La Rochelle, France | AFP | jeudi 27/09/2018 - La corrosion qui a rongé un des 72 câbles de tension du pont de l'île de Ré (Charente-Maritime), dont la rupture a été constatée mi-septembre, est due à un "incident de mise en oeuvre" : la présence "inhabituelle" de mousse de polyuréthane, ont indiqué jeudi les collectivités locales.
Lors du retrait en début de semaine de la tête d'ancrage du câble, à environ 40 cm du point de rupture, a été "constatée à cet endroit la présence de mousse de polyuréthane au lieu du coulis de ciment normalement injecté", a indiqué le conseil départemental.
"Pour une raison encore inconnue", la mousse polyuréthane a été injectée autour du câble avant qu'il ne soit coulé dans le béton, a précisé à l'AFP Lionel Quillet, président de la Communauté des Communes de l'île de Ré. Or ce matériau a la particularité de conserver l'humidité, ce qui a entraîné une "lente corrosion" depuis sa mise en service en 1988.
Une étude a été lancée par le département pour expliquer la présence de cette mousse, et pour vérifier son éventuelle présence sur d'autres câbles du pont. Mais "normalement, il n'y a pas de mousse de polyuréthane sur les autres câbles", a assuré Lionel Quillet.
La présence de mousse de polyuréthane n'a d'ailleurs été constatée "ni a proximité de la deuxième tête d'ancrage du câble qui a cédé, ni à aucun autre point visible du câble rompu", a ajouté le conseil départemental dans un communiqué.
Le département a précisé que le remplacement du câble prendrait environ deux mois, entre préparation et chantier proprement dit. Pendant cette période, les restrictions de circulation sont maintenues: limitation de la vitesse à 50 km/h, au lieu de 80 habituellement, et interdiction de circulation des convois exceptionnels de plus de 40 tonnes.
Le pont de l'île de Ré, ouvert à circulation il y a 30 ans, est le deuxième plus long de France, un ouvrage de 2,9 km de long sur 15,50 m de large, réalisé en 20 mois par Bouygues Travaux Publics, filiale de Bouygues Construction.
Lors du retrait en début de semaine de la tête d'ancrage du câble, à environ 40 cm du point de rupture, a été "constatée à cet endroit la présence de mousse de polyuréthane au lieu du coulis de ciment normalement injecté", a indiqué le conseil départemental.
"Pour une raison encore inconnue", la mousse polyuréthane a été injectée autour du câble avant qu'il ne soit coulé dans le béton, a précisé à l'AFP Lionel Quillet, président de la Communauté des Communes de l'île de Ré. Or ce matériau a la particularité de conserver l'humidité, ce qui a entraîné une "lente corrosion" depuis sa mise en service en 1988.
Une étude a été lancée par le département pour expliquer la présence de cette mousse, et pour vérifier son éventuelle présence sur d'autres câbles du pont. Mais "normalement, il n'y a pas de mousse de polyuréthane sur les autres câbles", a assuré Lionel Quillet.
La présence de mousse de polyuréthane n'a d'ailleurs été constatée "ni a proximité de la deuxième tête d'ancrage du câble qui a cédé, ni à aucun autre point visible du câble rompu", a ajouté le conseil départemental dans un communiqué.
Le département a précisé que le remplacement du câble prendrait environ deux mois, entre préparation et chantier proprement dit. Pendant cette période, les restrictions de circulation sont maintenues: limitation de la vitesse à 50 km/h, au lieu de 80 habituellement, et interdiction de circulation des convois exceptionnels de plus de 40 tonnes.
Le pont de l'île de Ré, ouvert à circulation il y a 30 ans, est le deuxième plus long de France, un ouvrage de 2,9 km de long sur 15,50 m de large, réalisé en 20 mois par Bouygues Travaux Publics, filiale de Bouygues Construction.