PAPEETE, le 15 février 2019 - Une classe du lycée de Papara s'envolera le 2 mars prochain pour la France. L'année dernière, les élèves inscrits en première, ont remporté le concours Euroscola pour la région Pacifique. Ils sont invités à passer une journée au Parlement européen et à se mettre dans la peau d'eurodéputés.
C'est une belle aventure que porte Johanna Perez, professeure d'histoire géographie au lycée de Papara. Elle emmène sa classe de terminale à Paris et Strasbourg. Au programme : visite du château de Versailles, du Louvre, de Notre-Dame de Paris, du Sacré-Cœur, shopping mais aussi (et surtout) un passage à Strasbourg dans le cadre du projet Euroscola (voir encadré : Euroscola c'est quoi ?).
"Nous allons passer la journée du 7 mars dans l'hémicycle, les élèves vont entrer dans la peau d'eurodéputés", se réjouit Johanna Perez. Avec eux 6 à 700 autres élèves qui ont eux aussi remporté le concours. Ils sont Hongrois, Allemands, Tchèques, Polonais…
"En matinée, ils devront présenter leur pays d'origine dans une langue officielle de l'Europe mais qui n'est pas la leur. Deux élèves se sont portés volontaires pour intervenir en anglais. La classe toute entière conclura la présentation par un hakka."
Installés dans les fauteuils des députés, les élèves découvriront le processus de vote des lois, ils devront également travailler en groupe sur l'une des six thématiques présentées en amont : l'avenir de l'Europe, l'emploi des jeunes, la sécurité, le développement durable… ils pourront participer à un concours en compagnie d'autres élèves d'autres nations dans l'après-midi.
Une opportunité saisie
"En 2018, nous avons reçu un mail de la Direction générale de l'éducation et des enseignements nous annonçant l'ouverture du concours Euroscola aux outremers", se rappelle Johanna Perez. "Mes élèves de première y ont participé, ils étaient 19."
Ils ont préparé le concours chez eux, lors des vacances scolaires du mois de mai "car la connexion au lycée était trop mauvaise". À la rentrée, Johanna Perez a réservé une salle informatique pour passer l'épreuve du concours, réclamant, le temps de l'épreuve le réseau pour sa seule classe. "Les élèves avaient chacun une vingtaine de questions." Ils ont eu la semaine suivante pour repasser l'épreuve, les meilleurs résultats de ces deux sessions étaient ensuite retenus.
Le 15 juin, "je m'en souviendrai toute ma vie!", la réponse est tombée. "Nous avons remporté la compétition pour la zone Pacifique. Nous concourrions avec tous les établissements de Polynésie inscrits, ceux de Wallis-et-Futuna et de Nouvelle-Calédonie." Même si les élèves avaient quitté l'établissement pour cause de baccalauréat, la nouvelle s'est vite répandue dans le petit groupe de compétiteurs de Papara.
Johanna Perez s'est saisi du projet à la rentrée scolaire 2019/2020. Tout s'est ensuite enchaîné rapidement. Les billets d'avion ainsi qu'une partie du logement et des repas sont pris en charge par l'Europe. Une enveloppe a été octroyée par la DGEE. Mais il a fallu trouver d'autres sources de financement pour boucler le budget. Une vente de plats a été lancée. Un appel à la générosité a été lancé pour récolter par ailleurs des vêtements (voir également encadré).
Les démarches administratives ont été longues. Les élèves, ils sont finalement 22 à partir, ont travaillé en classe pour préparer leur journée Euroscola. Malgré les doutes et les périodes d'abattement, l'aventure se poursuit. À la veille du départ, le groupe, plus solidaire que jamais, se prend enfin à rêver sans entrave.
C'est une belle aventure que porte Johanna Perez, professeure d'histoire géographie au lycée de Papara. Elle emmène sa classe de terminale à Paris et Strasbourg. Au programme : visite du château de Versailles, du Louvre, de Notre-Dame de Paris, du Sacré-Cœur, shopping mais aussi (et surtout) un passage à Strasbourg dans le cadre du projet Euroscola (voir encadré : Euroscola c'est quoi ?).
"Nous allons passer la journée du 7 mars dans l'hémicycle, les élèves vont entrer dans la peau d'eurodéputés", se réjouit Johanna Perez. Avec eux 6 à 700 autres élèves qui ont eux aussi remporté le concours. Ils sont Hongrois, Allemands, Tchèques, Polonais…
"En matinée, ils devront présenter leur pays d'origine dans une langue officielle de l'Europe mais qui n'est pas la leur. Deux élèves se sont portés volontaires pour intervenir en anglais. La classe toute entière conclura la présentation par un hakka."
