Les intempéries de 2017 ont représenté plus d'un milliard de francs de dégâts.
PAPEETE, le 11 décembre 2018 - Il y a tout d'abord, le Fonds exceptionnel d'intervention (FEI) du Pays, et le Fonds de secours de l’État. L'an dernier, les dégâts représentaient plus d'un milliard de francs. Une enveloppe conséquente supportée à plus de 90 % par le pays.
Les fortes pluies de cette saison chaude ont démarré, en fin de semaine dernière. On pouvait lire sur les réseaux, la crainte de certains habitants des Raromata'i ou encore de Tahiti.
Une inquiétude qui est parfaitement justifiée surtout après les derniers épisodes de fortes pluies qui ont marqué le pays, et on parle bien évidemment des intempéries de 2017, où on recense plus d'un milliard de francs de dégâts. En 2015, on était à près d'un milliard de francs de dégâts. Il faut savoir qu'en cas d'intempéries, le Pays dispose du Fonds exceptionnel d'intervention (FEI), en remplacement du Compte d'aide aux victimes des calamités (CAVC), supprimé en 2016. L’État, de son côté, a mis en place le Fonds de secours qui ne constitue qu'une infime partie des aides accordées par le pays.
Ces deux fonds peuvent être sollicités à tout moment, en cas de fortes intempéries.
Pour l'heure, l’Équipement dispose d'une enveloppe de 300 millions de francs pour l'entretien des rivières. Le ministre assure d'ailleurs que les équipes sont sur le terrain pour dégager ce qu'il faut, et éviter ainsi les grandes crues que nous avons connues, l'an dernier.
Ces travaux sont effectués par les équipes de la Subdivision territoriale de Tahiti (STT) dirigée par Alphonse Atuahiva. "Quand il y a des petites tâches, c'est ce service qui s'en occupe. Mais quand il y a de fortes intempéries et de gros dégâts, on fait appel aux entreprises privées", indique-t-on du côté du ministère.
La STT compte une centaine d'agents répartis sur plusieurs secteurs. "Nous avons aussi une équipe opérationnelle qui peut aller au plus tôt dans les archipels pour aider les administrés. Pour la flottille administrative, il y a déjà des équipes qui sont prêtes à parer à toutes éventualités de déplacement", prévient le ministre de l’Équipement, René Temeharo.
Durant les intempéries, le ministère de l’Équipement fait appel notamment aux entreprises privées qui possèdent le matériel adéquat dans tel ou tel domaine.
Et on ne le répètera jamais assez, afin d'éviter les débordements de rivières ou encore les casses au niveau des ponts, ne trainez pas vos arbres découpés aux abords des rivières et dégagez les caniveaux. "Il y a déjà eu des recensements en interne, en ce qui concerne les rivières. Certes, il y a des endroits encore à dégager, mais pour le moment, nos équipes sont sur la Matatia, et il y a encore un point à finaliser", conclut René Temeharo.
Les fortes pluies de cette saison chaude ont démarré, en fin de semaine dernière. On pouvait lire sur les réseaux, la crainte de certains habitants des Raromata'i ou encore de Tahiti.
Une inquiétude qui est parfaitement justifiée surtout après les derniers épisodes de fortes pluies qui ont marqué le pays, et on parle bien évidemment des intempéries de 2017, où on recense plus d'un milliard de francs de dégâts. En 2015, on était à près d'un milliard de francs de dégâts. Il faut savoir qu'en cas d'intempéries, le Pays dispose du Fonds exceptionnel d'intervention (FEI), en remplacement du Compte d'aide aux victimes des calamités (CAVC), supprimé en 2016. L’État, de son côté, a mis en place le Fonds de secours qui ne constitue qu'une infime partie des aides accordées par le pays.
Ces deux fonds peuvent être sollicités à tout moment, en cas de fortes intempéries.
Pour l'heure, l’Équipement dispose d'une enveloppe de 300 millions de francs pour l'entretien des rivières. Le ministre assure d'ailleurs que les équipes sont sur le terrain pour dégager ce qu'il faut, et éviter ainsi les grandes crues que nous avons connues, l'an dernier.
Ces travaux sont effectués par les équipes de la Subdivision territoriale de Tahiti (STT) dirigée par Alphonse Atuahiva. "Quand il y a des petites tâches, c'est ce service qui s'en occupe. Mais quand il y a de fortes intempéries et de gros dégâts, on fait appel aux entreprises privées", indique-t-on du côté du ministère.
La STT compte une centaine d'agents répartis sur plusieurs secteurs. "Nous avons aussi une équipe opérationnelle qui peut aller au plus tôt dans les archipels pour aider les administrés. Pour la flottille administrative, il y a déjà des équipes qui sont prêtes à parer à toutes éventualités de déplacement", prévient le ministre de l’Équipement, René Temeharo.
Durant les intempéries, le ministère de l’Équipement fait appel notamment aux entreprises privées qui possèdent le matériel adéquat dans tel ou tel domaine.
Et on ne le répètera jamais assez, afin d'éviter les débordements de rivières ou encore les casses au niveau des ponts, ne trainez pas vos arbres découpés aux abords des rivières et dégagez les caniveaux. "Il y a déjà eu des recensements en interne, en ce qui concerne les rivières. Certes, il y a des endroits encore à dégager, mais pour le moment, nos équipes sont sur la Matatia, et il y a encore un point à finaliser", conclut René Temeharo.
UN PLAN DE CAMPAGNE POUR 2019
Afin de bien démarrer la nouvelle année qui arrive, le ministère de l’Équipement a mis en place un plan de campagne pour 2019, c'est-à-dire une feuille de route de toutes les actions qui seront entreprises, l'année prochaine.
Et pour mettre en place ce plan de campagne, le ministre a demandé à ce qu'un recensement soit réalisé, "au sein même de l’Équipement et dans les petites et grosses entreprises privées. On leur a demandé de faire un listing de tous leurs engins qui sont en état de fonctionnement", indique René Temeharo.
Deux réunions ont d'ailleurs été organisées la semaine dernière avec ces entreprises privées. "L'objet était de leur parler de notre programme, c'est-à-dire de tous les investissements que nous devons faire sur la Polynésie, tels que le domaine routier, aéroportuaire, portuaire…", explique-t-on au ministère.
Pour que cette campagne soit efficace, le ministère se rapproche aussi des mairies afin de recenser leurs besoins.
Ce plan de campagne représente une dizaine de milliards de francs, dont 8,6 milliards qui sont financés par le Pays et l’État, à travers le 3è instrument financier.
Et pour mettre en place ce plan de campagne, le ministre a demandé à ce qu'un recensement soit réalisé, "au sein même de l’Équipement et dans les petites et grosses entreprises privées. On leur a demandé de faire un listing de tous leurs engins qui sont en état de fonctionnement", indique René Temeharo.
Deux réunions ont d'ailleurs été organisées la semaine dernière avec ces entreprises privées. "L'objet était de leur parler de notre programme, c'est-à-dire de tous les investissements que nous devons faire sur la Polynésie, tels que le domaine routier, aéroportuaire, portuaire…", explique-t-on au ministère.
Pour que cette campagne soit efficace, le ministère se rapproche aussi des mairies afin de recenser leurs besoins.
Ce plan de campagne représente une dizaine de milliards de francs, dont 8,6 milliards qui sont financés par le Pays et l’État, à travers le 3è instrument financier.
En ces temps de pluies, évitez de trainer les arbres découpés aux abords des lits de rivières.
Plus d'une centaine d'agents de la Subdivision territoriale de Tahiti (STT) se mobilise pour nettoyer ce qu'il faut.