PAPEETE, mardi 11 décembre 2012. Le dimanche 25 novembre, vers 19 heures 15, un projectile est "tiré" en direction de la fenêtre de la chambre où séjournent les gendarmes mobiles en renfort à la brigade de Punaauia. Un impact traversant est matérialisé dans une vitre, qui pourrait provenir d'une munition de petit calibre. Depuis cette date, une enquête est ouverte sur les directives du procureur de la République pour des faits de tentative de meurtre.
La semaine dernière, le mercredi 5 décembre, les enquêteurs croient avancer sur cette enquête en recevant un appel téléphonique anonyme d’un homme assurant avoir des éléments à fournir sur cette affaire.
Au téléphone, il explique au directeur de l’enquête qu’il refuse de venir faire une déposition, par crainte de représailles, mais il oriente les gendarmes sur un individu domicilié à Tiarei. Il donne des indications sur la possession d'armes et précise que cet homme est l'auteur des faits du 25 novembre. Cet individu est réputé violent. Le 4 décembre dernier, la gendarmerie était justement intervenue dans cette maison pour un différend familial.
Fort de ces renseignements qu’il faut vérifier, le groupe des pelotons d'intervention (GPI) prend en charge les opérations d'intervention et d'interpellation. L'opération est menée, en douceur, au domicile de la famille désignée. La perquisition, à la recherche de l’arme est négative. Le couple de cette maison est néanmoins ramené sans contrainte à la section de recherches, avec un autre membre de la famille, pour des auditions en qualité simples témoins.
Les auditions simultanées confondent l'homme interpellé comme étant l'auteur de l'appel anonyme.
Ce dernier justifie son comportement en représailles du différend qu’il avait eu avec sa compagne, le 4 décembre en soirée ayant entrainé l'intervention de la brigade, et en raison d'une nouvelle dispute verbale entre eux, en fin de matinée du 5 décembre. L'attitude de sa compagne l’ayant énervée, il appelle la gendarmerie, en se faisant passer pour un anonyme informé, pour provoquer une intervention de la gendarmerie à son domicile en présence de sa compagne.
L'infraction de "dénonciation d'un délit entraînant d'inutiles recherches" est donc appliquée à cet homme. Il répondra de ces faits devant le délégué du parquet le 26 février prochain. De plus, au cours de son audition, la compagne de l'homme interpellé montre son dos qui porte des traces de violents coups, manifestement récents. Elle refuse de porter plainte contre son compagnon.
Néanmoins, les enquêteurs établissent en parallèle de la procédure, un renseignement judiciaire pour ces violences conjugales. L'enquête sur le coup de feu sur la brigade de Punaauia reste active.
La semaine dernière, le mercredi 5 décembre, les enquêteurs croient avancer sur cette enquête en recevant un appel téléphonique anonyme d’un homme assurant avoir des éléments à fournir sur cette affaire.
Au téléphone, il explique au directeur de l’enquête qu’il refuse de venir faire une déposition, par crainte de représailles, mais il oriente les gendarmes sur un individu domicilié à Tiarei. Il donne des indications sur la possession d'armes et précise que cet homme est l'auteur des faits du 25 novembre. Cet individu est réputé violent. Le 4 décembre dernier, la gendarmerie était justement intervenue dans cette maison pour un différend familial.
Fort de ces renseignements qu’il faut vérifier, le groupe des pelotons d'intervention (GPI) prend en charge les opérations d'intervention et d'interpellation. L'opération est menée, en douceur, au domicile de la famille désignée. La perquisition, à la recherche de l’arme est négative. Le couple de cette maison est néanmoins ramené sans contrainte à la section de recherches, avec un autre membre de la famille, pour des auditions en qualité simples témoins.
Les auditions simultanées confondent l'homme interpellé comme étant l'auteur de l'appel anonyme.
Ce dernier justifie son comportement en représailles du différend qu’il avait eu avec sa compagne, le 4 décembre en soirée ayant entrainé l'intervention de la brigade, et en raison d'une nouvelle dispute verbale entre eux, en fin de matinée du 5 décembre. L'attitude de sa compagne l’ayant énervée, il appelle la gendarmerie, en se faisant passer pour un anonyme informé, pour provoquer une intervention de la gendarmerie à son domicile en présence de sa compagne.
L'infraction de "dénonciation d'un délit entraînant d'inutiles recherches" est donc appliquée à cet homme. Il répondra de ces faits devant le délégué du parquet le 26 février prochain. De plus, au cours de son audition, la compagne de l'homme interpellé montre son dos qui porte des traces de violents coups, manifestement récents. Elle refuse de porter plainte contre son compagnon.
Néanmoins, les enquêteurs établissent en parallèle de la procédure, un renseignement judiciaire pour ces violences conjugales. L'enquête sur le coup de feu sur la brigade de Punaauia reste active.
