PAPEETE, le 25 mai 2015. Les subventions se succèdent au profit de l'OPT (Office des postes et des télécommunications). Un arrêté ministériel vient d'accorder une enveloppe de 262,5 millions de Fcfp pour soutenir la 2e tranche du développement de la fibre optique.
Il s'agit d'une subvention d'investissement que le Pays vient d'accorder –via la signature d'une convention- à l'OPT. Cet établissement public industriel et commercial qui brasse chaque année un budget colossal de plus de 17 milliards de Fcfp s'est vu attribuer par arrêté des ministres signé le 6 mai dernier, une subvention qui couvre 33% des frais de la réalisation de la 2e tranche de l'opération "Fiber to the Home". En l'occurrence, les 262,5 millions de Fcfp de subvention accordés sont prélevés du budget général du Pays et versés à l'OPT. L'argent transite également par le Fonds exceptionnel d'investissement (FEI) par lequel l'ensemble des territoires ultramarins français peuvent obtenir des aides importantes pour leur développement. L'établissement a un an pour commencer à exécuter les travaux de cette 2e tranche du déploiement de la fibre optique à Tahiti et 48 mois maximum après le début des travaux pour achever l'opération.
Ce projet de déploiement de la fibre optique démarré dès 2010, par l'OPT a eu du mal à prendre son envol mais est entré dans une phase active depuis l'an dernier. La première tranche en cours de réalisation doit permettre de "le déploiement du réseau sur les zones éligibles de l'île de Tahiti pour un peu plus de 18 599 abonnés". Il concerne tout d'abord les communes de Paea, Punaauia, Faa'a, Papeete, Pirae, Arue et Mahina. Le coût de cette première tranche en cours de réalisation est estimée à 723 millions de Fcfp (dont, déjà 238 millions de subvention d'investissement via le FEI). A l'horizon 2024 et le raccordement complet l'objectif porte sur "le raccordement de 50 000 abonnés". Après le Grand Papeete, l'île de Tahiti, la 2e phase porte sur une densification du réseau à Tahiti et le déploiement vers Moorea et l'archipel des Îles sous le Vent.
Le montant des travaux de déploiement de la 2e tranche du réseau de fibre optique jusqu'à l'abonné est estimé par l'OPT à environ 807 millions de Fcfp. Selon le plan de financement prévu 469 millions de Fcfp seront ventilés en 2016, 270 millions de Fcfp en 2017 et 68 millions de Fcfp en 2018. Certaines dépenses, en matériel notamment, seront néanmoins effectuées dès 2015 pour ne pas ralentir le processus des trois prochaines années par des retards de livraison. A noter que sur les 807 millions de Fcfp du total de cette 2e tranche, plus de la moitié de la somme (543 millions de Fcfp) correspond au coût de la main d'œuvre, dont plus de la moitié encore est sous-traitée à d'autres entreprises que l'OPT.
Au total, le déploiement de la fibre optique jusque dans les maisons des abonnés internet de Tahiti, Moorea et des Îles sous le Vent devrait coûter un total de 2,5 milliards de Fcfp. Le déploiement de cette fibre optique qui doit permettre une utilisation nettement plus rapide d'internet, bien au-delà des possibilités même du très haut débit, mettrait s'il se réalisait effectivement d'ici 2024, la Polynésie française presque au même niveau que la France métropolitaine. La France vise la couverture en très haut débit de l'ensemble du territoire français d'ici 2022 et donne la priorité aussi à la fibre optique.
Il s'agit d'une subvention d'investissement que le Pays vient d'accorder –via la signature d'une convention- à l'OPT. Cet établissement public industriel et commercial qui brasse chaque année un budget colossal de plus de 17 milliards de Fcfp s'est vu attribuer par arrêté des ministres signé le 6 mai dernier, une subvention qui couvre 33% des frais de la réalisation de la 2e tranche de l'opération "Fiber to the Home". En l'occurrence, les 262,5 millions de Fcfp de subvention accordés sont prélevés du budget général du Pays et versés à l'OPT. L'argent transite également par le Fonds exceptionnel d'investissement (FEI) par lequel l'ensemble des territoires ultramarins français peuvent obtenir des aides importantes pour leur développement. L'établissement a un an pour commencer à exécuter les travaux de cette 2e tranche du déploiement de la fibre optique à Tahiti et 48 mois maximum après le début des travaux pour achever l'opération.
