Photo Jean-Maxime Tametona
De mémoire d'ancien, on n'avait jamais vu ça. Mardi 31 mai, l'île de Fatu Hiva, aux Marquises, a été le cadre de violentes inondations. La rivière est subitement montée dans la vallée d'Omoa suite à des pluies torrentielles. "Les vieux du village nous ont dit que c'est la première fois qu'ils voyaient ça en 75 ans", explique Raquel Mose Gilmore, employée à la mairie de Fatu-Hiva.
La mairie, la poste, le magasin du village, le poste de police et même l'Eglise ont été envahis par l'eau. Et le pont est rapidement devenu infranchissable. Or c'était l'heure où les enfants sortaient de l'école, située sur la rive opposée à leurs maisons.
La mairie, la poste, le magasin du village, le poste de police et même l'Eglise ont été envahis par l'eau. Et le pont est rapidement devenu infranchissable. Or c'était l'heure où les enfants sortaient de l'école, située sur la rive opposée à leurs maisons.
Photo Jean-Maxime Tametona
La directrice a donc dû tout organiser pour qu'ils puissent passer la nuit à l'école. Et la solidarité a permis de leur offrir un minimum de confort: les voisins ont apporté des couvertures tandis que les cuisinières, elles aussi bloquées sur place, leur préparaient un repas.
Tous ont pu regagner leur domicile le lendemain matin.
Au final, c'est surtout le débarcadère de Omoa qui a souffert. Il est inutilisable suite à ces fortes inondations. Le ministre de l'aménagement, Louis Frebault, s'est rendu sur place vendredi matin.
Tous ont pu regagner leur domicile le lendemain matin.
Au final, c'est surtout le débarcadère de Omoa qui a souffert. Il est inutilisable suite à ces fortes inondations. Le ministre de l'aménagement, Louis Frebault, s'est rendu sur place vendredi matin.
