Pékin, Chine | AFP | vendredi 01/06/2017 - L'incendie d'un car scolaire, qui avait tué 11 enfants de 3 à 6 ans le mois dernier en Chine, a été provoqué par le chauffeur du véhicule, mécontent de ses conditions salariales, ont affirmé vendredi les autorités locales.
Une enseignante ainsi que le conducteur lui-même avaient également péri au cours de l'incendie survenu le 9 mai dans un autocar de ramassage d'une école internationale qui avait pris un tunnel à Weihai (province du Shandong). Les enfants étaient soit de nationalité chinoise soit sud-coréenne.
La mairie de Weihai a rapporté sur les réseaux sociaux que l'enquête avait conclu à un incendie criminel provoqué par le chauffeur.
"Le chauffeur était mécontent parce qu'il avait perdu ses heures supplémentaires et ses heures de nuit, ce qui avait engendré une baisse de ses revenus", a expliqué la mairie. L'homme a apporté de l'essence dans l'autocar, selon la même source. Le départ de feu a été localisé au niveau de son siège et le reste d'un briquet a été trouvé près de résidus d'essence.
Des parents d'enfants sud-coréens ont toutefois contesté les conclusions de l'enquête, accusant les autorités locales de vouloir charger un bouc émissaire. Un parent d'élève cité par l'agence de presse sud-coréenne Yonhap reproche ainsi aux autorités locales de n'avoir pas examiné l'état d'usure du véhicule.
bur-lth/bar/mdr
Une enseignante ainsi que le conducteur lui-même avaient également péri au cours de l'incendie survenu le 9 mai dans un autocar de ramassage d'une école internationale qui avait pris un tunnel à Weihai (province du Shandong). Les enfants étaient soit de nationalité chinoise soit sud-coréenne.
La mairie de Weihai a rapporté sur les réseaux sociaux que l'enquête avait conclu à un incendie criminel provoqué par le chauffeur.
"Le chauffeur était mécontent parce qu'il avait perdu ses heures supplémentaires et ses heures de nuit, ce qui avait engendré une baisse de ses revenus", a expliqué la mairie. L'homme a apporté de l'essence dans l'autocar, selon la même source. Le départ de feu a été localisé au niveau de son siège et le reste d'un briquet a été trouvé près de résidus d'essence.
Des parents d'enfants sud-coréens ont toutefois contesté les conclusions de l'enquête, accusant les autorités locales de vouloir charger un bouc émissaire. Un parent d'élève cité par l'agence de presse sud-coréenne Yonhap reproche ainsi aux autorités locales de n'avoir pas examiné l'état d'usure du véhicule.
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