Honiara, Îles Salomon | AFP | vendredi 25/11/2021 - La police des îles Salomon a eu recours à des tirs de sommation pour disperser des manifestants qui tentaient d'atteindre la résidence privée du Premier ministre Manasseh Sogavare, ont constaté vendredi des journalistes de l'AFP.
Un petit nombre de policiers a réussi à disperser la foule qui avait mis le feu à au moins un bâtiment et à la repousser vers le centre de Honiara, la capitale de l'archipel, secouée depuis trois jours par de violentes émeutes, les manifestants réclamant la démission de M. Sogavare.
Vendredi, des bâtiments ont été incendiés et des magasins pillés au moment du déploiement par l'Australie d'une force de maintien de la paix.
Des milliers de personnes, certaines armées de haches et de couteaux, s'en sont prises vendredi au quartier chinois et au centre des affaires de la ville.
Les émeutes ont débuté mercredi quand des centaines de personnes ont manifesté pour réclamer la démission du Premier ministre avant de se rendre dans le quartier chinois de Honiara, qui compte 80.000 habitants.
Ils ont ensuite brûlé un poste de police et pillé des commerces jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre avec des gaz lacrymogène.
De nouvelles émeutes ont également secoué la capitale jeudi, conduisant l'Australie à annoncer le déploiement d'une force de maintien de la paix.
Des premiers membres de cette force australienne ont été déployés dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques heures après l'appel à l'aide lancé par M. Sogavare.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée voisine a annoncé vendredi le déploiement de 34 soldats chargés du maintien de la paix.
Ces émeutes interviennent sur fond de rivalité entre Taïwan et Pékin qui s'inquiète pour ses intérêts dans l'archipel du Pacifique.
Les îles Salomon, qui depuis 1983 entretenaient des liens diplomatiques avec Taïwan, ont choisi en 2019 de rompre avec le territoire pour reconnaître le pouvoir communiste de Pékin en tant que représentant légitime de la Chine.
Le géant asiatique, qui considère Taïwan comme l'une de ses provinces bien qu'il ne contrôle pas l'île de 23 millions d'habitants, en fait un prérequis pour l'établissement de relations diplomatiques avec d'autres pays.
La décision du gouvernement des îles Salomon avait alors provoqué le ressentiment d'une partie de la population qui entretenait des relations étroites avec Taipei.
Un petit nombre de policiers a réussi à disperser la foule qui avait mis le feu à au moins un bâtiment et à la repousser vers le centre de Honiara, la capitale de l'archipel, secouée depuis trois jours par de violentes émeutes, les manifestants réclamant la démission de M. Sogavare.
Vendredi, des bâtiments ont été incendiés et des magasins pillés au moment du déploiement par l'Australie d'une force de maintien de la paix.
Des milliers de personnes, certaines armées de haches et de couteaux, s'en sont prises vendredi au quartier chinois et au centre des affaires de la ville.
Les émeutes ont débuté mercredi quand des centaines de personnes ont manifesté pour réclamer la démission du Premier ministre avant de se rendre dans le quartier chinois de Honiara, qui compte 80.000 habitants.
Ils ont ensuite brûlé un poste de police et pillé des commerces jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre avec des gaz lacrymogène.
De nouvelles émeutes ont également secoué la capitale jeudi, conduisant l'Australie à annoncer le déploiement d'une force de maintien de la paix.
Des premiers membres de cette force australienne ont été déployés dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques heures après l'appel à l'aide lancé par M. Sogavare.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée voisine a annoncé vendredi le déploiement de 34 soldats chargés du maintien de la paix.
Ces émeutes interviennent sur fond de rivalité entre Taïwan et Pékin qui s'inquiète pour ses intérêts dans l'archipel du Pacifique.
Les îles Salomon, qui depuis 1983 entretenaient des liens diplomatiques avec Taïwan, ont choisi en 2019 de rompre avec le territoire pour reconnaître le pouvoir communiste de Pékin en tant que représentant légitime de la Chine.
Le géant asiatique, qui considère Taïwan comme l'une de ses provinces bien qu'il ne contrôle pas l'île de 23 millions d'habitants, en fait un prérequis pour l'établissement de relations diplomatiques avec d'autres pays.
La décision du gouvernement des îles Salomon avait alors provoqué le ressentiment d'une partie de la population qui entretenait des relations étroites avec Taipei.