Chicago, Etats-Unis | AFP | lundi 10/04/2017 - La compagnie aérienne américaine United Airlines faisait l'objet lundi de nombreuses critiques et d'appels au boycott après l'expulsion musclée d'un passager muni d'un ticket, qui refusait de sortir d'un vol surbooké aux Etats-Unis.
Des cris indignés retentissent sur les vidéos mises en ligne par des passagers, montrant le moment où trois policiers s'approchent d'un homme déjà installé dans son siège. Ce dernier commence à hurler lorsque l'un des agents le saisit de force et se cogne apparemment sur le repose-bras avant d'être traîné au sol jusqu'à la sortie.
Une fois au sol, l'homme est tiré sur toute la longueur du couloir sous les yeux des passagers.
Après plusieurs heures de controverse, le PDG de United Airlines, Oscar Muñoz, a affirmé qu'il s'agit d'"un événement qui nous bouleverse tous ici chez United".
"Je m'excuse d'avoir dû replacer ces clients ailleurs", poursuit-il dans un communiqué publié sur le site de la compagnie lundi. "Nous tentons également de contacter ce passager pour lui parler directement et pouvoir résoudre ce problème."
Selon les médias américains, les autorités chargées du transport à Chicago, dont dépendent les policiers en cause, ont suspendu lundi l'agent concerné.
La compagnie a expliqué avoir demandé à des volontaires de céder leurs sièges sur un vol dimanche soir en partance de Chicago, dans le nord des Etats-Unis, pour Louisville, dans le centre-est, pour cause de "surbooking".
Faute de volontaires, la compagnie a désigné d'office des passagers priés de quitter l'appareil.
"L'un des clients a refusé de quitter la cabine volontairement et la police a été appelée à la porte d'embarquement", a détaillé un porte-parole d'United, Charlie Hobart, cité par le Chicago Tribune.
Les images et le fait que la compagnie ne s'excuse pas spécifiquement pour cette intervention musclée suscitait une tempête sur les réseaux sociaux, le mot "United" figurant parmi les plus discutés lundi sur Twitter, Facebook et Google.
Des internautes appelaient au boycott et juraient de ne plus jamais réserver sur cette ligne.
Les compagnies aériennes américaines sont autorisées à forcer des passagers à quitter des vols surbookés, en échange de dédommagements, si elles ne parviennent pas à trouver suffisamment de volontaires, selon le ministère américain des Transports.
nov/elc/sha
© Agence France-Presse
Des cris indignés retentissent sur les vidéos mises en ligne par des passagers, montrant le moment où trois policiers s'approchent d'un homme déjà installé dans son siège. Ce dernier commence à hurler lorsque l'un des agents le saisit de force et se cogne apparemment sur le repose-bras avant d'être traîné au sol jusqu'à la sortie.
Une fois au sol, l'homme est tiré sur toute la longueur du couloir sous les yeux des passagers.
Après plusieurs heures de controverse, le PDG de United Airlines, Oscar Muñoz, a affirmé qu'il s'agit d'"un événement qui nous bouleverse tous ici chez United".
"Je m'excuse d'avoir dû replacer ces clients ailleurs", poursuit-il dans un communiqué publié sur le site de la compagnie lundi. "Nous tentons également de contacter ce passager pour lui parler directement et pouvoir résoudre ce problème."
Selon les médias américains, les autorités chargées du transport à Chicago, dont dépendent les policiers en cause, ont suspendu lundi l'agent concerné.
La compagnie a expliqué avoir demandé à des volontaires de céder leurs sièges sur un vol dimanche soir en partance de Chicago, dans le nord des Etats-Unis, pour Louisville, dans le centre-est, pour cause de "surbooking".
Faute de volontaires, la compagnie a désigné d'office des passagers priés de quitter l'appareil.
"L'un des clients a refusé de quitter la cabine volontairement et la police a été appelée à la porte d'embarquement", a détaillé un porte-parole d'United, Charlie Hobart, cité par le Chicago Tribune.
Les images et le fait que la compagnie ne s'excuse pas spécifiquement pour cette intervention musclée suscitait une tempête sur les réseaux sociaux, le mot "United" figurant parmi les plus discutés lundi sur Twitter, Facebook et Google.
Des internautes appelaient au boycott et juraient de ne plus jamais réserver sur cette ligne.
Les compagnies aériennes américaines sont autorisées à forcer des passagers à quitter des vols surbookés, en échange de dédommagements, si elles ne parviennent pas à trouver suffisamment de volontaires, selon le ministère américain des Transports.
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