Jérusalem, Non défini | AFP | lundi 16/03/2020 - Le président israélien Reuven Rivlin a chargé lundi le dirigeant centriste Benny Gantz, rival du Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu, de former un nouveau gouvernement, avec l'objectif de sortir le pays d'une longue crise politique et de faire face au nouveau coronavirus.
A l'issue des élections législatives du 2 mars, les troisièmes en moins d'un an, le Likoud, parti de droite de Benjamin Netanyahu a obtenu le plus grand nombre de sièges: 36 sur les 120 du Parlement, contre 33 pour la formation "Bleu-Blanc" de Benny Gantz.
Mais au terme de consultations dimanche avec les représentants des partis élus au Parlement, 61 députés ont recommandé Benny Gantz à M. Rivlin, contre 58 pour M. Netanyahu.
"C'est pourquoi je vous confie cette opportunité de former un gouvernement", a déclaré M. Rivlin s'adressant à Benny Gantz, ex-chef d'état-major âgé de 60 ans.
Premier ministre le plus pérenne de l'histoire d'Israël, M. Netanyahu, 70 ans, est également le premier chef de gouvernement de l'histoire du pays à être mis en examen en cours de mandat. Il est poursuivi pour corruption, malversation et abus de confiance dans trois affaires et son procès doit s'ouvrir en mai.
"Je vais tout faire pour former en un minimum de jours un gouvernement national, patriotique et aussi large que possible", a affirmé M. Gantz en appelant dans un discours à "l'unité" et en invitant les chefs des différents partis à se joindre à lui.
"Il est temps que les chefs de partis, en particulier le Likoud, décident s'ils veulent emprunter la voie" de l'unité, a-t-il dit, soulignant qu'il "fallait absolument éviter une quatrième élection".
Benny Gantz a 28 jours pour présenter son gouvernement.
"C'est une courte période, mais étant donné les circonstances actuelles d'urgence nationale et internationale, c'est trop long", a déclaré le président israélien.
La veille, M. Rivlin a convoqué MM. Netanyahu et Gantz pour discuter de la formation d'un gouvernement d'union "le plus tôt possible", afin de se concentrer sur la lutte contre le nouveau coronavirus.
Cinq nouveaux cas de contamination ont été enregistrés en Israël, portant à 255 le nombre total des cas. De plus, des dizaines de milliers de personnes sont confinées.
Pour le commentateur politique Nahum Barnea, "le coronavirus est la clé d'un accord". "Si les prévisions pessimistes sont correctes, la chose intelligente à faire (pour Benjamin Netanyahu) est de prendre acte et de s'asseoir à côté de 'Bleu-Blanc' dans un gouvernement."
En Israël, il est nécessaire d'être soutenu par 61 des 120 membres du Parlement pour constituer un cabinet.
A l'issue des précédentes élections d'avril et septembre 2019, aucun bloc n'était parvenu à atteindre ce seuil.
M. Gantz a obtenu le soutien de la "Liste unie" des partis de la minorité arabe israélienne (15 sièges), qui l'ont recommandé auprès de M. Rivlin, ainsi que celui du parti de droite nationaliste laïque Israël Beiteinou d'Avigdor Lieberman.
Malgré cela, il n'est pas certain qu'il parvienne à former un gouvernement du fait des divergences entre ses soutiens. M. Lieberman a par le passé refusé de participer à un gouvernement soutenu par les partis arabes israéliens.
A l'issue des deux précédents scrutins, M. Gantz avait refusé de participer à un gouvernement dirigé par M. Netanyahu, en raison de l'inculpation de ce dernier.
Benjamin Netanyahu clame son innocence et se dit victime d'une "chasse aux sorcières". Son procès, qui devait s'ouvrir mardi, a été reporté au 24 mai au vu de la propagation du coronavirus et selon les instructions limitant le travail des tribunaux.
Ces derniers jours, M. Netanyahu avait appelé à la formation d'un gouvernement d'union nationale sous sa direction, en arguant de la nécessité de répondre à la crise du nouveau coronavirus.
Lundi, les 120 membres de la 23e Knesset (parlement) doivent prêter serment, mais en raison de l'épidémie, ils le feront trois par trois et il n'y aura "pas plus de 10 personnes en même temps dans la salle plénière" conformément aux directives du ministère de la Santé.
