Bordeaux, France | AFP | vendredi 11/09/2015 - Le décret sur l'interdiction au 1er janvier 2016 des sacs plastiques non réutilisables va être transmis lundi au Conseil d'Etat en vue d'une publication "très rapide", a annoncé vendredi Ségolène Royal, ajoutant que sa rédaction a été "difficile", notamment pour interdire l'utilisation des stocks existants.
Ce décret, en application de la Loi de transition énergétique, "sera envoyé lundi au Conseil d'Etat donc sera publié très rapidement", a déclaré la ministre de l'Ecologie à Bordeaux, où elle était invitée du festival "Ocean Climax" de la Fondation Surfrider, militant pour la protection des océans.
"Parfaire ce décret a été dur, jusqu'au dernier moment", a souligné Mme Royal, affirmant qu'il y a eu "toute une pression pour pouvoir utiliser les stocks existants" de sacs. "Les grands distributeurs ont demandé l'autorisation d'utiliser les stocks. Il n'en est pas question, ce serait contraire à l'esprit de la loi (...) donc les stocks ne pourront pas continuer d'être distribués aux caisses", a-t-elle ajouté.
"A partir du 1er janvier 2016, il n'y aura plus aux caisses de sacs plastiques à usage unique, qui portent gravement atteinte aux écosystèmes de l'eau et des océans".
"Il y a 17 milliards de sacs plastiques à usage unique consommés chaque année en Europe. Et 8 milliards de sacs sont abandonnés chaque année dans la nature, au niveau européen", a-t-elle rappelé dans son intervention à Surfrider, aux côtés de l'astrophysicien Hubert Reeves, et du paléoanthropologue Pascal Picq notamment.
Le décret sur l'interdiction des sacs plastiques à usage unique, que l'Assemblée avait votée en octobre dernier, prévoit que ces sacs de caisse devront disparaître au 1er janvier 2016 au profit des sacs réutilisables, plus épais, et que les sacs "fruits et légumes" à usage unique devront disparaître au 1er janvier 2017.
Sur 300 millions de tonnes de plastique produites par an dans le monde, 10% finissent dans l'océan, a souligné Mme Royal, rappelant l'existence de "cinq continents de plastique" dans les océans, dont le 7e continent dans le Pacifique nord, trois fois la taille de la France.
Pour Mme Royal, l'interdiction des sacs à usage unique "va permettre de développer des industries de fabrication de sacs bio-dégradables et créer des emplois" en France, au lieu d'importer, comme le sont 80% des sacs plastiques consommés en France, quasi intégralement en provenance d'Asie.
pbl/ban/mm
Ce décret, en application de la Loi de transition énergétique, "sera envoyé lundi au Conseil d'Etat donc sera publié très rapidement", a déclaré la ministre de l'Ecologie à Bordeaux, où elle était invitée du festival "Ocean Climax" de la Fondation Surfrider, militant pour la protection des océans.
"Parfaire ce décret a été dur, jusqu'au dernier moment", a souligné Mme Royal, affirmant qu'il y a eu "toute une pression pour pouvoir utiliser les stocks existants" de sacs. "Les grands distributeurs ont demandé l'autorisation d'utiliser les stocks. Il n'en est pas question, ce serait contraire à l'esprit de la loi (...) donc les stocks ne pourront pas continuer d'être distribués aux caisses", a-t-elle ajouté.
"A partir du 1er janvier 2016, il n'y aura plus aux caisses de sacs plastiques à usage unique, qui portent gravement atteinte aux écosystèmes de l'eau et des océans".
"Il y a 17 milliards de sacs plastiques à usage unique consommés chaque année en Europe. Et 8 milliards de sacs sont abandonnés chaque année dans la nature, au niveau européen", a-t-elle rappelé dans son intervention à Surfrider, aux côtés de l'astrophysicien Hubert Reeves, et du paléoanthropologue Pascal Picq notamment.
Le décret sur l'interdiction des sacs plastiques à usage unique, que l'Assemblée avait votée en octobre dernier, prévoit que ces sacs de caisse devront disparaître au 1er janvier 2016 au profit des sacs réutilisables, plus épais, et que les sacs "fruits et légumes" à usage unique devront disparaître au 1er janvier 2017.
Sur 300 millions de tonnes de plastique produites par an dans le monde, 10% finissent dans l'océan, a souligné Mme Royal, rappelant l'existence de "cinq continents de plastique" dans les océans, dont le 7e continent dans le Pacifique nord, trois fois la taille de la France.
Pour Mme Royal, l'interdiction des sacs à usage unique "va permettre de développer des industries de fabrication de sacs bio-dégradables et créer des emplois" en France, au lieu d'importer, comme le sont 80% des sacs plastiques consommés en France, quasi intégralement en provenance d'Asie.
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