Installés dans les fauteuils des députés, les élèves découvriront le processus de vote des lois, ils devront également travailler en groupe sur l'une des six thématiques présentées en amont : l'avenir de l'Europe, l'emploi des jeunes, la sécurité, le développement durable… ils pourront participer à un concours en compagnie d'autres élèves d'autres nations dans l'après-midi.
Une opportunité saisie
"En 2018, nous avons reçu un mail de la Direction générale de l'éducation et des enseignements nous annonçant l'ouverture du concours Euroscola aux outremers", se rappelle Johanna Perez. "Mes élèves de première y ont participé, ils étaient 19."
Ils ont préparé le concours chez eux, lors des vacances scolaires du mois de mai "car la connexion au lycée était trop mauvaise". À la rentrée, Johanna Perez a réservé une salle informatique pour passer l'épreuve du concours, réclamant, le temps de l'épreuve le réseau pour sa seule classe. "Les élèves avaient chacun une vingtaine de questions." Ils ont eu la semaine suivante pour repasser l'épreuve, les meilleurs résultats de ces deux sessions étaient ensuite retenus.
Le 15 juin, "je m'en souviendrai toute ma vie!", la réponse est tombée. "Nous avons remporté la compétition pour la zone Pacifique. Nous concourrions avec tous les établissements de Polynésie inscrits, ceux de Wallis-et-Futuna et de Nouvelle-Calédonie." Même si les élèves avaient quitté l'établissement pour cause de baccalauréat, la nouvelle s'est vite répandue dans le petit groupe de compétiteurs de Papara.
Johanna Perez s'est saisi du projet à la rentrée scolaire 2019/2020. Tout s'est ensuite enchaîné rapidement. Les billets d'avion ainsi qu'une partie du logement et des repas sont pris en charge par l'Europe. Une enveloppe a été octroyée par la DGEE. Mais il a fallu trouver d'autres sources de financement pour boucler le budget. Une vente de plats a été lancée. Un appel à la générosité a été lancé pour récolter par ailleurs des vêtements (voir également encadré).
Les démarches administratives ont été longues. Les élèves, ils sont finalement 22 à partir, ont travaillé en classe pour préparer leur journée Euroscola. Malgré les doutes et les périodes d'abattement, l'aventure se poursuit. À la veille du départ, le groupe, plus solidaire que jamais, se prend enfin à rêver sans entrave.
Euroscola c'est quoi ?
C'est un projet qui existe depuis 1990 et qui permet à des lycéens provenant des 28 États membres de l'Europe, de participer à une simulation des travaux effectués au sein du Parlement européen.
Une journée durant, les étudiants se mettent dans la peau d'un eurodéputé. Ils prennent part au processus de décision grâce à des débats au sein de l'hémicycle, des négociations avec leurs camarades, votent et adoptent des résolutions sur des questions d'actualité européenne. Ce programme offre l'opportunité aux étudiants d'interagir et d'échanger des informations dans une langue étrangère et souligne également l'importance de la coopération interculturelle. Les étudiants se voient, en outre, offrir la possibilité de présenter leur école et leur région d'origine, ce qui permet d'assurer une plus grande diversité et d'enrichir le dialogue culturel.
Près de 20 sessions se déroulent chaque année à Strasbourg, lesquelles attirent quelque 10 000 étudiants par an.
C'est un projet qui existe depuis 1990 et qui permet à des lycéens provenant des 28 États membres de l'Europe, de participer à une simulation des travaux effectués au sein du Parlement européen.
Une journée durant, les étudiants se mettent dans la peau d'un eurodéputé. Ils prennent part au processus de décision grâce à des débats au sein de l'hémicycle, des négociations avec leurs camarades, votent et adoptent des résolutions sur des questions d'actualité européenne. Ce programme offre l'opportunité aux étudiants d'interagir et d'échanger des informations dans une langue étrangère et souligne également l'importance de la coopération interculturelle. Les étudiants se voient, en outre, offrir la possibilité de présenter leur école et leur région d'origine, ce qui permet d'assurer une plus grande diversité et d'enrichir le dialogue culturel.
Près de 20 sessions se déroulent chaque année à Strasbourg, lesquelles attirent quelque 10 000 étudiants par an.
Appel aux dons
Les élèves sur le départ n'ont pas tous de vêtements adaptés pour la saison hivernale en France. Un appel au don ou au prêt est lancé.
Contactez le lycée !
Tél.: 40 54 76 50
Les élèves sur le départ n'ont pas tous de vêtements adaptés pour la saison hivernale en France. Un appel au don ou au prêt est lancé.
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Tél.: 40 54 76 50