Jakarta, Indonésie | AFP | vendredi 26/06/2015 - Le chef de l'agence de lutte contre la drogue en Indonésie a recommandé vendredi aux femmes de ce pays d'Asie de Sud-Est de se méfier des petits amis étrangers, suggérant qu'elles pourraient être utilisées comme "mules" par des trafiquants de drogue.
De nombreuses indonésiennes sont en prison à l'étranger pour avoir été "piégées dans un trafic de drogue", a déclaré Anang Iskandar.
"Ne soyez pas imprudentes dans des relations avec des étrangers", a-t-il mis en garde à l'occasion de la Journée internationale contre l'abus et le trafic de drogues, dans des propos focalisés sur les hommes étrangers.
"Ils offrent des billets d'avion, vous venez de faire leur connaissance et d'entamer une relation. La tentation est facile, vous devez être prudentes", a recommandé le chef de l'agence antidrogue aux femmes de son pays.
Ces déclarations interviennent un peu plus d'un mois après l'exécution en Indonésie de huit trafiquants de drogue, parmi lesquels sept étrangers, ce qui a provoqué de vives critiques internationales.
L'Indonésie a également été montrée du doigt pour son attention particulière accordée au rôle des étrangers dans les affaires de stupéfiants, et critiquée pour sa lutte insuffisante contre les responsables complices de trafics de drogue.
Cependant, le président indonésien, Joko Widodo, a appelé vendredi les autorités à se concentrer davantage sur les responsables de la sécurité impliqués dans des affaires de drogue, et dans les prisons où des criminels continuent de gérer leurs trafics.
Des dizaines de détenus condamnés à la peine capitale pour trafic de drogue sont dans le couloir de la mort en Indonésie. Parmi eux, le Français Serge Atlaoui devait être initialement exécuté fin avril, mais a été retiré au dernier moment de la liste en raison d'un recours en justice contre son exécution, qui a entretemps été refusé.
Aucune nouvelle exécution n'est prévue dans l'immédiat.
str-olr-sr/bfi/ia
De nombreuses indonésiennes sont en prison à l'étranger pour avoir été "piégées dans un trafic de drogue", a déclaré Anang Iskandar.
"Ne soyez pas imprudentes dans des relations avec des étrangers", a-t-il mis en garde à l'occasion de la Journée internationale contre l'abus et le trafic de drogues, dans des propos focalisés sur les hommes étrangers.
"Ils offrent des billets d'avion, vous venez de faire leur connaissance et d'entamer une relation. La tentation est facile, vous devez être prudentes", a recommandé le chef de l'agence antidrogue aux femmes de son pays.
Ces déclarations interviennent un peu plus d'un mois après l'exécution en Indonésie de huit trafiquants de drogue, parmi lesquels sept étrangers, ce qui a provoqué de vives critiques internationales.
L'Indonésie a également été montrée du doigt pour son attention particulière accordée au rôle des étrangers dans les affaires de stupéfiants, et critiquée pour sa lutte insuffisante contre les responsables complices de trafics de drogue.
Cependant, le président indonésien, Joko Widodo, a appelé vendredi les autorités à se concentrer davantage sur les responsables de la sécurité impliqués dans des affaires de drogue, et dans les prisons où des criminels continuent de gérer leurs trafics.
Des dizaines de détenus condamnés à la peine capitale pour trafic de drogue sont dans le couloir de la mort en Indonésie. Parmi eux, le Français Serge Atlaoui devait être initialement exécuté fin avril, mais a été retiré au dernier moment de la liste en raison d'un recours en justice contre son exécution, qui a entretemps été refusé.
Aucune nouvelle exécution n'est prévue dans l'immédiat.
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