Inde | AFP | vendredi 12/02/2021 - Un lac himalayen récemment formé fait craindre une autre crue subite dans le nord de l'Inde, moins d'une semaine après la catastrophe de Tapovan, ont indiqué les autorités vendredi qui ont envoyé une expédition de spécialistes examiner le site.
Trente-huit personnes sont mortes et 166 sont toujours portées disparues depuis qu'un mur d'eau s'est abattu violemment dimanche, sur la vallée de Rishiganga dans l'Etat de l'Uttarakhand détruisant tout sur son passage.
Le phénomène a été d'abord attribué à la rupture d'un glacier himalayen mais d'autres hypothèses sont envisagées, dont la formation d'un lac glaciaire due à la fonte d'un glacier et dont les rives auraient cédées. La fonte rapide des glaciers observée dans la région en raison du réchauffement climatique est de plus en plus préoccupante.
Jeudi, des géologues ont averti qu'un nouveau lac s'était formé aux abords de la rivière Rishiganga, où la catastrophe s'est produite dimanche, et dont les berges pourraient céder sous la pression de l'eau.
La présence du lac a été confirmée par des images satellites et par l'observation du site en hélicoptère, a déclaré à l'AFP Ashok Kumar, un officier de la police locale.
Il a indiqué que des équipes étaient parties examiner le site et que leur ascension à pied nécessiterait au moins 16 heures avant d'atteindre les lieux à environ 4.270 mètres au-dessus du niveau de la mer.
"Ces derniers jours, le débit du Rishiganga avait diminué mais depuis hier (jeudi), il a pris de l'importance", a précisé l'officier, "cela signifie que ce lac présente une brêche. Il aurait été dangereux que l'eau s'y accumule et qu'il n'y ait pas de débit."
Les sauveteurs poursuivaient vendredi les recherches de disparus dont une trentaine de personnes piégées dans un tunnel depuis dimanche, mais l'espoir de retrouver des survivants apparaissait de plus en plus mince.
"Nous essayons d'aller dans le plus petit tunnel qui se trouve 12 mètres en dessous" de celui où les hommes sont piégées, a également ajouté M. Kumar, "s'ils ont échappé à la boue et à l'eau, ils pourraient être en sécurité dans un coin."
Trente-huit personnes sont mortes et 166 sont toujours portées disparues depuis qu'un mur d'eau s'est abattu violemment dimanche, sur la vallée de Rishiganga dans l'Etat de l'Uttarakhand détruisant tout sur son passage.
Le phénomène a été d'abord attribué à la rupture d'un glacier himalayen mais d'autres hypothèses sont envisagées, dont la formation d'un lac glaciaire due à la fonte d'un glacier et dont les rives auraient cédées. La fonte rapide des glaciers observée dans la région en raison du réchauffement climatique est de plus en plus préoccupante.
Jeudi, des géologues ont averti qu'un nouveau lac s'était formé aux abords de la rivière Rishiganga, où la catastrophe s'est produite dimanche, et dont les berges pourraient céder sous la pression de l'eau.
La présence du lac a été confirmée par des images satellites et par l'observation du site en hélicoptère, a déclaré à l'AFP Ashok Kumar, un officier de la police locale.
Il a indiqué que des équipes étaient parties examiner le site et que leur ascension à pied nécessiterait au moins 16 heures avant d'atteindre les lieux à environ 4.270 mètres au-dessus du niveau de la mer.
"Ces derniers jours, le débit du Rishiganga avait diminué mais depuis hier (jeudi), il a pris de l'importance", a précisé l'officier, "cela signifie que ce lac présente une brêche. Il aurait été dangereux que l'eau s'y accumule et qu'il n'y ait pas de débit."
Les sauveteurs poursuivaient vendredi les recherches de disparus dont une trentaine de personnes piégées dans un tunnel depuis dimanche, mais l'espoir de retrouver des survivants apparaissait de plus en plus mince.
"Nous essayons d'aller dans le plus petit tunnel qui se trouve 12 mètres en dessous" de celui où les hommes sont piégées, a également ajouté M. Kumar, "s'ils ont échappé à la boue et à l'eau, ils pourraient être en sécurité dans un coin."