Jakarta, Indonésie | AFP | mercredi 26/12/2023 - Des centaines d'ouvriers indonésiens ont protesté mercredi au sujet de leurs conditions de travail dans l'usine chinoise de traitement de nickel où une explosion a tué 18 personnes le 24 décembre, selon des images consultées par l'AFP.
"Aucune production ne vaut une vie!", ont crié des manifestants dans des hauts-parleurs, réunis devant le complexe industriel de Morowali (Est).
Ils ont transmis une liste de 23 demandes à la direction de l'usine, d'après une lettre envoyée à la police par les syndicats d'ouvriers.
Leurs doléances comprennent l'amélioration de l'entretien des fonderies et du dispositif de soins d'urgence, ainsi que l'obligation pour les travailleurs chinois d'apprendre la langue indonésienne.
Dedy Kurniawan, un porte-parole du parc industriel de Morowali, a assuré auprès de l'AFP que l'usine avait "fait ce qu'ils (les manifestants) avaient demandé il y a deux jours", sans donner de détails.
"Nous espérons que les protestations ne continueront pas", a-t-il poursuivi.
L'accident s'est produit dans une usine d'Indonesia Tsingshan Stainless Steel (ITSS), une filiale du numéro un mondial du nickel, le chinois Tsingshan Holding Group, sur l'île de Sulawesi (Est).
Sulawesi, à environ 1.800 kilomètres de la capitale Jakarta, est un grand centre de production de nickel, un métal utilisé notamment dans les batteries des voitures électriques et pour la fabrication de l'acier inoxydable.
La Chine a fortement investi dans des usines sur place mais les conditions de travail et de sécurité y sont souvent décriées.
L'explosion du 24 décembre a été provoquée par l'embrasement d'un liquide inflammable lors de travaux de réparation d'un haut-fourneau, selon les premiers éléments de l'enquête.
La police locale a précisé mardi que trente personnes étaient toujours hospitalisées.
Parmi les victimes décédées se trouvait Muhammad Taufik, un soudeur âgé de 40 ans, qui laisse derrière lui deux enfants et sa femme.
La famille "espère qu'il n'y aura plus d'accidents comme ça dans le futur, qu'il en soit la dernière victime", a déclaré à l'AFP Parlin Hidayat, un cousin de M. Taufik, ajoutant qu'ITSS a offert une compensation de 600 millions de roupies (plus de 30.000 euros) à la famille.
Une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a indiqué mercredi que huit Chinois avaient été tués par l'explosion.
"J'aimerais souligner que la Chine a toujours accordé la plus haute importance à la sécurité de la production dans les projets financés à l'étranger par des fonds chinois", a-t-elle expliqué.
En janvier, deux travailleurs, dont un citoyen chinois, avaient été tués dans une usine de fusion de nickel située dans le même complexe industriel pendant une émeute déclenchée à cause des conditions salariales et de sécurité au travail.
"Aucune production ne vaut une vie!", ont crié des manifestants dans des hauts-parleurs, réunis devant le complexe industriel de Morowali (Est).
Ils ont transmis une liste de 23 demandes à la direction de l'usine, d'après une lettre envoyée à la police par les syndicats d'ouvriers.
Leurs doléances comprennent l'amélioration de l'entretien des fonderies et du dispositif de soins d'urgence, ainsi que l'obligation pour les travailleurs chinois d'apprendre la langue indonésienne.
Dedy Kurniawan, un porte-parole du parc industriel de Morowali, a assuré auprès de l'AFP que l'usine avait "fait ce qu'ils (les manifestants) avaient demandé il y a deux jours", sans donner de détails.
"Nous espérons que les protestations ne continueront pas", a-t-il poursuivi.
L'accident s'est produit dans une usine d'Indonesia Tsingshan Stainless Steel (ITSS), une filiale du numéro un mondial du nickel, le chinois Tsingshan Holding Group, sur l'île de Sulawesi (Est).
Sulawesi, à environ 1.800 kilomètres de la capitale Jakarta, est un grand centre de production de nickel, un métal utilisé notamment dans les batteries des voitures électriques et pour la fabrication de l'acier inoxydable.
La Chine a fortement investi dans des usines sur place mais les conditions de travail et de sécurité y sont souvent décriées.
L'explosion du 24 décembre a été provoquée par l'embrasement d'un liquide inflammable lors de travaux de réparation d'un haut-fourneau, selon les premiers éléments de l'enquête.
La police locale a précisé mardi que trente personnes étaient toujours hospitalisées.
Parmi les victimes décédées se trouvait Muhammad Taufik, un soudeur âgé de 40 ans, qui laisse derrière lui deux enfants et sa femme.
La famille "espère qu'il n'y aura plus d'accidents comme ça dans le futur, qu'il en soit la dernière victime", a déclaré à l'AFP Parlin Hidayat, un cousin de M. Taufik, ajoutant qu'ITSS a offert une compensation de 600 millions de roupies (plus de 30.000 euros) à la famille.
Une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a indiqué mercredi que huit Chinois avaient été tués par l'explosion.
"J'aimerais souligner que la Chine a toujours accordé la plus haute importance à la sécurité de la production dans les projets financés à l'étranger par des fonds chinois", a-t-elle expliqué.
En janvier, deux travailleurs, dont un citoyen chinois, avaient été tués dans une usine de fusion de nickel située dans le même complexe industriel pendant une émeute déclenchée à cause des conditions salariales et de sécurité au travail.