Jakarta, Indonésie | AFP | jeudi 03/03/2016 - Les 22 balises d'alerte déployées après le tsunami de 2004 au large de l'île de Sumatra, dans l'ouest de l'Indonésie, n'ont pas fonctionné mercredi lorsqu'un violent séisme a secoué la même région, ont indiqué jeudi les autorités indonésiennes en évoquant un acte de "vandalisme".
Le séisme de magnitude 7,8, dont l'épicentre se situait dans l'océan Indien, a secoué l'île de Sumatra, provoquant des scènes de panique parmi les habitants et le déclenchement d'une alerte au tsunami, levée quelques heures plus tard.
Aucune victime ou dégât majeur n'ont été signalés, et les zones affectées retrouvaient jeudi une activité normale. Une série de répliques a secoué l'île jeudi, mais les autorités ont exhorté la population à rester calme.
La procédure visant à s'assurer qu'il ne s'était pas produit de tsunami a cependant été entravée par le dysfonctionnement des 22 balises d'alerte en mer dont dispose le pays, a expliqué l'Agence indonésienne des catastrophes naturelles.
Si l'alerte a été, dans un premier temps, correctement déclenchée, les balises, qui peuvent détecter des changements dans le mouvement de l'eau et transmettre les données aux services compétents, n'ont ensuite pas fonctionné pour signaler que des vagues potentiellement destructrices n'avaient pas été générées, et les autorités ont mis environ trois heures pour mettre fin à l'alerte.
"Les balises d'alerte ont été vandalisées, et il n'y a pas assez de budget pour les réparer", a déclaré aux journalistes le porte-parole de l'agence, Sutopo Purwo Nugroho. "Cette situation rend difficile le fait de confirmer si un tsunami s'est produit ou non", a-t-il ajouté.
Les balises faisaient partie d'un système d'alerte sophistiqué mis en place après le tsunami de 2004, avec l'aide de donateurs étrangers pour un coût de plusieurs millions de dollars.
En 2004, un séisme sous-marin dévastateur, au nord-ouest de l'Indonésie, avait provoqué un gigantesque tsunami, tuant plus de 170.000 personnes en Indonésie et des dizaines de milliers d'autres dans plusieurs autres pays de l'océan indien.
Le séisme de magnitude 7,8, dont l'épicentre se situait dans l'océan Indien, a secoué l'île de Sumatra, provoquant des scènes de panique parmi les habitants et le déclenchement d'une alerte au tsunami, levée quelques heures plus tard.
Aucune victime ou dégât majeur n'ont été signalés, et les zones affectées retrouvaient jeudi une activité normale. Une série de répliques a secoué l'île jeudi, mais les autorités ont exhorté la population à rester calme.
La procédure visant à s'assurer qu'il ne s'était pas produit de tsunami a cependant été entravée par le dysfonctionnement des 22 balises d'alerte en mer dont dispose le pays, a expliqué l'Agence indonésienne des catastrophes naturelles.
Si l'alerte a été, dans un premier temps, correctement déclenchée, les balises, qui peuvent détecter des changements dans le mouvement de l'eau et transmettre les données aux services compétents, n'ont ensuite pas fonctionné pour signaler que des vagues potentiellement destructrices n'avaient pas été générées, et les autorités ont mis environ trois heures pour mettre fin à l'alerte.
"Les balises d'alerte ont été vandalisées, et il n'y a pas assez de budget pour les réparer", a déclaré aux journalistes le porte-parole de l'agence, Sutopo Purwo Nugroho. "Cette situation rend difficile le fait de confirmer si un tsunami s'est produit ou non", a-t-il ajouté.
Les balises faisaient partie d'un système d'alerte sophistiqué mis en place après le tsunami de 2004, avec l'aide de donateurs étrangers pour un coût de plusieurs millions de dollars.
En 2004, un séisme sous-marin dévastateur, au nord-ouest de l'Indonésie, avait provoqué un gigantesque tsunami, tuant plus de 170.000 personnes en Indonésie et des dizaines de milliers d'autres dans plusieurs autres pays de l'océan indien.