Ce projet de déploiement de la fibre optique démarré dès 2010, par l'OPT a eu du mal à prendre son envol mais est entré dans une phase active depuis l'an dernier. La première tranche en cours de réalisation doit permettre de "le déploiement du réseau sur les zones éligibles de l'île de Tahiti pour un peu plus de 18 599 abonnés". Il concerne tout d'abord les communes de Paea, Punaauia, Faa'a, Papeete, Pirae, Arue et Mahina. Le coût de cette première tranche en cours de réalisation est estimée à 723 millions de Fcfp (dont, déjà 238 millions de subvention d'investissement via le FEI). A l'horizon 2024 et le raccordement complet l'objectif porte sur "le raccordement de 50 000 abonnés". Après le Grand Papeete, l'île de Tahiti, la 2e phase porte sur une densification du réseau à Tahiti et le déploiement vers Moorea et l'archipel des Îles sous le Vent.
Le montant des travaux de déploiement de la 2e tranche du réseau de fibre optique jusqu'à l'abonné est estimé par l'OPT à environ 807 millions de Fcfp. Selon le plan de financement prévu 469 millions de Fcfp seront ventilés en 2016, 270 millions de Fcfp en 2017 et 68 millions de Fcfp en 2018. Certaines dépenses, en matériel notamment, seront néanmoins effectuées dès 2015 pour ne pas ralentir le processus des trois prochaines années par des retards de livraison. A noter que sur les 807 millions de Fcfp du total de cette 2e tranche, plus de la moitié de la somme (543 millions de Fcfp) correspond au coût de la main d'œuvre, dont plus de la moitié encore est sous-traitée à d'autres entreprises que l'OPT.
Au total, le déploiement de la fibre optique jusque dans les maisons des abonnés internet de Tahiti, Moorea et des Îles sous le Vent devrait coûter un total de 2,5 milliards de Fcfp. Le déploiement de cette fibre optique qui doit permettre une utilisation nettement plus rapide d'internet, bien au-delà des possibilités même du très haut débit, mettrait s'il se réalisait effectivement d'ici 2024, la Polynésie française presque au même niveau que la France métropolitaine. La France vise la couverture en très haut débit de l'ensemble du territoire français d'ici 2022 et donne la priorité aussi à la fibre optique.
La fibre optique 100 fois plus rapide
Les débits de connexion internet via la fibre optique sont réputés pour être 100 fois supérieurs à ceux disponibles via l'ADSL. L'équipement des foyers et entreprises, de Tahiti dans un premier temps et des Îles sous le Vent ensuite, va permettre un vrai développement de l'économie numérique de la Polynésie française. Dans un rapport remis en février 2014 aux représentants de l'assemblée de Polynésie sur cette opération "Fiber to the Home" il était précisé : "Cette infrastructure sera capable de supporter, sans limitation de distance, tous les futurs services de télécommunication très haut débit résidentiels comme professionnels fixes (…) Cette technologie servira en outre de socle pour le développement de l'ensemble du secteur économique polynésien et notamment le stockage de donnés centralisées ainsi que l'organisation d'ordinateurs en réseau ou le cloud computing".
Mais le réseau en fibre optique à Tahiti n'épargnera pas la Polynésie française de certaines faiblesses récurrentes concernant sa connexion Internet à l'international via le seul et unique câble sous-marin Honotua.
Les débits de connexion internet via la fibre optique sont réputés pour être 100 fois supérieurs à ceux disponibles via l'ADSL. L'équipement des foyers et entreprises, de Tahiti dans un premier temps et des Îles sous le Vent ensuite, va permettre un vrai développement de l'économie numérique de la Polynésie française. Dans un rapport remis en février 2014 aux représentants de l'assemblée de Polynésie sur cette opération "Fiber to the Home" il était précisé : "Cette infrastructure sera capable de supporter, sans limitation de distance, tous les futurs services de télécommunication très haut débit résidentiels comme professionnels fixes (…) Cette technologie servira en outre de socle pour le développement de l'ensemble du secteur économique polynésien et notamment le stockage de donnés centralisées ainsi que l'organisation d'ordinateurs en réseau ou le cloud computing".
Mais le réseau en fibre optique à Tahiti n'épargnera pas la Polynésie française de certaines faiblesses récurrentes concernant sa connexion Internet à l'international via le seul et unique câble sous-marin Honotua.