PAPEETE, 24 octobre 2018 - Une licence d’exploitation est accordée à la compagnie aérienne Islands Airline, dans le cadre d’un programme de vols réguliers intérieurs en Polynésie française. Le Pays était contraint de délivrer cette autorisation suite à une décision rendue mi-octobre par la justice administrative.
>> Lire aussi : Transports aériens : Le Pays devra délivrer sa licence à Islands
Islands Airline décroche sa licence pour des vols commerciaux inter-îles en Polynésie française. L’autorisation administrative a été accordée lors du conseil des ministres de ce mercredi.
Les premiers vols commerciaux d’Islands pourraient avoir lieu fin 2019. La compagnie aérienne est autorisée pour un programme de quatre vols quotidiens à destination de Bora Bora, deux à destination de Raiatea, un vers Huahine, et un vol journalier vers Rangiroa aux Tuamotu. Parallèlement, la compagnie aérienne pourra effectuer trois vols hebdomadaires vers Tubuai aux Australes, vers Nuku Hiva aux Marquises et à destination de Hao (Tuamotu). L’ouverture de routes aériennes directes vers les îles Cook (Rarotonga) et vers Apia, aux Samoa est également prévue.
Cette société détenue par l’homme d’affaires Bill Ravel annonce, depuis septembre 2017, sa volonté d’opérer des vols commerciaux réguliers à bord d’avions à réaction Embraer E-175 de 78 sièges et à des prix "entre 15 % et 20 % inférieurs" à ceux pratiqués par Air Tahiti.
Un investissement de 7,5 milliards Fcfp est annoncé depuis septembre 2017. La défiscalisation de 5,8 milliards Fcfp (56 millions de dollars US) de cet investissement, devrait être sollicitée pour part à l’Etat et au Pays. L’activité pourrait ensuite nécessiter l'embauche de 150 personnes localement.
Islands attendait cette autorisation depuis le 21 octobre 2017. Elle ne l’obtient après un an d'attente qu'à suite d’une décision rendue le 16 octobre dernier par le tribunal administratif. Ce jugement ne laissait que 15 jours au Pays pour accorder cette licence, moyennant une astreinte d’un million de francs par jour de retard passé ce délai.
Interrogé mercredi sur la raison pour laquelle le Pays avait tant tardé à délivrer cette autorisation à la compagnie aérienne, le ministre des Transports interinsulaires a relevé que ce nouvel opérateur prévoyait de s’attaquer de front à la part la plus rentable de l’activité de l’opérateur historique : "Ces destinations sont, c’est vrai, beaucoup plus avantageuses, parce qu’il y a beaucoup de trafic. Dès lors, que cette concurrence se mettra en place, il est bien clair que nous allons avoir des problèmes d’équilibre des comptes au niveau d’Air Tahiti".
Jean-Christophe Bouissou annonce la présentation, probablement début 2019, d’une délibération fixant les obligations de service public dont doivent être assorties les licences d’exploitation délivrées dans le cadre concurrentiel de la loi du 25 février 2016. Ce projet de texte est actuellement à l’étude pour poser les bases d'"une concurrence saine" et du "soutien apporté à Air Tahiti pour permettre ce service public de desserte au niveau des îles qui doivent être désenclavées".
Sur les 43 îles dotées d’un aérodrome en Polynésie française et desservies régulièrement par Air Tahiti, 36 sont déficitaires. Elles sont maintenues par la compagnie aérienne grâce aux excédents engrangés aux îles Sous-le-vent.
>> Lire aussi : Transports aériens : Le Pays devra délivrer sa licence à Islands
Islands Airline décroche sa licence pour des vols commerciaux inter-îles en Polynésie française. L’autorisation administrative a été accordée lors du conseil des ministres de ce mercredi.
Les premiers vols commerciaux d’Islands pourraient avoir lieu fin 2019. La compagnie aérienne est autorisée pour un programme de quatre vols quotidiens à destination de Bora Bora, deux à destination de Raiatea, un vers Huahine, et un vol journalier vers Rangiroa aux Tuamotu. Parallèlement, la compagnie aérienne pourra effectuer trois vols hebdomadaires vers Tubuai aux Australes, vers Nuku Hiva aux Marquises et à destination de Hao (Tuamotu). L’ouverture de routes aériennes directes vers les îles Cook (Rarotonga) et vers Apia, aux Samoa est également prévue.
Cette société détenue par l’homme d’affaires Bill Ravel annonce, depuis septembre 2017, sa volonté d’opérer des vols commerciaux réguliers à bord d’avions à réaction Embraer E-175 de 78 sièges et à des prix "entre 15 % et 20 % inférieurs" à ceux pratiqués par Air Tahiti.
Un investissement de 7,5 milliards Fcfp est annoncé depuis septembre 2017. La défiscalisation de 5,8 milliards Fcfp (56 millions de dollars US) de cet investissement, devrait être sollicitée pour part à l’Etat et au Pays. L’activité pourrait ensuite nécessiter l'embauche de 150 personnes localement.
Islands attendait cette autorisation depuis le 21 octobre 2017. Elle ne l’obtient après un an d'attente qu'à suite d’une décision rendue le 16 octobre dernier par le tribunal administratif. Ce jugement ne laissait que 15 jours au Pays pour accorder cette licence, moyennant une astreinte d’un million de francs par jour de retard passé ce délai.
Interrogé mercredi sur la raison pour laquelle le Pays avait tant tardé à délivrer cette autorisation à la compagnie aérienne, le ministre des Transports interinsulaires a relevé que ce nouvel opérateur prévoyait de s’attaquer de front à la part la plus rentable de l’activité de l’opérateur historique : "Ces destinations sont, c’est vrai, beaucoup plus avantageuses, parce qu’il y a beaucoup de trafic. Dès lors, que cette concurrence se mettra en place, il est bien clair que nous allons avoir des problèmes d’équilibre des comptes au niveau d’Air Tahiti".
Jean-Christophe Bouissou annonce la présentation, probablement début 2019, d’une délibération fixant les obligations de service public dont doivent être assorties les licences d’exploitation délivrées dans le cadre concurrentiel de la loi du 25 février 2016. Ce projet de texte est actuellement à l’étude pour poser les bases d'"une concurrence saine" et du "soutien apporté à Air Tahiti pour permettre ce service public de desserte au niveau des îles qui doivent être désenclavées".
Sur les 43 îles dotées d’un aérodrome en Polynésie française et desservies régulièrement par Air Tahiti, 36 sont déficitaires. Elles sont maintenues par la compagnie aérienne grâce aux excédents engrangés aux îles Sous-le-vent.