Le père de famille avait écopé pour ces faits de 18 mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, en comparution immédiate en décembre dernier. Il a fait appel. (Archives)
PAPEETE, le 9 mars 2017 - Condamné une première fois en décembre dernier pour avoir violemment frappé son jeune fils un mois plus tôt à Rikitea, un père de famille avait écopé de 18 mois de prison ferme en comparution immédiate. Il avait fait appel. Le second procès s'est tenu ce jeudi à Papeete.
Le 13 novembre 2016, ce père de quatre enfants, gérant d'une pension de famille à Rikitea, s'en était très violemment pris à son plus jeune fils. Ce jour-là, alors que le petit, entouré de ses amis, s'amusait sur son vélo, l'homme l'en avait fait tomber avant de le jeter au sol, de le traîner à terre, de le rouer de coups pour, enfin, le soulever par les oreilles. Ni plus ni moins qu'un passage à tabac comme l'a indiqué ce jeudi le président de l'audience de la cour d'appel qui rejugeait l'affaire. Un incompréhensible déferlement de violence qui, lors du procès en première instance en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel, avait valu à cet homme déjà condamné deux fois pour des violences conjugales une peine de 18 mois d’emprisonnement ferme assortie d'une obligation de soins pour régler ses problèmes d'alcool.
Détenu à Nuutania
Actuellement détenu à Nuutania, le père de famille a expliqué n'avoir "aucun souvenir" des faits, raconte qu'il avait bu ce jour-là "deux bières et un verre de vodka". Le papa s'était déjà réfugié derrière ce "trou noir" en première instance, et son avocate avait regretté à ce titre qu'aucune expertise médicale n'ait été réalisée avant le procès, son client soufrant selon elle de réels troubles de la mémoire.
A l'étude de la situation familiale, il est ressorti que l'alcool et la violence étaient monnaie courante au sein du couple et que les enfants en pâtissaient depuis des années. C'est pour cette raison, qu'outre une peine de 30 mois de prison dont six mois avec sursis, l'avocat général a requis aujourd'hui une peine complémentaire d'interdiction d'avoir la garde de mineurs. Le délibéré sera rendu au mois d'avril prochain. L'enfant, lui, reste profondément traumatisé par cette expérience.
Le 13 novembre 2016, ce père de quatre enfants, gérant d'une pension de famille à Rikitea, s'en était très violemment pris à son plus jeune fils. Ce jour-là, alors que le petit, entouré de ses amis, s'amusait sur son vélo, l'homme l'en avait fait tomber avant de le jeter au sol, de le traîner à terre, de le rouer de coups pour, enfin, le soulever par les oreilles. Ni plus ni moins qu'un passage à tabac comme l'a indiqué ce jeudi le président de l'audience de la cour d'appel qui rejugeait l'affaire. Un incompréhensible déferlement de violence qui, lors du procès en première instance en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel, avait valu à cet homme déjà condamné deux fois pour des violences conjugales une peine de 18 mois d’emprisonnement ferme assortie d'une obligation de soins pour régler ses problèmes d'alcool.
Détenu à Nuutania
Actuellement détenu à Nuutania, le père de famille a expliqué n'avoir "aucun souvenir" des faits, raconte qu'il avait bu ce jour-là "deux bières et un verre de vodka". Le papa s'était déjà réfugié derrière ce "trou noir" en première instance, et son avocate avait regretté à ce titre qu'aucune expertise médicale n'ait été réalisée avant le procès, son client soufrant selon elle de réels troubles de la mémoire.
A l'étude de la situation familiale, il est ressorti que l'alcool et la violence étaient monnaie courante au sein du couple et que les enfants en pâtissaient depuis des années. C'est pour cette raison, qu'outre une peine de 30 mois de prison dont six mois avec sursis, l'avocat général a requis aujourd'hui une peine complémentaire d'interdiction d'avoir la garde de mineurs. Le délibéré sera rendu au mois d'avril prochain. L'enfant, lui, reste profondément traumatisé par cette expérience.