PAPEETE, le 1er frévrier 2015 - Outre les voyages linguistiques organisés par les instituts de langue, une association regroupant des parents d'élèves organise un échange avec les familles néo-zélandaises. Au programme : immersion totale pendant un mois.
La Fédération des associations des parents d'élèves pour les échanges culturels et linguistiques, la Fapelec, a pour but d'intensifier les échanges avec la Nouvelle-Zélande et le Chili. Chaque année cette association entièrement animée par des bénévoles envoie une trentaine d'adolescents de 13 ans et demi à 18 ans en échange dans une famille néo-zélandaise pendant quatre semaines en juillet. Les Néo-zélandais enverront en retour leurs enfants dans les familles polynésiennes pendant les vacances de décembre.
Dans ce programme, pas d'institut de langue privée ou de ski tous les après-midi : les petits polynésiens sont hébergés dans une famille qui a un enfant de leur âge, et vont avoir le même emploi du temps que lui. Ils les suivent au lycée, mangent avec la famille et la suivent pendant les vacances… Ils auront tout de même droit à trois jours d'activité entre Polynésiens en fin de séjour, dont une journée au ski et une autre à Roturoa.
"Ils y gagnent de l'assurance et une ouverture d'esprit"
Avant le départ, les bénévoles leur disent "dis-toi que tu n'as plus de famille à Tahiti, ta famille sera néo-zélandaise pendant un mois !" explique Dominique Mouneix, vice-président de la Fapelec. Même s'il reconnait que "pour les enfants c'est vraiment dur les premiers jours".
"Ca ne leur apporte pas immédiatement des 20/20 en anglais, mais ils gagnent beaucoup d'assurance, n'hésitent plus à participer en classe et les progrès se voient au cours de l'année. Je me souviens d'une de mes élèves très timide qui était partie en échange. Quand elle est revenue elle n'avait pas énormément progressé en anglais, mais elle était transformée" raconte Dominique Mouneix.
La CPS et les services sociaux prennent en charge le coût pour les boursiers
Le coût de l'échange avec la Nouvelle-Zélande s'élève à 245 000 Fcfp (il faudra débourser 15 000 Fcfp de plus pour le programme similaire avec le Chili). Mais les enfants boursiers peuvent obtenir la prise en charge partielle ou totale de cette somme par la CPS ou les services sociaux. "Près des deux-tiers des étudiants qui partent sont boursiers. Si la Fapelec n'existait, ces enfants parmi les plus pauvres de Polynésie ne partiraient jamais."
Les dossiers sont à déposer avant le 30 mars pour les boursiers et le 29 mai pour les autres. Contactez l'association sur son site ou au 40 42 55 01.
La Fédération des associations des parents d'élèves pour les échanges culturels et linguistiques, la Fapelec, a pour but d'intensifier les échanges avec la Nouvelle-Zélande et le Chili. Chaque année cette association entièrement animée par des bénévoles envoie une trentaine d'adolescents de 13 ans et demi à 18 ans en échange dans une famille néo-zélandaise pendant quatre semaines en juillet. Les Néo-zélandais enverront en retour leurs enfants dans les familles polynésiennes pendant les vacances de décembre.
Dans ce programme, pas d'institut de langue privée ou de ski tous les après-midi : les petits polynésiens sont hébergés dans une famille qui a un enfant de leur âge, et vont avoir le même emploi du temps que lui. Ils les suivent au lycée, mangent avec la famille et la suivent pendant les vacances… Ils auront tout de même droit à trois jours d'activité entre Polynésiens en fin de séjour, dont une journée au ski et une autre à Roturoa.
"Ils y gagnent de l'assurance et une ouverture d'esprit"
Avant le départ, les bénévoles leur disent "dis-toi que tu n'as plus de famille à Tahiti, ta famille sera néo-zélandaise pendant un mois !" explique Dominique Mouneix, vice-président de la Fapelec. Même s'il reconnait que "pour les enfants c'est vraiment dur les premiers jours".
"Ca ne leur apporte pas immédiatement des 20/20 en anglais, mais ils gagnent beaucoup d'assurance, n'hésitent plus à participer en classe et les progrès se voient au cours de l'année. Je me souviens d'une de mes élèves très timide qui était partie en échange. Quand elle est revenue elle n'avait pas énormément progressé en anglais, mais elle était transformée" raconte Dominique Mouneix.
La CPS et les services sociaux prennent en charge le coût pour les boursiers
Le coût de l'échange avec la Nouvelle-Zélande s'élève à 245 000 Fcfp (il faudra débourser 15 000 Fcfp de plus pour le programme similaire avec le Chili). Mais les enfants boursiers peuvent obtenir la prise en charge partielle ou totale de cette somme par la CPS ou les services sociaux. "Près des deux-tiers des étudiants qui partent sont boursiers. Si la Fapelec n'existait, ces enfants parmi les plus pauvres de Polynésie ne partiraient jamais."
Les dossiers sont à déposer avant le 30 mars pour les boursiers et le 29 mai pour les autres. Contactez l'association sur son site ou au 40 42 55 01.