Reykjavik, Islande | AFP | jeudi 11/01/2024 - Le Grímsvötn, le volcan le plus actif d'Islande, a été placé jeudi sous étroite surveillance par les autorités, du fait d'une grande crue glaciaire en cours- possible prélude d'une éruption.
Phénomène naturel brutal connu sous le nom de "jökulhlaup", cette tumultueuse coulée d'eau est en cours près du volcan et s'écoule au long de l'immense sandur - une plaine d'épandage formée par la fonte des calottes glaciaires - Skeiðarársandur, non loin de Skaftafell dans le sud du pays, a indiqué l'Institut météorologique d'Islande.
La baisse de pression sur le volcan entraînée par l'écoulement d'énormes quantités d'eau peut déclencher une éruption, comme cela fut le cas en 2004, 1934 et 1922.
Actuellement, le volume d'eau est de l'ordre de 0,29 km3 et le débit maximum ne devrait pas dépasser 1.000 m3/s, selon l'Institut.
Mais les crues glaciaires peuvent aussi avoir lieu sans éruption - comme en novembre 2021 et octobre 2022.
Situé sous le glacier Vatnajökull, le plus grand d'Europe, dans une zone inaccessible du centre de l'Islande, le volcan Grímsvötn - dont l'activité est généralement courte - était entré en éruption pour la dernière fois en 2011.
Son nuage de cendres avait alors brièvement perturbé le trafic aérien au-dessus des îles britanniques, loin de l'éruption de l'Eyjafjallajökull en 2010, qui avait quasi intégralement paralysé le trafic en Islande et vers l'Europe pendant des jours.
Ces derniers mois, l'activité sismique du Grímsvötn est au-dessus de ses niveaux habituels, a souligné l'organisme chargé de la surveillance volcanique dans un communiqué.
La dernière éruption volcanique en Islande, la quatrième en deux ans, a eu lieu dans la soirée du 18 décembre dans un secteur situé au sud de la capitale Reykjavik.
Grindavik, une petite ville de 4.000 habitants, avait été évacuée le 11 novembre par mesure de précaution.
Trente-trois systèmes volcaniques sont considérés comme actifs dans ce pays de feu et de glace, la région la plus volcanique d'Europe.
Phénomène naturel brutal connu sous le nom de "jökulhlaup", cette tumultueuse coulée d'eau est en cours près du volcan et s'écoule au long de l'immense sandur - une plaine d'épandage formée par la fonte des calottes glaciaires - Skeiðarársandur, non loin de Skaftafell dans le sud du pays, a indiqué l'Institut météorologique d'Islande.
La baisse de pression sur le volcan entraînée par l'écoulement d'énormes quantités d'eau peut déclencher une éruption, comme cela fut le cas en 2004, 1934 et 1922.
Actuellement, le volume d'eau est de l'ordre de 0,29 km3 et le débit maximum ne devrait pas dépasser 1.000 m3/s, selon l'Institut.
Mais les crues glaciaires peuvent aussi avoir lieu sans éruption - comme en novembre 2021 et octobre 2022.
Situé sous le glacier Vatnajökull, le plus grand d'Europe, dans une zone inaccessible du centre de l'Islande, le volcan Grímsvötn - dont l'activité est généralement courte - était entré en éruption pour la dernière fois en 2011.
Son nuage de cendres avait alors brièvement perturbé le trafic aérien au-dessus des îles britanniques, loin de l'éruption de l'Eyjafjallajökull en 2010, qui avait quasi intégralement paralysé le trafic en Islande et vers l'Europe pendant des jours.
Ces derniers mois, l'activité sismique du Grímsvötn est au-dessus de ses niveaux habituels, a souligné l'organisme chargé de la surveillance volcanique dans un communiqué.
La dernière éruption volcanique en Islande, la quatrième en deux ans, a eu lieu dans la soirée du 18 décembre dans un secteur situé au sud de la capitale Reykjavik.
Grindavik, une petite ville de 4.000 habitants, avait été évacuée le 11 novembre par mesure de précaution.
Trente-trois systèmes volcaniques sont considérés comme actifs dans ce pays de feu et de glace, la région la plus volcanique d'Europe.