuation sanitaire des retraités sont d’autres points qui devront être étudiés, a souligné Jean Jack Queyranne.

Il s’est également entretenu avec des représentants de l’association Moruroa e Tatou. Ces derniers ont annoncé vouloir voir le nombre de cas étendu, une commission nationale réellement indépendante et qui assure la prise en charge du sujet. « Nous avons discuté aussi de la proposition de loi du sénateur Richard Tuheiava, et à partir de là, faudra-t-il rajouter au texte du sénateur ou en rédiger un second qui prendra en compte ce besoin de prise en charge de façon sérieuse. C’est fondamentale par rapport à la dette et à la crédibilité de la France sur ce sujet ».

le Lundi 16 Avril 2012 à 19:34 | Lu 847 fois