Tahiti, le 17 novembre 2024 - En rugby, on appelle ça un renvoi dans ses 22. Jeudi, lors de la séquence des questions orales au gouvernement en ouverture de la séance de la session budgétaire à l’assemblée de la Polynésie française, le ministre de l’Agriculture a renvoyé la représentante Tapura, Tepuaraurii Teriitahi, à sa question.
Jeudi à l’assemblée, l’élue de l’opposition Tepuaraurii Teriitahi se faisait le relais de “l'inquiétude de nombreux artisans confrontés à des blocages sanitaires administratifs qui mettent en péril leur activité”. Le problème, selon ces derniers, se portait sur les ventes de leurs produits artisanaux aux touristes qui débarquent des paquebots sans que leurs produits n’aient reçu de traitement par fumigation rapide.
Tepuaraurii Teriitahi dénonçait alors “l'incapacité administrative” et même le “refus pur et simple” du service administratif compétent à procéder à une fumigation “rapide et efficace” de leurs produits artisanaux.
En réponse, le ministre de l’Agriculture Taivini Teai a expliqué que “la très grande majorité des pays d’où proviennent les touristes n’exige ni fumigation, ni certificat phytosanitaire pour l’export de nos produits artisanaux tels que ceux fabriqués de pandanus, de nī’au, de fibre de coco tressée ou encore les petites sculptures en bois”.
“Je comprends les interrogations de nos professionnels de l’artisanat”, a-t-il poursuivi. “Il est vrai que le service de la biosécurité, jusque dans les années 2020, traitait systématiquement dans ses fours à Motu Uta les objets qui y étaient déposés”, mais “sans exigence réelle”.
Enfin, le ministre a rappelé que le traitement par fumigation n’était efficace qu’une trentaine de minutes après ce dernier. Sans emballage hermétique posé sur les éléments artisanaux, ils seraient à nouveau exposés immédiatement après leur traitement. Pour les professionnels qui le souhaitent, ils peuvent encore sceller leurs produits pour éviter que ces derniers ne soient recontaminés.
“Il n’y a aucune utilité à traiter des objets artisanaux qui seraient ensuite exposés dans un espace de vente où ils peuvent être contaminés dans les jours qui suivent”, rappelle le ministre en conclusion de sa réponse.
Jeudi à l’assemblée, l’élue de l’opposition Tepuaraurii Teriitahi se faisait le relais de “l'inquiétude de nombreux artisans confrontés à des blocages sanitaires administratifs qui mettent en péril leur activité”. Le problème, selon ces derniers, se portait sur les ventes de leurs produits artisanaux aux touristes qui débarquent des paquebots sans que leurs produits n’aient reçu de traitement par fumigation rapide.
Tepuaraurii Teriitahi dénonçait alors “l'incapacité administrative” et même le “refus pur et simple” du service administratif compétent à procéder à une fumigation “rapide et efficace” de leurs produits artisanaux.
En réponse, le ministre de l’Agriculture Taivini Teai a expliqué que “la très grande majorité des pays d’où proviennent les touristes n’exige ni fumigation, ni certificat phytosanitaire pour l’export de nos produits artisanaux tels que ceux fabriqués de pandanus, de nī’au, de fibre de coco tressée ou encore les petites sculptures en bois”.
“Je comprends les interrogations de nos professionnels de l’artisanat”, a-t-il poursuivi. “Il est vrai que le service de la biosécurité, jusque dans les années 2020, traitait systématiquement dans ses fours à Motu Uta les objets qui y étaient déposés”, mais “sans exigence réelle”.
Enfin, le ministre a rappelé que le traitement par fumigation n’était efficace qu’une trentaine de minutes après ce dernier. Sans emballage hermétique posé sur les éléments artisanaux, ils seraient à nouveau exposés immédiatement après leur traitement. Pour les professionnels qui le souhaitent, ils peuvent encore sceller leurs produits pour éviter que ces derniers ne soient recontaminés.
“Il n’y a aucune utilité à traiter des objets artisanaux qui seraient ensuite exposés dans un espace de vente où ils peuvent être contaminés dans les jours qui suivent”, rappelle le ministre en conclusion de sa réponse.