JAKARTA (Indonésie), 30 juil 2012 (AFP) - Après avoir tout essayé, de l'épandage d'huile aux assommoirs en béton, les chemins de fer indonésiens ont décidé de rabaisser les lignes électriques au-dessus des wagons afin de dissuader les "surfeurs de trains" de monter sur le toit des rames.
"Nous rabaissons les câbles d'un mètre, sur un trajet d'environ un km à l'approche d'une gare", explique à l'AFP Ahmad Sujadi, responsable de la sécurité à la compagnie nationale. "La mesure (déjà en oeuvre dans une gare, ndlr), s'est révélée très efficace et bon marché. Personne ne s'asseoit sur le toit, de peur d'être électrocuté", ajoute-t-il, annonçant l'équipement sous peu d'autres gares.
Mais la décision radicale suscite l'ire des organisations des droits de l'homme. "C'est irresponsable de piéger les gens d'une manière aussi dangereuse", juge le vice-président de la Commission nationale des droits de l'homme, Nur Kholis. "Le transporteur devrait plutôt mettre en service un plus grand nombre de rames et améliorer les installations", a-t-il ajouté.
PT Kereta Api, les chemins de fer indonésiens, tentent depuis de nombreuses années de venir à bout des centaines de passagers qui grimpent sur le toit des trains de banlieue à Jakarta, mégapole de plus de 20 millions d'habitants. Les "surfeurs de train", comme on les surnomme, ne recherchent pas tant un transport gratuit mais tout simplement une place, les rames étant très souvent bondées.
Des boulets de béton ont été installés au-dessus des wagons afin d'assommer les récalcitrants, ainsi que des aspergeurs de peinture rouge. De l'huile a été répandue sur les toits des voitures et des chiens de garde ont été lâchés. Des imams ont même été appelés à dissuader leurs fidèles dans leurs sermons du vendredi.
"Nous rabaissons les câbles d'un mètre, sur un trajet d'environ un km à l'approche d'une gare", explique à l'AFP Ahmad Sujadi, responsable de la sécurité à la compagnie nationale. "La mesure (déjà en oeuvre dans une gare, ndlr), s'est révélée très efficace et bon marché. Personne ne s'asseoit sur le toit, de peur d'être électrocuté", ajoute-t-il, annonçant l'équipement sous peu d'autres gares.
Mais la décision radicale suscite l'ire des organisations des droits de l'homme. "C'est irresponsable de piéger les gens d'une manière aussi dangereuse", juge le vice-président de la Commission nationale des droits de l'homme, Nur Kholis. "Le transporteur devrait plutôt mettre en service un plus grand nombre de rames et améliorer les installations", a-t-il ajouté.
PT Kereta Api, les chemins de fer indonésiens, tentent depuis de nombreuses années de venir à bout des centaines de passagers qui grimpent sur le toit des trains de banlieue à Jakarta, mégapole de plus de 20 millions d'habitants. Les "surfeurs de train", comme on les surnomme, ne recherchent pas tant un transport gratuit mais tout simplement une place, les rames étant très souvent bondées.
Des boulets de béton ont été installés au-dessus des wagons afin d'assommer les récalcitrants, ainsi que des aspergeurs de peinture rouge. De l'huile a été répandue sur les toits des voitures et des chiens de garde ont été lâchés. Des imams ont même été appelés à dissuader leurs fidèles dans leurs sermons du vendredi.