M. Rivlin prononcera son discours dans un hémicycle quasi désert, en présence seulement de Benny Gantz, Benjamin Netanyahu et Yuli Edelstein, le président du Parlement.
A l'issue des élections législatives du 2 mars, les troisièmes en moins d'un an, le Likoud, parti de droite de Benjamin Netanyahu a obtenu le plus grand nombre de sièges: 36 sur les 120 du Parlement, contre 33 pour la formation "Bleu-Blanc" de Benny Gantz.
Mais au terme de consultations dimanche avec les représentants des partis élus au Parlement, 61 députés ont recommandé Benny Gantz à M. Rivlin, contre 58 pour M. Netanyahu.
"C'est pourquoi je vous confie cette opportunité de former un gouvernement", a déclaré M. Rivlin s'adressant à Benny Gantz, ex-chef d'état-major âgé de 60 ans.
Premier ministre le plus pérenne de l'histoire d'Israël, M. Netanyahu, 70 ans, est également le premier chef de gouvernement de l'histoire du pays à être mis en examen en cours de mandat. Il est poursuivi pour corruption, malversation et abus de confiance dans trois affaires et son procès doit s'ouvrir en mai.
"Je vais tout faire pour former en un minimum de jours un gouvernement national, patriotique et aussi large que possible", a affirmé M. Gantz en appelant dans un discours à "l'unité" et en invitant les chefs des différents partis à se joindre à lui.
"Il est temps que les chefs de partis, en particulier le Likoud, décident s'ils veulent emprunter la voie" de l'unité, a-t-il dit, soulignant qu'il "fallait absolument éviter une quatrième élection".
Benny Gantz a 28 jours pour présenter son gouvernement.
- "Le coronavirus, clé de l'accord" -
"C'est une courte période, mais étant donné les circonstances actuelles d'urgence nationale et internationale, c'est trop long", a déclaré le président israélien.
La veille, M. Rivlin a convoqué MM. Netanyahu et Gantz pour discuter de la formation d'un gouvernement d'union "le plus tôt possible", afin de se concentrer sur la lutte contre le nouveau coronavirus.
Cinq nouveaux cas de contamination ont été enregistrés en Israël, portant à 255 le nombre total des cas. De plus, des dizaines de milliers de personnes sont confinées.
Pour le commentateur politique Nahum Barnea, "le coronavirus est la clé d'un accord". "Si les prévisions pessimistes sont correctes, la chose intelligente à faire (pour Benjamin Netanyahu) est de prendre acte et de s'asseoir à côté de 'Bleu-Blanc' dans un gouvernement."
En Israël, il est nécessaire d'être soutenu par 61 des 120 membres du Parlement pour constituer un cabinet.
A l'issue des précédentes élections d'avril et septembre 2019, aucun bloc n'était parvenu à atteindre ce seuil.
M. Gantz a obtenu le soutien de la "Liste unie" des partis de la minorité arabe israélienne (15 sièges), qui l'ont recommandé auprès de M. Rivlin, ainsi que celui du parti de droite nationaliste laïque Israël Beiteinou d'Avigdor Lieberman.
Malgré cela, il n'est pas certain qu'il parvienne à former un gouvernement du fait des divergences entre ses soutiens. M. Lieberman a par le passé refusé de participer à un gouvernement soutenu par les partis arabes israéliens.
- Hémicycle quasi-désert -
A l'issue des deux précédents scrutins, M. Gantz avait refusé de participer à un gouvernement dirigé par M. Netanyahu, en raison de l'inculpation de ce dernier.
Benjamin Netanyahu clame son innocence et se dit victime d'une "chasse aux sorcières". Son procès, qui devait s'ouvrir mardi, a été reporté au 24 mai au vu de la propagation du coronavirus et selon les instructions limitant le travail des tribunaux.
Ces derniers jours, M. Netanyahu avait appelé à la formation d'un gouvernement d'union nationale sous sa direction, en arguant de la nécessité de répondre à la crise du nouveau coronavirus.
Lundi, les 120 membres de la 23e Knesset (parlement) doivent prêter serment, mais en raison de l'épidémie, ils le feront trois par trois et il n'y aura "pas plus de 10 personnes en même temps dans la salle plénière" conformément aux directives du ministère de la Santé.
M. Rivlin prononcera son discours dans un hémicycle quasi désert, en présence seulement de Benny Gantz, Benjamin Netanyahu et Yuli Edelstein, le président du Parlement.