Aix-en-Provence, France | AFP | lundi 09/01/2017 - "Il se rêvait comme une sorte de Rambo, comme un tueur de masse", a expliqué lundi Nicolas Mallet, qui s'est décrit comme un "confident" en ligne de Karl Rose, jugé pour avoir tué trois personnes au hasard dans les rues d'Istres (Bouches-du-Rhône) en 2013.
Le jeune homme de 28 ans, qui vient de finir un BTS en informatique, a raconté comme il avait rencontré l'accusé via des jeux en ligne, et comment il était devenu son confident via Skype.
Le jeune Karl Rose, qui se trouvait en garde à vue après avoir tué trois personnes et blessé une quatrième dans les rues d'Istres avec une Kalachnikov qu'il avait remise en état, avait reçu un appel de Nicolas Mallet peu après les faits, le 25 avril 2013 après-midi. Il avait immédiatement raconté aux enquêteurs que son "ami" parisien avait l'intention de commettre un attentat.
Nicolas Mallet s'était fait interpeller très rapidement par les forces de l'ordre, en bas de chez lui. Après une enquête poussée, il a été mis hors de cause et aucune arme n'a été retrouvée chez lui.
Les deux jeunes gens étaient entrés en contact alors que Karl Rose avait "15-16 ans" et lui 21, détaille M. Mallet à la barre, des lunettes sur le nez, un sweat-shirt et des baskets aux pieds. Avec lui, un adolescent qu'il trouve "très intelligent pour son âge", il parle "de tout. Je lui racontais ma vie, il me racontait la sienne. On parlait des jeux vidéos, de l'actualité, de l'informatique".
Interrogé par le président Pascal Guichard, il reconnaît que Karl Rose lui avait fait part "de ses envies de meurtres". "Il se rêvait comme une sorte de Rambo, comme un tueur de masse, il voulait faire souffrir en général", raconte-t-il, tout en minimisant l'importance de ces discussions dans leur relation. "Sur le total de nos conversations, ça faisait moins de 5%".
Malgré des discussions éloquentes, et même un SMS évoquant un attentat gare de Lyon et des insultes antisémites, "je le prenais plutôt pour un mythomane", explique-t-il, assurant qu'il n'"aurait jamais cru" qu'il passerait à l'acte.
"Vous ne vous êtes pas dit que c'était dangereux ?" demande le président au sujet de sa relation avec Karl Rose. "Je ne me suis pas rendu compte à qui j'avais affaire", répond-il benoîtement, reconnaissant qu'il "aurait dû mettre un terme à cette relation".
Trois semaines avant les faits, Karl Rose lui avait également assuré avoir "tué un gitan et enterré son corps avec de la chaux". "J'ai fait une recherche Google, j'ai rien trouvé. (...) Je ne sais toujours pas si c'est vrai".
Le jeune homme de 28 ans, qui vient de finir un BTS en informatique, a raconté comme il avait rencontré l'accusé via des jeux en ligne, et comment il était devenu son confident via Skype.
Le jeune Karl Rose, qui se trouvait en garde à vue après avoir tué trois personnes et blessé une quatrième dans les rues d'Istres avec une Kalachnikov qu'il avait remise en état, avait reçu un appel de Nicolas Mallet peu après les faits, le 25 avril 2013 après-midi. Il avait immédiatement raconté aux enquêteurs que son "ami" parisien avait l'intention de commettre un attentat.
Nicolas Mallet s'était fait interpeller très rapidement par les forces de l'ordre, en bas de chez lui. Après une enquête poussée, il a été mis hors de cause et aucune arme n'a été retrouvée chez lui.
Les deux jeunes gens étaient entrés en contact alors que Karl Rose avait "15-16 ans" et lui 21, détaille M. Mallet à la barre, des lunettes sur le nez, un sweat-shirt et des baskets aux pieds. Avec lui, un adolescent qu'il trouve "très intelligent pour son âge", il parle "de tout. Je lui racontais ma vie, il me racontait la sienne. On parlait des jeux vidéos, de l'actualité, de l'informatique".
Interrogé par le président Pascal Guichard, il reconnaît que Karl Rose lui avait fait part "de ses envies de meurtres". "Il se rêvait comme une sorte de Rambo, comme un tueur de masse, il voulait faire souffrir en général", raconte-t-il, tout en minimisant l'importance de ces discussions dans leur relation. "Sur le total de nos conversations, ça faisait moins de 5%".
Malgré des discussions éloquentes, et même un SMS évoquant un attentat gare de Lyon et des insultes antisémites, "je le prenais plutôt pour un mythomane", explique-t-il, assurant qu'il n'"aurait jamais cru" qu'il passerait à l'acte.
"Vous ne vous êtes pas dit que c'était dangereux ?" demande le président au sujet de sa relation avec Karl Rose. "Je ne me suis pas rendu compte à qui j'avais affaire", répond-il benoîtement, reconnaissant qu'il "aurait dû mettre un terme à cette relation".
Trois semaines avant les faits, Karl Rose lui avait également assuré avoir "tué un gitan et enterré son corps avec de la chaux". "J'ai fait une recherche Google, j'ai rien trouvé. (...) Je ne sais toujours pas si c'est vrai".